Militaire, réglement et sanction

Résolu
robin des bois - 28 juil. 2009 à 09:51
 julien - 15 sept. 2010 à 19:58
Bonjour,
Mon petit fils s'est engagé dans l'armée, (troupe d'artillerie de marine). Il est parti le 5 Mai dernier, le 20 Mai il a quitté son régiment (soit 15 jours après) et à ce jour, 28 juillet il n'y a pas remis les pieds. Assurant qu'il avait téléphoné ....? Il a signé pour 5 ans.
QUESTION:
Quels sont les sanctions militaires encourrues dans ce cas en 2009 ??? Comment se passe le retour au régiment (Gendarme ou pas) ?) Il ne veut pas y retourner.
J'ai servi dans les troupes de Marine, en temps qu'appelé, et je me souviens de sanctions exemplaires consernant les absents sans motif et les derserteurs.
Si quelqu'un peut me renseigner sans ménagement des conséquences, cela me permettrai de comprendre.
Devant un petit fils butter, avec qui j'ai échangé très calmement, je ne peux me permettre d'argumenter avec une expérience formidable datant de plus de 40 ans derrière moi. L'armée de métier d'aujourd'hui n'obéit sûrement plus aux mêmes critaires .
Merci de votre réponse.
Cordialement.
Un Grand Père.

3 réponses

mediatek Messages postés 417 Date d'inscription lundi 9 juin 2008 Statut Membre Dernière intervention 30 juillet 2009 209
28 juil. 2009 à 09:55
Selon le Code de Justice Militaire:

-Est considéré comme déserteur à l'intérieur en temps de paix :
1º Six jours après celui de l'absence constatée, tout militaire qui s'absente sans autorisation de son corps ou détachement, de sa base ou formation, de son bâtiment ou d'un hôpital militaire ou civil, où il était en traitement, ou qui s'évade d'un établissement pénitentiaire, où il était détenu provisoirement ;
2º Tout militaire voyageant isolément, dont la mission, le congé ou la permission est expiré et qui, dans les quinze jours suivant celui fixé pour son arrivée ou son retour, ne s'est pas présenté à un corps ou détachement, à sa base ou formation ou à son bâtiment ;
3º Tout militaire qui, sur le territoire de la République, se trouve absent sans permission au moment du départ pour une destination hors de ce territoire, du bâtiment ou de l'aéronef militaire auquel il appartient ou à bord duquel il est embarqué, même si le militaire s'est présenté à l'autorité avant l'expiration des délais fixés aux 1º et 2º.
Toutefois, dans les cas prévus aux 1º et 2º, le militaire qui n'a pas trois mois de service ne peut être considéré comme déserteur qu'après un mois d'absence.
En temps de guerre, tous les délais mentionnés au présent article sont réduits des deux tiers.
(Article L321-2)

-Tout militaire coupable de désertion à l'intérieur en temps de paix est puni de trois ans d'emprisonnement.
Si la désertion a eu lieu en temps de guerre ou sur un territoire sur lequel l'état de siège ou l'état d'urgence aura été proclamé, la peine peut être portée à dix ans d'emprisonnement.
Dans tous les cas, si le coupable est officier, la destitution peut, en outre, être prononcée.
(Article 399)

Et en effet les gendarmes sont habilités à venir le chercher...

Cordialement,
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