Droit de preemption

olivier - 9 avril 2009 à 20:47
dominiquecaen Messages postés 1472 Date d'inscription vendredi 18 janvier 2008 Statut Membre Dernière intervention 14 juin 2016 - 9 avril 2009 à 22:21
Bonjour,
ma maison a ete estimé par 4 agences au prix de 280 mil euros à 300 mil euros et mise en vitrine a ce prix ce pendant j'ai trouvé un acquereur qui nous a fait une proposition de 206 mil euros et que nous avons accepté , la mairie suite au droit de premption nous a demandé de vouloir visiter la maison et de faire une estimation par un expert car elle estime que l'ecart du prix acheté en 2002 et le prix de vente actuel est trop important , comment m'opposé à leur demarche et est ce que je peut faire expertiser le prix de la valeur de la maison par un professionnel pour contredir l'expertise faite par la mairie?
MERCI DE VOS REPONSES
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2 réponses

Marie S Messages postés 7778 Date d'inscription lundi 9 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 juillet 2009 5 795
9 avril 2009 à 20:51
Vous ne pouvez pas vous opposer au droit de préemption de la mairie (DPU).
La commune peut manifester sa volonté d'exercer son droit de préemption mais à un prix inférieur à celui demandé. Elle doit alors engager une procédure de fixation du prix auprès du tribunal de grande instance.
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dominiquecaen Messages postés 1472 Date d'inscription vendredi 18 janvier 2008 Statut Membre Dernière intervention 14 juin 2016 1 228
9 avril 2009 à 22:21
Bonjour,

Vous pouvez vous opposer à cette préemption nous sommes en démocratie, n'en déplaise à certains......

Dans un premier temps, la commune à l'obligation de motivation sa décision, conformément à la loi du 11 juillet 1979, et la jurisprudence administrative exerce un contrôle rigoureux.

En toute hypothèse, la décision de préemption est un acte UNILATERAL qui à la fois manifeste la volonté de la mairie, mais vous avez toujours le droit de refuser la vente, en estimant le prix trop bas. (Code de l'urbanisme, art. R. 213-9),

Le vendeur dispose d'un nouveau délai de deux mois, pour indiquer que vous n'êtes pas d'accord sur ce nouveau prix proposé et vous demandé que le prix soit fixé par le juge de l'expropriation, (C. Urb. art. 213-10 du code l'urbanisme).

Remarquons que le silence marqué du propriétaire dans le délai de deux mois équivaut à une renonciation de vendre.

Vous pouvez introduire un recours pour excès de pouvoir, malheureusement, devant ce genre de situation, les usagers de l'administration, ont une attitude trop passive, en méconnaissance de leurs droits.

Bon courage,
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