Forum conseil architecte d'intérieur

kikibulle - 8 mars 2011 à 13:00
lbigaret Messages postés 12754 Date d'inscription samedi 20 septembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 4 juillet 2014 - 8 mars 2011 à 17:24
Bonjour,
j'ai fais appel à un architecte d'interieur pour un projet de renovation de cuisine.
Je voulais avoir une idée du prix des travaux par le biais d'un devis.
Le cahier des charges a été renseigné et l'architecte me donne une fourchette de prix lors de la visite.
La personne s'engage à contacter ses relations pour me fournir un devis plus detaillé.
Je recois 2 semaines plus tard, un mail avec sa facture de "conseil" de 130€ et le prix estimé par son entrepreneur d'une valeur de 2000€ plus chere que son estimation mais toujours sans devis detaillé par poste, de durée, de materiel envisagé de la part de l'entrepreneur, juste un prix sans explication. l'architecte m'explique que pour obtenir un devis plus detaillé, il faut que je fasse venir les professionels et que de ce fait je paie un acompte.
Je me sens lesé, je ne comprends pas le pourquoi de cette facture dites "conseil" (viste des 2h) alors que je demandais une estimation, un devis que je n'ai pas obtenu.
Qu'en pensez vous?
A voir également:

1 réponse

lbigaret Messages postés 12754 Date d'inscription samedi 20 septembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 4 juillet 2014 4 588
8 mars 2011 à 17:24
Un article intéressant :
Article L111-2 du code de la consommation
Modifié par LOI n°2010-853 du 23 juillet 2010 - art. 35

I. - Tout professionnel prestataire de services doit avant la conclusion du contrat et, en tout état de cause, lorsqu'il n'y pas de contrat écrit, avant l'exécution de la prestation de services, mettre le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du service.


II. - Le professionnel prestataire de services doit mettre à la disposition du consommateur ou lui communiquer, de manière claire et non ambiguë, les informations suivantes :


- nom, statut et forme juridique, adresse géographique de l'établissement, coordonnées permettant d'entrer en contact rapidement et de communiquer directement avec lui ;


- le cas échéant, le numéro d'inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ;


- si son activité est soumise à un régime d'autorisation, le nom et l'adresse de l'autorité l'ayant délivrée ;


- s'il est assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée et identifié par un numéro individuel en application de l'article 286 ter du code général des impôts, son numéro individuel d'identification ;


- s'il est membre d'une profession réglementée, son titre professionnel, l'Etat membre dans lequel il a été octroyé ainsi que le nom de l'ordre ou de l'organisme professionnel auprès duquel il est inscrit ;


- les conditions générales, s'il en utilise ;


- le cas échéant, les clauses contractuelles relatives à la législation applicable et la juridiction compétente ;


- le cas échéant, l'existence d'une garantie après-vente non imposée par la loi ;


- l'éventuelle garantie financière ou assurance de responsabilité professionnelle souscrite par lui, les coordonnées de l'assureur ou du garant ainsi que la couverture géographique du contrat ou de l'engagement.


Tout professionnel prestataire de services doit également communiquer au consommateur qui en fait la demande les informations complémentaires suivantes :


- en ce qui concerne les professions réglementées, une référence aux règles professionnelles applicables dans l'Etat membre de l'Union européenne sur le territoire duquel ce professionnel est établi et aux moyens d'y avoir accès ;


- des informations sur leurs activités pluridisciplinaires et leurs partenariats qui sont directement liés au service concerné et sur les mesures prises pour éviter les conflits d'intérêts. Ces informations figurent dans tout document d'information dans lequel le prestataire présente de manière détaillée ses services ;


- les éventuels codes de conduite auxquels il est soumis, l'adresse électronique à laquelle ces codes peuvent être consultés ainsi que les versions linguistiques disponibles ;


- les informations sur les conditions de recours à des moyens extrajudiciaires de règlement des litiges, lorsque ces moyens sont prévus par un code de conduite, un organisme professionnel ou toute autre instance.


III. - Au sens du II, un régime d'autorisation s'entend de toute procédure qui a pour effet d'obliger un prestataire ou un destinataire à faire une démarche auprès d'une autorité compétente en vue d'obtenir un acte formel ou une décision implicite relative à l'accès à une activité de services ou à son exercice.


IV. - Le II du présent article ne s'applique pas aux services mentionnés aux livres Ier à III et au titre V du livre V du code monétaire et financier ainsi qu'aux opérations pratiquées par les entreprises régies par le code des assurances, par les mutuelles et unions régies par le livre II du code de la mutualité et par les institutions de prévoyance et unions régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale.


V. - En cas de litige sur l'application des I et II du présent article, il appartient au prestataire de prouver qu'il a exécuté ses obligations.
0