Depart anticipe
tonton
-
4 juin 2009 à 10:14
prisme social Messages postés 772 Date d'inscription mardi 2 juin 2009 Statut Membre Dernière intervention 19 juillet 2010 - 4 juin 2009 à 10:31
prisme social Messages postés 772 Date d'inscription mardi 2 juin 2009 Statut Membre Dernière intervention 19 juillet 2010 - 4 juin 2009 à 10:31
A voir également:
- Depart anticipe
- Modèle lettre départ retraite word - - Modèles de lettres Salariés
- Départ étranger suspension caf - Forum CAF
- Simulateur indemnité départ retraite gratuit - Guide
- Lettre annulation préavis de départ logement - Guide
- Amplitude chauffeur routier départ avant 5h ✓ - Forum salariés
1 réponse
prisme social
Messages postés
772
Date d'inscription
mardi 2 juin 2009
Statut
Membre
Dernière intervention
19 juillet 2010
441
4 juin 2009 à 10:31
4 juin 2009 à 10:31
bonjour,
En principe, aucune pension de vieillesse ne peut être liquidée avant l’âge de 60 ans. Le salarié qui, avant cet âge, se trouve privé d’emploi ne peut recevoir, selon le cas, qu’une pension d’invalidité, des prestations de chômage ou une préretraite.
Par exception, peuvent demander la liquidation de leur retraite avant 60 ans, les salariés ayant accompli une carrière longue. Il s’agit des salariés ayant commencé à travailler dès l’âge de 14, 15 ou 16 ans, à condition de remplir des conditions de durée de cotisation et d’assurance qui varie selon l’âge du début de leur carrière.
Qu’est-ce qu’une retraite à taux plein ?
C’est une pension calculée sur la base de 50 % du salaire annuel moyen. Actuellement, pour en bénéficier dès l’âge de 60 ans, les assurés doivent justifier de 161 trimestres d’assurance. A défaut du nombre de trimestres d’assurance, la retraite est calculée à un taux minoré (décote) entre 48,75 % et 25 %.
Peuvent bénéficier d’une pension de vieillesse à taux plein sans avoir à justifier du nombre de trimestres d’assurance normalement requis :
certains salariés, dès 60 ans, par exemple, les salariés reconnus inaptes au travail ou les invalides ;
tous les salariés à partir de 65 ans.
Un salarié qui a atteint, tous régimes confondus (salariés, commerçants, artisans, professions libérales), 161 trimestres, bénéficiera au titre du régime général d’une retraite proportionnelle au nombre de trimestres validés en tant que salarié.
Comment est calculée la retraite ?
La pension de vieillesse du régime général est calculée en fonction de trois éléments : la durée d’assurance, le salaire annuel moyen et le taux.
La formule de calcul est la suivante : salaire annuel moyen × taux × durée d’assurance au régime général.
Cette durée est à 161 trimestres pour ceux nés à partir de 1949.
Le salaire annuel moyen est calculé sur la base des salaires perçus, dans la limite du plafond de la sécurité sociale, durant les meilleures années de la carrière d’un assuré. Le nombre des « meilleures années » est progressivement porté à 25 pour les assurés nés après le 1er janvier 1948.
Le montant de la retraite versée par le régime général comporte un minimum et un maximum, qui sont revalorisés chaque année. Il peut être majoré si l’assuré a élevé 3 enfants, s’il a son conjoint à sa charge et si inapte au travail il a besoin d’une assistance. Il peut aussi être majoré si le salarié, âgé d’au moins 60 ans, totalise déjà le nombre de trimestres requis pour que sa pension soit liquidée à taux plein et poursuit son activité (surcote).
Le salarié perçoit également une pension versée par les régimes de retraites complémentaires ARRCO et AGIRC (pour les cadres) calculée en fonction du nombre de points acquis.
Comment demander sa retraite ?
Aucune retraite n’est accordée automatiquement. Chaque salarié doit en faire la demande. La CNAV recommande de déposer sa demande 4 mois avant la date choisie comme point de départ de la retraite.
Toutefois, il est préférable de ne pas attendre ce moment pour vérifier que toutes les années d’activité salariée ont bien été prises en compte. Le meilleur moyen de s’en assurer est de demander un relevé de carrière à sa caisse de retraite du régime général.
Sur ce document, sont reportés, les salaires soumis à cotisations, les trimestres d’assurance validés selon le montant des salaires soumis à cotisations et éventuellement les trimestres assimilés (maladie, invalidité, accident du travail, chômage, majoration de rentes pour les femmes, etc.).
En cas d’erreur ou d’omission, il faut envoyer les pièces justificatives (photocopies des bulletins de salaires, livret militaire, attestations de chômage…).
Un salarié ayant exercé au cours de sa carrière professionnelle des activités non salariées (artisans ou commerçants, par exemple) ou relevant de régimes spéciaux (SNCF, notamment) doit également demander aux caisses compétentes un document récapitulant les périodes de cotisations à ces régimes
bonne journée
En principe, aucune pension de vieillesse ne peut être liquidée avant l’âge de 60 ans. Le salarié qui, avant cet âge, se trouve privé d’emploi ne peut recevoir, selon le cas, qu’une pension d’invalidité, des prestations de chômage ou une préretraite.
Par exception, peuvent demander la liquidation de leur retraite avant 60 ans, les salariés ayant accompli une carrière longue. Il s’agit des salariés ayant commencé à travailler dès l’âge de 14, 15 ou 16 ans, à condition de remplir des conditions de durée de cotisation et d’assurance qui varie selon l’âge du début de leur carrière.
Qu’est-ce qu’une retraite à taux plein ?
C’est une pension calculée sur la base de 50 % du salaire annuel moyen. Actuellement, pour en bénéficier dès l’âge de 60 ans, les assurés doivent justifier de 161 trimestres d’assurance. A défaut du nombre de trimestres d’assurance, la retraite est calculée à un taux minoré (décote) entre 48,75 % et 25 %.
Peuvent bénéficier d’une pension de vieillesse à taux plein sans avoir à justifier du nombre de trimestres d’assurance normalement requis :
certains salariés, dès 60 ans, par exemple, les salariés reconnus inaptes au travail ou les invalides ;
tous les salariés à partir de 65 ans.
Un salarié qui a atteint, tous régimes confondus (salariés, commerçants, artisans, professions libérales), 161 trimestres, bénéficiera au titre du régime général d’une retraite proportionnelle au nombre de trimestres validés en tant que salarié.
Comment est calculée la retraite ?
La pension de vieillesse du régime général est calculée en fonction de trois éléments : la durée d’assurance, le salaire annuel moyen et le taux.
La formule de calcul est la suivante : salaire annuel moyen × taux × durée d’assurance au régime général.
Cette durée est à 161 trimestres pour ceux nés à partir de 1949.
Le salaire annuel moyen est calculé sur la base des salaires perçus, dans la limite du plafond de la sécurité sociale, durant les meilleures années de la carrière d’un assuré. Le nombre des « meilleures années » est progressivement porté à 25 pour les assurés nés après le 1er janvier 1948.
Le montant de la retraite versée par le régime général comporte un minimum et un maximum, qui sont revalorisés chaque année. Il peut être majoré si l’assuré a élevé 3 enfants, s’il a son conjoint à sa charge et si inapte au travail il a besoin d’une assistance. Il peut aussi être majoré si le salarié, âgé d’au moins 60 ans, totalise déjà le nombre de trimestres requis pour que sa pension soit liquidée à taux plein et poursuit son activité (surcote).
Le salarié perçoit également une pension versée par les régimes de retraites complémentaires ARRCO et AGIRC (pour les cadres) calculée en fonction du nombre de points acquis.
Comment demander sa retraite ?
Aucune retraite n’est accordée automatiquement. Chaque salarié doit en faire la demande. La CNAV recommande de déposer sa demande 4 mois avant la date choisie comme point de départ de la retraite.
Toutefois, il est préférable de ne pas attendre ce moment pour vérifier que toutes les années d’activité salariée ont bien été prises en compte. Le meilleur moyen de s’en assurer est de demander un relevé de carrière à sa caisse de retraite du régime général.
Sur ce document, sont reportés, les salaires soumis à cotisations, les trimestres d’assurance validés selon le montant des salaires soumis à cotisations et éventuellement les trimestres assimilés (maladie, invalidité, accident du travail, chômage, majoration de rentes pour les femmes, etc.).
En cas d’erreur ou d’omission, il faut envoyer les pièces justificatives (photocopies des bulletins de salaires, livret militaire, attestations de chômage…).
Un salarié ayant exercé au cours de sa carrière professionnelle des activités non salariées (artisans ou commerçants, par exemple) ou relevant de régimes spéciaux (SNCF, notamment) doit également demander aux caisses compétentes un document récapitulant les périodes de cotisations à ces régimes
bonne journée
La législation juridique et financière évolue en permanence...