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3 réponses
Bonjour,
Je crois que le retour à une certaine sérénité ne serait pas inutile.
1) Votre belle-fille "veut" son héritage : mais tant que son père est vivant, passez-moi l'expression, elle peut aller se faire voir !
2) Votre compagnon, à ce que je comprends, est chez lui, il peut bien héberger qui il veut, à fortiori sa nouvelle compagne.
3) C'est vrai que dans l'état actuel des choses, si votre compagnon décède, vous n'héritez de rien. Et vous vous retrouvez à la rue.
4) Et vu l'ambiance, il faut faire vite : l'idéal, c'est de vous marier puis, dans la foulée, signer une donation entre époux. Vous aurez alors, en cas de décès de votre époux, plusieurs options parmi lesquelles l'usufruit viager sur l'intégralité de ses biens plus la propriété d'un quart. Vos belles-filles auront bien quelques recours mais cette simple disposition vous assure déjà une "protection" efficace, surtout si vous faites un petit mais là, débrouillez-vous tout seuls...
Cordialement.
Je crois que le retour à une certaine sérénité ne serait pas inutile.
1) Votre belle-fille "veut" son héritage : mais tant que son père est vivant, passez-moi l'expression, elle peut aller se faire voir !
2) Votre compagnon, à ce que je comprends, est chez lui, il peut bien héberger qui il veut, à fortiori sa nouvelle compagne.
3) C'est vrai que dans l'état actuel des choses, si votre compagnon décède, vous n'héritez de rien. Et vous vous retrouvez à la rue.
4) Et vu l'ambiance, il faut faire vite : l'idéal, c'est de vous marier puis, dans la foulée, signer une donation entre époux. Vous aurez alors, en cas de décès de votre époux, plusieurs options parmi lesquelles l'usufruit viager sur l'intégralité de ses biens plus la propriété d'un quart. Vos belles-filles auront bien quelques recours mais cette simple disposition vous assure déjà une "protection" efficace, surtout si vous faites un petit mais là, débrouillez-vous tout seuls...
Cordialement.
Merci pour votre réponse.
Il est vrai que je ne suis pas attiré par le mariage mais si c'est la solution pour notre couple pourquoi pas.
Lui y pense avec un testament pour nous et me protéger.
On pense également à déménager et racheter ensemble pour mieux nous protéger.
N'hésitez pas à me fournir d'autres solutions s'il y en a.
Il est vrai que je ne suis pas attiré par le mariage mais si c'est la solution pour notre couple pourquoi pas.
Lui y pense avec un testament pour nous et me protéger.
On pense également à déménager et racheter ensemble pour mieux nous protéger.
N'hésitez pas à me fournir d'autres solutions s'il y en a.
Bonjour,
Bon, voilà quelques rapides définitions :
Quotité, réserve :
https://droit-finances.commentcamarche.com/patrimoine/guide-patrimoine/675-reserve-hereditaire-et-quotite-disponible-definition-calcul/
Usufruit, nue-propriété, droit d'usage :
https://droit-finances.commentcamarche.com/immobilier/guide-immobilier/499-droit-d-usage-et-d-habitation-definition-et-code-civil/
Et vous trouverez sur ce site l'essentiel de ce qu'il faut savoir en la matière.
Pour essayer de répondre à vos questions (sauf dispositions particulières ou situation particulière) :
Pour faire simple, si vous n'êtes pas mariés, vous n'avez droit à rien dans la succession de votre compagnon. Et s'il écrit un testament en votre faveur, d'une part il sera limité (voir quotité disponible) et d'autre part, les biens que vous recevrez seront très lourdement taxés (succession entre non-parents).
Si vous vous mariez avec donation entre époux et, là aussi, pour faire très simple, vous pourrez opter pour le 1/4 de la succession en pleine propriété et le reste en usufruit et il sera quasiment impossible de vous déloger (au moins du logement familial) si vous n'êtes pas d'accord.
Si c'est possible, pensez à l'assurance-décès qui vous permettrait de dédommager "sur le champ" vos belles-filles.
Et si vous avez des enfants, ils viendront s'insérer dans la succession de votre mari avec les mêmes droits que les enfants issus du premier lit (dont ils diminueront ainsi mécaniquement la part).
Maintenant, choisir entre PACS et mariage ? Le PACS est moins "protecteur" que le mariage pour le conjoint survivant d'où la nécessité de bien "verrouiller" (convention de PACS, testament, etc.).
Alors, si vous n'êtes pas par principe hostile au mariage, mariez-vous et voyez ensuite le notaire pour la donation entre époux. Vous aurez également préparé une liste de questions et si vous ne comprenez pas une réponse, demandez lui de reformuler, c'est quand même vous le client.
Cordialement.
Bon, voilà quelques rapides définitions :
Quotité, réserve :
https://droit-finances.commentcamarche.com/patrimoine/guide-patrimoine/675-reserve-hereditaire-et-quotite-disponible-definition-calcul/
Usufruit, nue-propriété, droit d'usage :
https://droit-finances.commentcamarche.com/immobilier/guide-immobilier/499-droit-d-usage-et-d-habitation-definition-et-code-civil/
Et vous trouverez sur ce site l'essentiel de ce qu'il faut savoir en la matière.
Pour essayer de répondre à vos questions (sauf dispositions particulières ou situation particulière) :
Pour faire simple, si vous n'êtes pas mariés, vous n'avez droit à rien dans la succession de votre compagnon. Et s'il écrit un testament en votre faveur, d'une part il sera limité (voir quotité disponible) et d'autre part, les biens que vous recevrez seront très lourdement taxés (succession entre non-parents).
Si vous vous mariez avec donation entre époux et, là aussi, pour faire très simple, vous pourrez opter pour le 1/4 de la succession en pleine propriété et le reste en usufruit et il sera quasiment impossible de vous déloger (au moins du logement familial) si vous n'êtes pas d'accord.
Si c'est possible, pensez à l'assurance-décès qui vous permettrait de dédommager "sur le champ" vos belles-filles.
Et si vous avez des enfants, ils viendront s'insérer dans la succession de votre mari avec les mêmes droits que les enfants issus du premier lit (dont ils diminueront ainsi mécaniquement la part).
Maintenant, choisir entre PACS et mariage ? Le PACS est moins "protecteur" que le mariage pour le conjoint survivant d'où la nécessité de bien "verrouiller" (convention de PACS, testament, etc.).
Alors, si vous n'êtes pas par principe hostile au mariage, mariez-vous et voyez ensuite le notaire pour la donation entre époux. Vous aurez également préparé une liste de questions et si vous ne comprenez pas une réponse, demandez lui de reformuler, c'est quand même vous le client.
Cordialement.
Vos réponses m'aident mais je reste affligé par l'attitude de l'être humain. J'ai le désir à première vue naïf de vouloir vivre simplement et sans conflit avec mon compagnon et ses filles. Comment y arriver alors que la communication entre son aînée et lui est déjà quasi-inexistante et majorée dans ce sens par sa mère ? Comme on dit que je jeunesse se fasse, en espérant que sa file ne souffre pas dans le futur de ce qu'elle rate aujourd'hui avec sonpère. On a toujours besoin de ses parents surtout quand ils sont encore présents.
22 juin 2010 à 09:13
J'avoue que je nage et usufruit, proriété, quotité.......ça me parle peu mais j'eaasie de comprendre.
Je sais que mon conjoint voudrait que la moitié de la maison me revienne mais elle est à son nom seul. Que ses filles aient leur héritage uniquement à mon décès mais si nous avons des enfants ensemble comment se fera la répartition. Comment ne pourrait-elle pas me mettre dehors ? elles me réclameront certainement leur part à son décès mais aurais-je les moyens de leur donner ? S'il arriva à faire que j'hérite de la moitié de la maison , je ne pourrais leur avancer 100 000 euros (maison estimée à 200 000 euros). QUelle répartitiopn si nous avons bien deux enfants à ce moment-là ? Peut-il vraiment me léguer la moitité de la maison sans mariage ou pacs ? Il dit qu'il faut se parier pour soutenir un testament ou donation. Je ne sais pas lequel des deux on doit faire.