Attestation ASSEDIC et Prime exceptionnelle.

cb - 26 mai 2009 à 10:04
 cb - 31 mai 2009 à 09:25
Bonjour,
Dernier jour travaillé suite à un arrêt maladie, Attestation ASSEDIC (calcul du SJR)

J’essai de résoudre un problème avec les ASSEDIC concernant une prime exceptionnelle versée à l’ensemble des salariés en décembre 2000 et qui m’a été octroyée suite à la condamnation de la société en appel.
Les dates et faits concernant mes derniers jours chez mon employeur :
- J’étais en arrêt de maladie le 19/12/2000 suite à un infarctus. Durant ma maladie j’ai été intégralement payé par mon employeur du 18/12/2000 au 28/02/2001 selon la convention collective qui prévoit le maintien du salaire,
- La société m’a licencié pour « faute grave » avec mise à pieds le 28/02/2001 et payé jusqu’à cette date,
L’attestation ASSEDIC a été remplie par la société de la façon suivante :
(Cadre 7) Salaires des 12 derniers mois civils précèdent le dernier jour travaillé et payé le 18/12/2000,
-----Les 12 derniers mois : du 01/12/1999 au 30/11/2000,
(Cadre 8) Sommes versées postérieurement au mois civil du cadre 7 et solde de tout compte :
-----Période du 01/12/2000 au 31/12/2000 Payées le 31/12/2000
-----Période du 01/01/2001 au 31/01/2001 Payées le 31/01/2001
-----Période du 01/02/2001 au 28/02/2001 Payées le 28/02/2001

Questions :

L’attestation ASSEDIC faite par la société est-elle exacte ? ou bien les 12 derniers mois à prendre en compte sont-ils du 01/03/2000 au 28/02/2001 (date de ma mise à pieds) ?

Les ASSEDIC m’écrivent ceci par courriel :
« La prime exceptionnelle a été versée en dehors de la période de référence calcul (12 mois civils précédent le dernier jour travaillé payé dans la société, donc la période du 01/12/1999 au 30/11/2000) utilisée pour calculer votre allocation. Nous ne pouvons donc la prendre en compte pour revoir le montant de votre allocation. » Est-ce exact ?

Cependant, cette prime exceptionnelle versée en décembre 2008 (concernant donc l'année entière 2008 – 01/01/2008 au 31/12/2008), ne doit-elle pas être proratisée pour le calcul du SJR soit 11/12 ème (01/01/2008 au 30/11/2008) du montant de la prime exceptionnelle pour la période de référence allant du 01/12/2007 au 30/11/2008 et doit-elle être intégrée dans le SJR ?

Bien cordialement. Merci pour vos réponses.
A voir également:

2 réponses

bonsoir Cb

2000 ou 2008? car nous sommes en 2009!

Sur le plan du principe, Les 12 mois concernés sont bien ceux précédant le dernier jour A LA FOIS TRAVAILLE ET PAYE, donc sans comprendre Décembre.
Toutefois, s'agissant d'une prime exceptionnelle relative à l'année (2000 ou 2008), son montant aurait du être porté par l'employeur dans le cadre 7.2 prévu à cet effet et non mélangé avec les salaires percus ensuite.
Ce qui aurait déclenché un prorata pour 11 mois sur 12 de la période de calcul.
A mon avis le problème vient de là.
Une attestation ASSEDIC rectifiée par l'employeur à ta demande (sous menace même de bluff de saisir les prud'hommes) devrait sans doute régler le problème.
Bon courage et bonne chance.

Cornil :Vieux syndicaliste de droit privé, vieux "routier" bénévole du droit du travail, et des forums à ce sujet, mais qui n'y reste que si la discussion reste courtoise et argumentée. Les forums ne sont pas à mon avis un "SVP JURIDIQUE GRATUIT" ne méritant même pas retour, et doivent rester sur le terrain de la convivialité, ce qui implique pour moi à minima d'accuser réception à l'internaute qui y a répondu. Qu'il sache que son intervention n'est pas tombée aux oubliettes (merci, c'est en plus!). Ingénieur informaticien de profession (en préretraite)
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Bonjour Cornil. Merci pour ta réponse. En préambule, je voulais te dire :

1. J’ai été licencié pour un motif scandaleux avec à l’appui, de faux témoignages de salariés.
2. Par Jugement du 13/09/2002 le conseil des prud’hommes condamne la société pour procédure abusive et ordonne l’exécution provisoire de la décision à me verser la somme de 50.374,19 Euros (3 mois de préavis – Tous les congés payés jusqu’à la fin de préavis - Une indemnité légale de licenciement - Une indemnité pour licenciement abusif - L’article 700). Ainsi que cette prime exceptionnelle.
3. La société à porter plainte auprès du Procureur de la République avec constitution de partie civile « des chefs de vol, tentative de vol, abus de confiance, faux témoignage, escroquerie au jugement » et après enquête d’un Magistrat, j’ai eu une « Ordonnance de non lieu ».
4. La société a fait appel puis est allé en Cassation et s’est fait « jeter ».
5. Par Jugement du 06/11/2008 la Cour d’Appel confirme le Jugement des Prud’hommes et condamne la société à me verser en plus la somme de 60.000,00 Euros en dommages pour procédure abusive. Somme payée par les AGS.
6. La société en question a fait une faillite frauduleuse il y a 3 ans.

Voilà pour l’historique de 6 ans de procédure.

Si j’ai bien compris de ton message :

1. Le dernier jour de travail est donc bien le 18/12/2000 (maladie le 19/12/2000) et non au moment de ma mise à pieds le 28/02/2001 alors même que la société m’a intégralement payé jusqu’au 28/02/2001 y compris les congés payés jusqu’à cette date.
2. Donc, le (Cadre 7) Salaires des 12 derniers mois civils précèdent le dernier jour travaillé et payé le 18/12/2000, sont bien du 01/12/1999 au 30/11/2000.
3. Cependant, cette prime exceptionnelle versée en décembre 2000 et non 2008 comme indiqué par erreur (concernant donc l'année entière 2000 – 01/01/2000 au 31/12/2000), doit être proratisée pour le calcul du SJR soit 11/12 ème (01/01/2000 au 30/11/2000) du montant de la prime exceptionnelle pour la période de référence allant du 01/12/2000 au 30/11/2000 et doit-elle être intégrée dans le SJR.

Jusque là, ai-je bien compris ? Maintenant, sais-tu comment est calculé le SJR par les ASSEDIC ?

Pour les faux témoignages je pense porter plainte auprès du Procureur de la République à mon tour car, un ancien salarié, licencié m’a confirmé ces faux témoignages et est prêt à témoigner. Qu’en penses-tu ?
Je te remercie pour ton aide précieuse et je te souhaite une très bonne préretraite. Profites en bien, il y a des tas de choses à faire et croque la vie à pleine dents.
Bien cordialement et bon dimanche.
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