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6 réponses
Bonsoir Coco (j'aurais préféré que cela fut Corinne...)
Je continue donc mon oeuvre de sape...
Il y a peu d'années en arrière existait une très (trop) grande diversité dans les corps de direction selon les établissements envisagés (établissements sanitaires, médico-sociaux, sociaux...) Il existait des DES, des DESS, des DESMS...les DH étant à part, considérés un peu comme un corps supérieur et voie royale dans la formation à l'ENSP.
Déjà à l'époque, on notait un réel désistement et un désintérêt pour la fonction de direction des maisons de retraite (travail effectivement très difficile, directeurtrès isolé), ce qui a amené à la revalorisation statutaire et la création du corps des DESS. Mais ce statut nouveau n'avait cependant pas réussi à faire infléchir le désintérêt constaté.
Or, on constatait un accroissement du besoin de prise en charge des personnes âgées (qui va d'ailleurs en s'accentuant de façon quasi exponentielle) et également une nécessité d'une réforme hospitalière dans le contexte d'une explosion des dépenses de santé, associé finalement à un élément favorable pour une mutation envisageable : celui de la prévision d'un départ massif en retraite des DH (40% du corps entre 2010/2015).
En 2007 (un décret de décembre 2007 mais je ne me rappelle plus le jour), un effort d'uniformisation et de fusion est opéré par la création du corps que l'on appelle usuellement D3S : directeur des établissement sanitaires, sociaux et médico-sociaux DESSMS) avec une revalorisation de carrière particulièrement importante puisque ce statut nouveau se rapprochait du coup de celui de DH (qui est considéré comme un corps de catégorie A+ permettant un détachement dans les corps de l'ENA et des Administrateurs territoriaux).
En effet, le corps nouveau, outre les avantages en nature (logement de fonction,gratuité des dépenses d'électricité, de chauffage), les primes importantes désormais, présentait une grille indiciaire revue à la hausse :
indice brut de début : 419. Promotion de grade en hors classe au bout de 5 ans. Echelle-lettre B3 (comme les DH) pour les emplois fonctionnels.
S'agissant de votre cas particulier, quels avantages, outre ce que je viens d'exposer?
D'abord, il s'agit d'un concours tout récent, peu connu encore
Ensuite, en tant qu'agent non titulaire, vous pouvez le passer (il faut seulement 4 ans de service public) en interne.
Le dernier concours comptait 170 inscrits (vous savez bien que ce nombre est largement diminué si l'on compte ceux qui réellement viennent composer) pour 45 places et à l'oral, c'est 1,3 chance sur deux de réussir.
Ensuite si vous réussissez, vous conservez, lors de la nomination dans le corps, l'indice que vous aviez en tant que conrtractuelle.
A la sortie de l'école également, vous avez la possibilité de postuler certes sur une chefferie d'établissement social et médico-social, mais également sur un poste de Directeur-Adjoint en hôpital.
Dans l'évolution des choses, je suis totalement convaincu que dans peu de temps, il y aura une fusion de l'ensemble de ces corps avec celui de DH. La preuve : le SNCH va prochainement changer sa dénomination en Syndicat national des managers hospitaliers pour tenir compte de l'arrivée de plus en plus massive de directeurs d'établissements sociaux et médoco-sociaux.
Enfin, encore un signe évident : j'ai vu récemment sur le journal officiel un directeur de ces catégories se faire détacher comme sous-préfet, apanage réservé jusqu'à présent qu'aux DH.
Alors, toujours pas de réaction de votre part? Je vous verrais bien pourtant, par la suite, avec une casquette bleue et des feuilles de chêne...(corps des sous-préfets)
Amicalement
Je continue donc mon oeuvre de sape...
Il y a peu d'années en arrière existait une très (trop) grande diversité dans les corps de direction selon les établissements envisagés (établissements sanitaires, médico-sociaux, sociaux...) Il existait des DES, des DESS, des DESMS...les DH étant à part, considérés un peu comme un corps supérieur et voie royale dans la formation à l'ENSP.
Déjà à l'époque, on notait un réel désistement et un désintérêt pour la fonction de direction des maisons de retraite (travail effectivement très difficile, directeurtrès isolé), ce qui a amené à la revalorisation statutaire et la création du corps des DESS. Mais ce statut nouveau n'avait cependant pas réussi à faire infléchir le désintérêt constaté.
Or, on constatait un accroissement du besoin de prise en charge des personnes âgées (qui va d'ailleurs en s'accentuant de façon quasi exponentielle) et également une nécessité d'une réforme hospitalière dans le contexte d'une explosion des dépenses de santé, associé finalement à un élément favorable pour une mutation envisageable : celui de la prévision d'un départ massif en retraite des DH (40% du corps entre 2010/2015).
En 2007 (un décret de décembre 2007 mais je ne me rappelle plus le jour), un effort d'uniformisation et de fusion est opéré par la création du corps que l'on appelle usuellement D3S : directeur des établissement sanitaires, sociaux et médico-sociaux DESSMS) avec une revalorisation de carrière particulièrement importante puisque ce statut nouveau se rapprochait du coup de celui de DH (qui est considéré comme un corps de catégorie A+ permettant un détachement dans les corps de l'ENA et des Administrateurs territoriaux).
En effet, le corps nouveau, outre les avantages en nature (logement de fonction,gratuité des dépenses d'électricité, de chauffage), les primes importantes désormais, présentait une grille indiciaire revue à la hausse :
indice brut de début : 419. Promotion de grade en hors classe au bout de 5 ans. Echelle-lettre B3 (comme les DH) pour les emplois fonctionnels.
S'agissant de votre cas particulier, quels avantages, outre ce que je viens d'exposer?
D'abord, il s'agit d'un concours tout récent, peu connu encore
Ensuite, en tant qu'agent non titulaire, vous pouvez le passer (il faut seulement 4 ans de service public) en interne.
Le dernier concours comptait 170 inscrits (vous savez bien que ce nombre est largement diminué si l'on compte ceux qui réellement viennent composer) pour 45 places et à l'oral, c'est 1,3 chance sur deux de réussir.
Ensuite si vous réussissez, vous conservez, lors de la nomination dans le corps, l'indice que vous aviez en tant que conrtractuelle.
A la sortie de l'école également, vous avez la possibilité de postuler certes sur une chefferie d'établissement social et médico-social, mais également sur un poste de Directeur-Adjoint en hôpital.
Dans l'évolution des choses, je suis totalement convaincu que dans peu de temps, il y aura une fusion de l'ensemble de ces corps avec celui de DH. La preuve : le SNCH va prochainement changer sa dénomination en Syndicat national des managers hospitaliers pour tenir compte de l'arrivée de plus en plus massive de directeurs d'établissements sociaux et médoco-sociaux.
Enfin, encore un signe évident : j'ai vu récemment sur le journal officiel un directeur de ces catégories se faire détacher comme sous-préfet, apanage réservé jusqu'à présent qu'aux DH.
Alors, toujours pas de réaction de votre part? Je vous verrais bien pourtant, par la suite, avec une casquette bleue et des feuilles de chêne...(corps des sous-préfets)
Amicalement
S'agissant de la 1ère question, la réponse est non puisqu'une décision du Conseil d'Etat est intervenue sur le sujet récemment. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de donner les références de cette décision sur ce même site, dans un post intitulé 'contractuels fonction publique hospitalière'.
Sus ce même post, un représentant syndical répond excellement à toutes les questions posées.
Pour ce qui concerne le master, je suppose que vous voulez parler de master2, auquel cas, bien sûr, vous pouvez demander par le biais de la VAE, que vous soit reconnu ce niveau. Mais ce qu'il faut savoir c'est que l'expérience et les acquis doivent coïncider avec chaque matière enseignée, ce qui signifie que l'on peut ne vous reconnaître qu'une partie du diplôme et le reste des matières doit être passé à l'examen .
Enfin, pour votre avancement, c'est uniquement la négociation qui prime. À titre d'exemple, j'ai pu recruter une jeune fille Sup de Co + 2 autres diplômes de 3ème cycle - dont Master2 DRH - au 9ème échelon du grade d'Attaché.
Sus ce même post, un représentant syndical répond excellement à toutes les questions posées.
Pour ce qui concerne le master, je suppose que vous voulez parler de master2, auquel cas, bien sûr, vous pouvez demander par le biais de la VAE, que vous soit reconnu ce niveau. Mais ce qu'il faut savoir c'est que l'expérience et les acquis doivent coïncider avec chaque matière enseignée, ce qui signifie que l'on peut ne vous reconnaître qu'une partie du diplôme et le reste des matières doit être passé à l'examen .
Enfin, pour votre avancement, c'est uniquement la négociation qui prime. À titre d'exemple, j'ai pu recruter une jeune fille Sup de Co + 2 autres diplômes de 3ème cycle - dont Master2 DRH - au 9ème échelon du grade d'Attaché.
Bonjour Michter2,
Je vous remercie pour votre prompte réponse qui conforte ma position. Cependant, s'agissant de la formation de master2, je souhaite la suivre par la voie classique et non par celle de la VAE (qui me semble chronophage).
Ma question était de savoir si après l'obtention de ce troisième cycle il y aurait une possibilité de titularisation sur titre.
Merci de m'éclairer. Cordialement,
Coco
Je vous remercie pour votre prompte réponse qui conforte ma position. Cependant, s'agissant de la formation de master2, je souhaite la suivre par la voie classique et non par celle de la VAE (qui me semble chronophage).
Ma question était de savoir si après l'obtention de ce troisième cycle il y aurait une possibilité de titularisation sur titre.
Merci de m'éclairer. Cordialement,
Coco
Bonjour Mitchter2,
Je vous remercie de votre réponse qui donne à réfléchir. Cependant, si je peux me permettre une suggestion à la FPH ou au CNG, ce serait de professionaliser les concours pour le corps administratif de catégorie A. En effet, ces concours comprennent un nombre important de matières tant à l'écrit qu'à l'oral qui revêtent un caractère accadémique. Ce qui ne profite guère à la FPH puisqu'à l'issue de l'admission déclarée, le lauréat doit encore suivre une formation de 2 ans à l'EHESP de Rennes, pour ce qui est du corps des directeurs.
Or on a constaté qu'aujourd'hui l'hopital a besoin de vrais gestionnaires. A l'instar de la FPE (Education Nationale - concours de chef d'établissement), ces concours pourraient comporter une matière à l'écrit portant sur une étude de cas relative aux problématiques de l'hopital ; et une matière à l'oral portant sur un entretien avec le jury notamment une présentation du candidat suivie d'une discussion. En amont, tout candidat qui s'inscrirait à ces concours devrait accompagner leur dossier d'un rapport sur les valeurs de l'hopital, les problématiques actuelles et les atendus ainsi que ses motivations profondes. Une formation de préparation au concours, dispensée par les acteurs de la FPH, devrait être obligatoire et gratuite pour tous les candidats inscrits. Cette formation, en présentiel, serait dispensée dans l'ensemble des départements français y compris les outre-mer à raison de 2 demi-journées par semaine, samedi matin compris, pour ce qui est de l'épreuve d'admissibilité. Les candidats admissibles se verraient, dans chaque département, formés de façon intentive et efficiente, à l'épreuve orale. Tous les écueils de ces épreuves devraient être abordés et testés avec les candidats sur la base d'épreuves de "concours blancs". Ce système reviendrait moins cher à l'Etat et serait garant de plus de réussite pour les candidats et un gain de temps pour les parties.
Certaines matières comme le droit hospitalier peut être dispensée en formation continue professionnelle. Il me semble aujourd'hui et demain que l'hôpital n'a pas besoin que de juristes qu'il faille former à la gestion pendant 2 ans et plus (sans vouloir froisser personne). L'EHESP pourrait s'étendre dans plusieurs départements, pour ce versant formation "préparation aux concours" et conserver le site de Rennes pour ses autres volets.
Cela aura le mérite d'attirer plus de candidats vers cette FP.
Merci BEAUCOUP pour tous les renseignements que vous m'avez apportés.
Cordialement,
Coco
Je vous remercie de votre réponse qui donne à réfléchir. Cependant, si je peux me permettre une suggestion à la FPH ou au CNG, ce serait de professionaliser les concours pour le corps administratif de catégorie A. En effet, ces concours comprennent un nombre important de matières tant à l'écrit qu'à l'oral qui revêtent un caractère accadémique. Ce qui ne profite guère à la FPH puisqu'à l'issue de l'admission déclarée, le lauréat doit encore suivre une formation de 2 ans à l'EHESP de Rennes, pour ce qui est du corps des directeurs.
Or on a constaté qu'aujourd'hui l'hopital a besoin de vrais gestionnaires. A l'instar de la FPE (Education Nationale - concours de chef d'établissement), ces concours pourraient comporter une matière à l'écrit portant sur une étude de cas relative aux problématiques de l'hopital ; et une matière à l'oral portant sur un entretien avec le jury notamment une présentation du candidat suivie d'une discussion. En amont, tout candidat qui s'inscrirait à ces concours devrait accompagner leur dossier d'un rapport sur les valeurs de l'hopital, les problématiques actuelles et les atendus ainsi que ses motivations profondes. Une formation de préparation au concours, dispensée par les acteurs de la FPH, devrait être obligatoire et gratuite pour tous les candidats inscrits. Cette formation, en présentiel, serait dispensée dans l'ensemble des départements français y compris les outre-mer à raison de 2 demi-journées par semaine, samedi matin compris, pour ce qui est de l'épreuve d'admissibilité. Les candidats admissibles se verraient, dans chaque département, formés de façon intentive et efficiente, à l'épreuve orale. Tous les écueils de ces épreuves devraient être abordés et testés avec les candidats sur la base d'épreuves de "concours blancs". Ce système reviendrait moins cher à l'Etat et serait garant de plus de réussite pour les candidats et un gain de temps pour les parties.
Certaines matières comme le droit hospitalier peut être dispensée en formation continue professionnelle. Il me semble aujourd'hui et demain que l'hôpital n'a pas besoin que de juristes qu'il faille former à la gestion pendant 2 ans et plus (sans vouloir froisser personne). L'EHESP pourrait s'étendre dans plusieurs départements, pour ce versant formation "préparation aux concours" et conserver le site de Rennes pour ses autres volets.
Cela aura le mérite d'attirer plus de candidats vers cette FP.
Merci BEAUCOUP pour tous les renseignements que vous m'avez apportés.
Cordialement,
Coco
Vous avez ouvert un débat de fond sur le sujet.
La formation, qui est de 27 mois (13 à l'école et 14 en stages hospitaliers) a pour but en principe de former de généralistes puisqu'un Directeur est censé pouvoir être DAF, DRH, DSE, DAG, DAM...etc.
Il est vrai que pour le concours externe, 85 % en moyenne des reçus sortent des IEP ou Sciences Po Paris avec Prépa ENA. D'aileurs, quand les résultats du concours de l'ENA sont donnés, on assiste à des désistements pour justement intégrer l'ENA. Le concours commence pourtant à changer puisque lors des épreuves juridiques, il n'est plus demandé aux candidats de rédiger une dissertation juridique mais de traiter plusieurs sujets. De même, à l'oral, l'épreuve de culture générale comporte une mise en situation.
Rien n'est parfait dans les systèmes de concours, quelque soit la fonction publique concernée : par exemple le concours des IRA nouveau (cela date de cette année) exige à l'oral à la place de l'épreuve de culture générale, que le candidat se présente et expose ses motivations; il n'y aura plus de classement à la sortie des IRA et il appartiendra aux candidats de se vendre aux différentes administrations d'affectation.
On s'oriente pour le concours de D.H vers l'établissement d'une liste d'aptitude à l'issue du concours, à l'instar de celle qui existe dans la FPT. Mais l'on constate que pour les Attachés territoriaux par exemple pour lesquels est instaurée cette liste d'aptitude, certains lauréats perdent le bénéfice du concours pour n'avoir pas trouvé un poste dans les délais de validité du concours.
Enfin, toujouirs pour la FPH, il est envisagé de recourir à des DH contractuels...cela signifie bien que les choses changent...
Forcément la révision générale des politiques publiques (RGPP) entraîne obligatoirement une réflexion et une future et proche réforme de la fonction publique.
La formation, qui est de 27 mois (13 à l'école et 14 en stages hospitaliers) a pour but en principe de former de généralistes puisqu'un Directeur est censé pouvoir être DAF, DRH, DSE, DAG, DAM...etc.
Il est vrai que pour le concours externe, 85 % en moyenne des reçus sortent des IEP ou Sciences Po Paris avec Prépa ENA. D'aileurs, quand les résultats du concours de l'ENA sont donnés, on assiste à des désistements pour justement intégrer l'ENA. Le concours commence pourtant à changer puisque lors des épreuves juridiques, il n'est plus demandé aux candidats de rédiger une dissertation juridique mais de traiter plusieurs sujets. De même, à l'oral, l'épreuve de culture générale comporte une mise en situation.
Rien n'est parfait dans les systèmes de concours, quelque soit la fonction publique concernée : par exemple le concours des IRA nouveau (cela date de cette année) exige à l'oral à la place de l'épreuve de culture générale, que le candidat se présente et expose ses motivations; il n'y aura plus de classement à la sortie des IRA et il appartiendra aux candidats de se vendre aux différentes administrations d'affectation.
On s'oriente pour le concours de D.H vers l'établissement d'une liste d'aptitude à l'issue du concours, à l'instar de celle qui existe dans la FPT. Mais l'on constate que pour les Attachés territoriaux par exemple pour lesquels est instaurée cette liste d'aptitude, certains lauréats perdent le bénéfice du concours pour n'avoir pas trouvé un poste dans les délais de validité du concours.
Enfin, toujouirs pour la FPH, il est envisagé de recourir à des DH contractuels...cela signifie bien que les choses changent...
Forcément la révision générale des politiques publiques (RGPP) entraîne obligatoirement une réflexion et une future et proche réforme de la fonction publique.
Bonjour,
En effet, vos informations confortent ma position sur le sujet de la réforme de la FP dans le cadre de la RGPP. Aussi, les grandes écoles forment des gestionnaires généralistes et des gestionnaires spécialistes. Le niveau de formation dispensée est un niveau expert. Cette expertise peut être mise à profit des établissemments publics et de la FP. Néanmoins, des formations spécifiques à l'hopital (connaissance de l'environnement, les enjeux en fonction du domeine etc...) pourront être dispensées tout au long de la vie professionnelle aux futurs directeurs de la FPH.
Imposer une formation de 27 mois sur la gestion de l' hopital à des gestionnaires généralistes ou spécialistes témoigne d'une aberration dans un contexte de rationaliser des coûts et de crise économique grave. Il peut y avoir redondance d'apprentissage. Ce qui pourrait décourager les lauréats et conduire ainsi à d'important désistement en cours de formation. Les savoirs et compétences de ces gestionnaires issus des grandes écoles peuvent très bien être adaptés à la gestion de l'hopital ou d'une structure sanitaire, sociale et médico-sociale, une fois cernées les problématiques spécifiques du secteur. Dans la mesure où ces formations (des grandes écoles) prennent en compte la gestion dans le public et l'administration.
Enfin, je reviens sur les épreuves orales (une seule et non 3 comme actuellement) des concours de directeurs qui pourraient très bien prendre la forme d'un entretien d'embauche visant les motivations du candidat, ses connaissances de la fonction et des missions futures et l'approche de l'environnement de l'hopital.
Le reste des matières comme finances publiques, législation de la Sécurité Sociale, responsabilité administrative et autres peuvent faire l'objet de formation continue professionnelle.
Cette configuration serait plus économique pour l'Etat mais également pour les candidats.
Merci de bien vouloir prendre en considération ces propositions. Et encore merci de vos précieuses informations.
Cordialement,
Coco
En effet, vos informations confortent ma position sur le sujet de la réforme de la FP dans le cadre de la RGPP. Aussi, les grandes écoles forment des gestionnaires généralistes et des gestionnaires spécialistes. Le niveau de formation dispensée est un niveau expert. Cette expertise peut être mise à profit des établissemments publics et de la FP. Néanmoins, des formations spécifiques à l'hopital (connaissance de l'environnement, les enjeux en fonction du domeine etc...) pourront être dispensées tout au long de la vie professionnelle aux futurs directeurs de la FPH.
Imposer une formation de 27 mois sur la gestion de l' hopital à des gestionnaires généralistes ou spécialistes témoigne d'une aberration dans un contexte de rationaliser des coûts et de crise économique grave. Il peut y avoir redondance d'apprentissage. Ce qui pourrait décourager les lauréats et conduire ainsi à d'important désistement en cours de formation. Les savoirs et compétences de ces gestionnaires issus des grandes écoles peuvent très bien être adaptés à la gestion de l'hopital ou d'une structure sanitaire, sociale et médico-sociale, une fois cernées les problématiques spécifiques du secteur. Dans la mesure où ces formations (des grandes écoles) prennent en compte la gestion dans le public et l'administration.
Enfin, je reviens sur les épreuves orales (une seule et non 3 comme actuellement) des concours de directeurs qui pourraient très bien prendre la forme d'un entretien d'embauche visant les motivations du candidat, ses connaissances de la fonction et des missions futures et l'approche de l'environnement de l'hopital.
Le reste des matières comme finances publiques, législation de la Sécurité Sociale, responsabilité administrative et autres peuvent faire l'objet de formation continue professionnelle.
Cette configuration serait plus économique pour l'Etat mais également pour les candidats.
Merci de bien vouloir prendre en considération ces propositions. Et encore merci de vos précieuses informations.
Cordialement,
Coco
Au fait, pourquoi ne passez-vous pas le concours de Dh en interne puisque vous avez largement le niveau et l'ancienneté nécessaire?
Je vous y engage fortement d'autant plus que je peux vous assurer de l'intérêt d'un tel mêtier.
Bien cordialement.
Je vous y engage fortement d'autant plus que je peux vous assurer de l'intérêt d'un tel mêtier.
Bien cordialement.
Bonjour,
Je vous remercie de cette exhortation flateuse. Je suis absolument convaincue de l'intérêt de ce métier. C'est en effet un métier passionnant et enrichissant. Toutefois, comme je le soulignais dans mes précédents messages, les concours de DH et de DESMS comportent de nombreuses matières (6 au total) académiques. Ce qui peut paraître rédhibitoire.
Néanmoins cela nécessite un investissement personnel important pour intégrer l'ensemble des programmes et un coût financier. L'accompagnement pédagogique actuel est insuffisant. Le candidat a le choix entre une préparation en cours présentiels après admission au concours d'entrée ou une préparation par correspondance. Cette dernière s'effectue sous la forme d'envoie de cours en abondance et de devoirs à expédier à l'EHESP. Le candidat est abreuvé de polycopiés. Les corrections des devoirs ne sont pas assez commentées et détaillées. Le candidat ne recoit pas les conseils nécessaires à une amélioration continue de ses copies.
Je suis convaincue que les anciens de l'EHESP actuellemnt en poste sur le terrain pourraient se constitués en réseau d'accompagnement pédagique réparti par unités départementales. Ce qui permettrait d'avoir, dans chaque département, une préparation en présentiel à ces concours. Cette préparation essentielle comporterait des concours blancs (écrit comme oral).
Par ailleurs, vous comprendrez que les candidats déjà en poste, à des fonctions à fortes responsabilités, voient leur marge de manoeuvre réduite en termes de mobilsation. Pour ma part, je suis responsable d'une structure médico-sociale. J'ai pour mission de concevoir des projets, de les piloter et de coordonner des actions sur le terrain. En outre, j'assure l'interface entre les tutelles (ARH, Sécurité Sociale et DASS/Préfecture) et les partenaires du réseau. J'ai également à charge la gestion d'hommes tous aussi différents les uns que les autres.
J'aspire effectivement à embrasser une carrière de DH ou DESMS. Maintenant, à charge pour moi de m'organiser en fonction des moyens qui sont me sont alloués, pour réaliser ce voeu qui me tient à coeur.
Cordialement,
Coco
Je vous remercie de cette exhortation flateuse. Je suis absolument convaincue de l'intérêt de ce métier. C'est en effet un métier passionnant et enrichissant. Toutefois, comme je le soulignais dans mes précédents messages, les concours de DH et de DESMS comportent de nombreuses matières (6 au total) académiques. Ce qui peut paraître rédhibitoire.
Néanmoins cela nécessite un investissement personnel important pour intégrer l'ensemble des programmes et un coût financier. L'accompagnement pédagogique actuel est insuffisant. Le candidat a le choix entre une préparation en cours présentiels après admission au concours d'entrée ou une préparation par correspondance. Cette dernière s'effectue sous la forme d'envoie de cours en abondance et de devoirs à expédier à l'EHESP. Le candidat est abreuvé de polycopiés. Les corrections des devoirs ne sont pas assez commentées et détaillées. Le candidat ne recoit pas les conseils nécessaires à une amélioration continue de ses copies.
Je suis convaincue que les anciens de l'EHESP actuellemnt en poste sur le terrain pourraient se constitués en réseau d'accompagnement pédagique réparti par unités départementales. Ce qui permettrait d'avoir, dans chaque département, une préparation en présentiel à ces concours. Cette préparation essentielle comporterait des concours blancs (écrit comme oral).
Par ailleurs, vous comprendrez que les candidats déjà en poste, à des fonctions à fortes responsabilités, voient leur marge de manoeuvre réduite en termes de mobilsation. Pour ma part, je suis responsable d'une structure médico-sociale. J'ai pour mission de concevoir des projets, de les piloter et de coordonner des actions sur le terrain. En outre, j'assure l'interface entre les tutelles (ARH, Sécurité Sociale et DASS/Préfecture) et les partenaires du réseau. J'ai également à charge la gestion d'hommes tous aussi différents les uns que les autres.
J'aspire effectivement à embrasser une carrière de DH ou DESMS. Maintenant, à charge pour moi de m'organiser en fonction des moyens qui sont me sont alloués, pour réaliser ce voeu qui me tient à coeur.
Cordialement,
Coco
Bravo, vous êtes mûre et vos réticences ne sont que des signes de votre appréhension...
Vous avez un diplôme d'enseignement supérieur et vous pouvez passer le concours en interne.
J'avais, il y a quelques années, une collaboratrice ADCH qui n'avait aucun diplôme et que j'ai poussée et suivie dans ses révisions, dans ses devoirs durant toute sa préparation, jusqu'au concours.
Je l'ai obligée à se présenter au concours d'AAH ( qu'elle avait brillamment réussi) en galop d'essai pour arriver au concours de DH qu'elle a réussi dans les 5 premiers en interne.
Tout cela pour dire qu'elle est partie de bien plus bas que vous et je peux vous assurer, puisqu'elle travaillait à la DRH avec moi, qu'elle ne travaillait pas son concours sur le temps de travail mais chez elle le soir, seule sur des cours par correspondance, durant des jours, des semaines certes, mais avec volonté et détermination...et succès.
Elle compte parmi mes collègues : elle en est fière et moi aussi.
Par contre je reviendrais à un autre moment pour vous donner mon avis sur le concours de DESMS
Vous avez un diplôme d'enseignement supérieur et vous pouvez passer le concours en interne.
J'avais, il y a quelques années, une collaboratrice ADCH qui n'avait aucun diplôme et que j'ai poussée et suivie dans ses révisions, dans ses devoirs durant toute sa préparation, jusqu'au concours.
Je l'ai obligée à se présenter au concours d'AAH ( qu'elle avait brillamment réussi) en galop d'essai pour arriver au concours de DH qu'elle a réussi dans les 5 premiers en interne.
Tout cela pour dire qu'elle est partie de bien plus bas que vous et je peux vous assurer, puisqu'elle travaillait à la DRH avec moi, qu'elle ne travaillait pas son concours sur le temps de travail mais chez elle le soir, seule sur des cours par correspondance, durant des jours, des semaines certes, mais avec volonté et détermination...et succès.
Elle compte parmi mes collègues : elle en est fière et moi aussi.
Par contre je reviendrais à un autre moment pour vous donner mon avis sur le concours de DESMS
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Bonjour, Michter
Je viens de passer le concours d'aah ; 15 postes en interne au niveau national....j'ai échoué avec un 12 synthese et 10 législation sociale. Il fallait 194 et j'ai eu 188
Je me demande si je vais le repasser dh il y eu 18 postes D3S 50, ou alors j'ai pas le niveau je ne sais plus quoi faire ?
Que me conseillez vous ?
Merci par avance
Erica
Je viens de passer le concours d'aah ; 15 postes en interne au niveau national....j'ai échoué avec un 12 synthese et 10 législation sociale. Il fallait 194 et j'ai eu 188
Je me demande si je vais le repasser dh il y eu 18 postes D3S 50, ou alors j'ai pas le niveau je ne sais plus quoi faire ?
Que me conseillez vous ?
Merci par avance
Erica
8 juin 2009 à 17:50
Je suis ravie de tout cet enseignement. Mon interet porte sur le DESMS vu que j'exerce deja dans le domaine du medico-social. En effet, le reseau dont j'assure la gestion et la co-animation est centré sur les addictions. Mais ceci étant, le ministère cherche en priorite a combler des places de chefs d'établissements sociaux (de type ehpad). Donc l'entretien avec le jury serait concentré sur la recherche de qualités propres a la gestion de ces publics vulnérables.
Bien que le milieu des personnes agees me soit inconnu, je pense pouvoir m'en sortir en portant une réflexion sur le sujet bien en amont.
Encore merci pour ces riches informations et votre precieux soutien.
Cordialement,
Coco (pour un prénom féminin signifiant "peuple vicorieux" et pas Corinne) . A bientot