Terrain de 6000M2 dans une succession

dl34 - 28 mai 2010 à 11:53
 Bernar65 - 31 mai 2010 à 17:11
Bonjour,

Nous sommes 4 héritiers (dont un mineur fille de notre frêre décédé) d'un terrain de 6 parcelles avec une habitation de 120M2 dans le gard à ANDUZE actuellement en zone agricole mais qui d'après l'urbanisme passant à tres cours terme en zone à urbaniser dans le cadre de la modification du PLU(ils attendent en fait les résultats d'une étude hydraulique confiée à la société BRL concernant d'éventuels risques d'inondations liés à un ruisseau en contrebas du terrain)

Pour que la succession ait lieu il faut l'accord du juge des tutelles qui demande à juste titre une estimation de la maison et du terrain.
Notre problème est le suivant:

Nous souhaiterions vendre la maison avec une parcelle de 1000M2 et attendre le passage en constructible pour une vente à un aménageur foncier ou autre.
Pour cela, il faut qu'il y ait succession et donc il nous faut connaître la valeur des biens pour accord du juge des tutelles .
en effet si la succession est fait sur la valeur de la terre agricole nous paierons des plus values importantes en cas de vente.

D'un autre côté même si ce terrain devient constructible avant la succession nous serions à priori exempts de droits de succession (moins de 150K€ par héritier).

Pouvons nous exposer les faits au juge des tutelles et envisager la succession avec les prix du constructible en devançant la mairie afin d'éviter une éventuelle plus values en cas de vente de ces terrains?

Qui peut nous conseiller pour aménager dans le futur ces parcelles afin de les vendre?

Est ce qu'un terrain de 5000 m2 est intéressant pour un aménageur foncier et que proposent ils?

Merci pour vos réponses

3 réponses

Bonjour,

Le Promoteur Immobilier a tout intérêt à vous acheter au plus bas prix, le mètre carré de terrain à bâtir pour son projet Immobilier futur !

Il faut vous assurer que la Mairie obtiendra effectivement l'avis favorable pour une requalification de la Zone Agricole en Zone Constructible.

Pour cela, renseignez-vous bien avant d'opter pour le mauvais choix.

Il faut entre-autre que le Maire (La Mairie) obtienne de tous les Propriétaires concernés qu'ils accepte de vendre leur terrain se trouvant dans la Zone du PLU
et ce n'est pas gagné d'avance.

La valeur au M2 du prix de vente d'un terrain agricole ne vaut que quelque dizaine de centimes d'EURO et la valeur du M2 du prix de vente d'un terrain à bâtir vaudra plusieurs centaines d'EURO. Voilà toute la différence pour pouvoir envisager de vendre dans de bonnes conditions.

De plus, vous aurez besoin de faire délimiter les parcelles de terrains, par un Géomètre.

Cordialement.
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Bonjour,
Quant à la valeur retenue pour la succession, c'est celle au jour du décès... Et il est hors de question que le juge des tutelles "anticipe" quoi que ce soit !
Toutefois, rien ne vous empêchera le moment venu et s'il y a lieu d'aller présenter vos doléances au fisc. Vous devriez obtenir un petit geste.
Cordialement.
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dl34 Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 25 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 31 mai 2010
31 mai 2010 à 14:20
merci pour vos réponses
Malgré tout nous avons à priori tout intérêt à ce que ce terrain soit valorisé le mieux possible par les agences immobilières (même à la date du décès) afin que la succession soit faite sur un montant important (à la limite des droits de succession) et ainsi de limiter les plus values futures lorsque le terrain passera constructible? (en effet une agence a valorisé le terrain et la maison à 380K€ alors qu'une autre a valorisé la même choseà 250???
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Bonjour,
Attendez, je comprends tout à fait votre intérêt et ce que vous dites, que plus la valeur retenue lors de la succession est élevée moins il y aura de plus-value est l'évidence même !
Simplement, permettez moi d'y mettre quelques bémols :
- Même si les gens du fisc peuvent se montrer compréhensifs, il y a des limites à leur compréhension. Et la surévaluation par anticipation de la valeur de terrains parce que vous y avez "à priori tout intérêt" ne figure pas, à ma connaissance, au CGI et doit donc constituer une de ces limites ;
- Vous n'avez aucun intérêt à "argumenter" le juge des tutelles. Celui-ci base ses décisions sur un dossier, sur des faits avérés à l'instant T (qui est la date du décès) et non sur des spéculations ;
- Malgré tout, vous surévaluez, la succession est réglée sur cette base élevée. Et, patatras ! Le terrain est classé zone inondable... Comment allez-vous expliquer au juge des tutelles (et à votre nièce) que son héritage réel vaut 5 ou 10 fois moins que ce qui avait été établi, signé et acté en son temps ?
Cordialement.
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