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1 réponse
Bonjour,
En assurance-vie, un bénéficiaire décédé avant l'assuré ou renonçant au bénéfice du contrat après le décès de l'assuré est censé "ne jamais avoir existé". La clause de représentation ne joue pas, sauf mention exprès.
D'autre part, si vous survivez à votre époux, le contrat n'est pas dénoué... puisque vous serez vivante. Il doit d'ailleurs y avoir une clause désignant le bénéficiaire en cas de vie de l'assuré au terme du contrat, ce bénéficiaire devant être "l'assuré lui-même".
Quant aux nus-propriétaires (vos enfants), ils ne peuvent renoncer au bénéfice du contrat qu'en cas de décès de l'assurée (vous).
Et si, par extraordinaire, les deux évènements se produisent (prédécès de votre époux puis, à votre décès, renonciation ou prédécès de vos deux enfants), le capital, suivant la clause bénéficiaire, serait réparti entre vos héritiers, c'est à dire petits enfants, à défaut parents, frères et soeurs, etc.
Le fils de votre époux n'est pas votre héritier.
Mais tant que vous êtes vivante, même si tout le monde décède autour de vous, vous conservez la propriété et donc la maîtrise du contrat pour, par exemple, modifier une nouvelle fois la clause bénéficiaire ou effectuer des retraits.
Et en cas de vie au terme, vous pourrez, au choix, percevoir le capital, les rentes ou simplement "laisser vivre" le contrat par tacite reconduction.
Cordialement.
En assurance-vie, un bénéficiaire décédé avant l'assuré ou renonçant au bénéfice du contrat après le décès de l'assuré est censé "ne jamais avoir existé". La clause de représentation ne joue pas, sauf mention exprès.
D'autre part, si vous survivez à votre époux, le contrat n'est pas dénoué... puisque vous serez vivante. Il doit d'ailleurs y avoir une clause désignant le bénéficiaire en cas de vie de l'assuré au terme du contrat, ce bénéficiaire devant être "l'assuré lui-même".
Quant aux nus-propriétaires (vos enfants), ils ne peuvent renoncer au bénéfice du contrat qu'en cas de décès de l'assurée (vous).
Et si, par extraordinaire, les deux évènements se produisent (prédécès de votre époux puis, à votre décès, renonciation ou prédécès de vos deux enfants), le capital, suivant la clause bénéficiaire, serait réparti entre vos héritiers, c'est à dire petits enfants, à défaut parents, frères et soeurs, etc.
Le fils de votre époux n'est pas votre héritier.
Mais tant que vous êtes vivante, même si tout le monde décède autour de vous, vous conservez la propriété et donc la maîtrise du contrat pour, par exemple, modifier une nouvelle fois la clause bénéficiaire ou effectuer des retraits.
Et en cas de vie au terme, vous pourrez, au choix, percevoir le capital, les rentes ou simplement "laisser vivre" le contrat par tacite reconduction.
Cordialement.
8 févr. 2012 à 14:59