Licenciement économique

Tintin - 19 avril 2012 à 08:40
 Tintin - 19 avril 2012 à 09:05
Bonjour,
Après altercation avec mon patron la veille celui-ci me dit le lendemain à 9h qu'il ne désire plus travailler avec moi, il fait rediriger mes emails sur sa boîte m'interdit de répondre au tél et fait rediriger ma ligne du standard il me demande de rentrer chez moi. Depuis le 20 février je suis à disposition de l'entreprise. Il m'a convoqué le 5 mars et le 12 mars pour me proposer une rupture à l'amiable avec 6 mois d'indemnités que j'ai refusé. Le 27 mars entretien préalable pour un licenciement économique. Depuis le licenciement économique s'est confirmé pour supression de poste.
A t-il le droit ? J'ai lu que les licenciements économiques ne doivent en aucun cas être inhérent à la personne.
Le problème aussi c'est que c'est un groupe avec 5 sociétés et qu'ils jouent sur le fait que celle qui m'employait a des difficultés financières. Je sais qu'il ont réemployé quelqu'un en CDD pour un surcroit de travail après mon départ.
Êst-ce prudhommable ???
merci d'avance

2 réponses

Bonjour,

Oui tout à fait, d'autant qu'un licenciement économique oblige votre employeur à vous faire au préalable des offres sérieuses et précises de reclassement dans son groupe.

Vous aurez sans doute du mal à prouver qu'il a d'abord voulu vous virer pour d'autres raisons, encore qu'il devra expliquer ce qui s'est passé entre entre le 20/2 et le licenciement : vous a-t'il écrit de rentrer chez vous ? les convocations du 5, du 12, et du 27/3 contiennent-elles les éléments sur le but de ces convocations ?

Mais sans offre de reclassement, et avec embauche de CDD derrière, votre licenciement devrait pouvoir être requalifié "sans cause réelle et sérieuse" et donner lieu à des indemnités ; si les prud'hommes ne le font pas, le tribunal d'appel le fera.

http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/licenciement,121/la-procedure-en-cas-de,1101.html#sommaire_1

Cdlt
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Merci pour la réponse rapide.
Oui en fait il m'a remis une lettre le 20 février qui stipule de rester à la disposition de l'entreprise chez moi...... mais sans email je n'ai rien à faire.
Le 27 mars j'étais accompagné d'un représentant des salariés, nous sommes revenus sur la journée de la mise à pied du 20 février ils n'ont pas contesté mais déclaré que les raisons leur sont propres et aucun autre commentaire, de plus un salarié était présent et a confirmé tous les événements du 20/2.
J'ai tout cela consigné dans un rapport du représentant.
Merci encore
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