Reconnaissance de maladie professionnelle

Bonjour gizz.....Comme je me reconnais dans votre témoignage j'ai moi même subit le même choc traumatique au travail et un épuisement professionnel et je suis en invalidité 2eme catégorie depuis janvier 2014.... Je veux attaquer mon chef de service et demander une reconnaissance de maladie imputable au service ... Je suis moi aussi atteinte sur le plan cognitif je n'arrive pus à rien apprendre alors qu'avant j'avais une sacré mémoire j'ai passé deux années sans pouvoir lire un livre...... J'ai des angoisses tous les jours dues au fait que j'ai étée humiliée au travail (surcharge de travail pendant plusieurs années , isolement et obligation de signer une rupture conventionnelle d'un de mes deux contrats de travail imposés par chef de service qui m'avait recruté sur les deux contrats.....Avant mon recrutement le service était resté sans assistante sociale pendant plus d'un an la dernière ayant détruit tous les dossiers sociaux avant de partir.... Je veux les attaquer car en plus après s'être débarassés de moi ils ont embauchés en plus de la personne qui me remplace quatres autres personnes en plus.......On pourrai s'échanger nos adresses e mail et communiquer en privé car je pense qu'on s'entraide mieux à plusieurs qu'en pensez vous? a bientôt je l'espère cordialement

Bonjour,
La maladie professionnelle doit faire l'objet d'une déclaration en tant que telle par le médecin traitant.
Ensuite la maladie professionnelle doit être consolidée, c'est à dire que le médecin reconnait que le risque d'aggravation ne peut se poursuivre. La CPAM arrête le versement des indemnités journalières. C'est la le problème de la procédure...
Si la maladie ne figure pas dans le tableau des maladies professionnelles, la CPAM va rejeter la demande. Il faut faire un recours et demander le passage devant le Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles à la condition que le taux d'IPP ait été reconnu comme supérieur à 25 %.. Généralement le délai de réponse du Comité étant très long, la CPAM répondra au bout de trois mois qu'elle ne reconnait pas la MP du fait de l'absence de réponse du Comité. Faire un recours devant la CPAM. Si le recours est négatif parce que le Comité n'a pas encore donné sa réponse, déposer un nouveau recours devant le Tribunal des Affaires sociales de la Sécurité sociale de sa ville. Si le Comité rend sa réponse favorable, l'employeur peut porter un recours devant le tribunal des affaires sociales d'où l'intérêt de saisir le tribunal des affaires sociales avant l'employeur à titre conservatoire. Le Tribunal statue. Si la réponse est défavorable, saisir la Chambre sociale de la Cour d'appel qui staturera sur le dossier. En général, un dossier comportant les pièces démontrant le fait générateur entre la maladie et l'acte de l'employeur a plus de chances d'aboutir en Cour d'appel que devant le Tribunal des Affaires sociales de la SS. Bon courage.
Pour moi, je suis en procédure devant le TASS en attente de la réponse du Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. J'ai été licencié pour inaptitude suite à un harcèlement ayant entrainé une dépression sévère réactionnelle. La CPAM a mandaté son expert qui a déterminé un taux d'IPP de 30 % donc au dessus des 25 % nécessaires pour saisir le Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. Je suis dans l'attente de la réponse dudit Comité régional qui devrait avoir lieu à la rentrée. J'ai du saisir le concialiateur de la CNMATS pour obtenir des informations sur mon dossier !!! La CPAM ne répondant plus...
Je ne suis pas d'accord sur la réponse u lecteur qui dit qu'on guérit d'une dépression et que c'est pour cela que le Comité régional ne reconnait pas la maladie professionnelle. La jurisprudence est à consulter pour mémoire.
Je reste à votre disposition.
Cordialement.

je suis en partie d'accord hélàs bien qu'il y en ait de + la + la depression est encore difficilement reconnue alors qu'elle fait des degâts "considérables"
je vous souhaite bon courage

Je suis passée par une grosse dépression 2mois1/2 d'arrêt et traitements ,on sent sort..
Avec toutes les dépressions qui peut y avoir il n'y aurait plus personne au travail
Bon courage

Nina, je ne porte aucun jugement mais si vous êtes sortie d'une "grosse dépression" en 2 mos et demi, c'est que ce n'était pas une grosse dépression mais un "état dépressif" ce qui n'enlève rien à la souffrance que vous ressentiez.
J'espère sincérement que vous vous sentez mieux.