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2 réponses
Bonjour,
Difficile, vu d'ici, de vous donner des idées : il manque trop d'éléments. Vous avez visiblement beaucoup réfléchi mais je crois qu'une consultation chez un professionnel (notaire, gestionnaire de patrimoine) ne sera pas superflue.
Je vais vous donner un exemple.
Quand vous dites " Lui, héritant déjà de la totalité de mes biens, [...]" : ce n'est pas obligatoirement vrai. S'il existe dans vos biens propres des biens mobiliers et immobiliers que vous avez reçus de vos parents par donation ou succession et si ces biens figurent encore dans votre succession, vos frères et sœurs (ou leurs descendants, vous parlez de neveux) en recueillent la moitié (si aucune disposition n'est prise).
Vous voulez, si vous décédez la première, protéger votre mari, peut-être en lui attribuant (donation, testament) l'usufruit sur vos biens mais tout en préservant vos neveux. Au second décès (celui de votre époux), cela ne va-t'il pas générer des indivisions, source de conflits ?
Votre message témoigne d'une grande lucidité mais je crains que le problème dépasse le cadre d'un forum.
Cordialement.
Difficile, vu d'ici, de vous donner des idées : il manque trop d'éléments. Vous avez visiblement beaucoup réfléchi mais je crois qu'une consultation chez un professionnel (notaire, gestionnaire de patrimoine) ne sera pas superflue.
Je vais vous donner un exemple.
Quand vous dites " Lui, héritant déjà de la totalité de mes biens, [...]" : ce n'est pas obligatoirement vrai. S'il existe dans vos biens propres des biens mobiliers et immobiliers que vous avez reçus de vos parents par donation ou succession et si ces biens figurent encore dans votre succession, vos frères et sœurs (ou leurs descendants, vous parlez de neveux) en recueillent la moitié (si aucune disposition n'est prise).
Vous voulez, si vous décédez la première, protéger votre mari, peut-être en lui attribuant (donation, testament) l'usufruit sur vos biens mais tout en préservant vos neveux. Au second décès (celui de votre époux), cela ne va-t'il pas générer des indivisions, source de conflits ?
Votre message témoigne d'une grande lucidité mais je crains que le problème dépasse le cadre d'un forum.
Cordialement.
Re-bonjour,
En l'absence de descendants ou d'ascendants directs, le conjoint survivant bénéficie de fait d'une réserve héréditaire du quart du patrimoine successoral. On ne peut pas le priver de cette réserve héréditaire mais on peut l'augmenter par l'attribution d'usufruit ou de propriété supplémentaire et c'est là que se pose la question : testament et/ou donation... d'où le recours nécessaire à l'homme de l'art.
Par testament et là, par contre, ce sera nécessaire, vous pourrez donner ce que vous voulez (hors ce quart réservataire) à vos neveux. Il sera au demeurant peut-être judicieux d'attribuer le maximum d'usufruit à votre époux, cela diminuera d'autant la valeur des biens légués à vos neveux, les droits entre parents au 3ème degré étant prohibitifs (55 %).
Enfin je vous parlais de ce quart réservataire revenant à votre mari car, à son décès, il sera transmis à ses enfants. Il pourrait en résulter une indivision entre vos neveux et les enfants de votre mari, indivision pas forcément facile à gérer ou a dénouer.
A mon avis, c'est un paramètre à intégrer dans votre réflexion.
Cordialement.
En l'absence de descendants ou d'ascendants directs, le conjoint survivant bénéficie de fait d'une réserve héréditaire du quart du patrimoine successoral. On ne peut pas le priver de cette réserve héréditaire mais on peut l'augmenter par l'attribution d'usufruit ou de propriété supplémentaire et c'est là que se pose la question : testament et/ou donation... d'où le recours nécessaire à l'homme de l'art.
Par testament et là, par contre, ce sera nécessaire, vous pourrez donner ce que vous voulez (hors ce quart réservataire) à vos neveux. Il sera au demeurant peut-être judicieux d'attribuer le maximum d'usufruit à votre époux, cela diminuera d'autant la valeur des biens légués à vos neveux, les droits entre parents au 3ème degré étant prohibitifs (55 %).
Enfin je vous parlais de ce quart réservataire revenant à votre mari car, à son décès, il sera transmis à ses enfants. Il pourrait en résulter une indivision entre vos neveux et les enfants de votre mari, indivision pas forcément facile à gérer ou a dénouer.
A mon avis, c'est un paramètre à intégrer dans votre réflexion.
Cordialement.
24 mars 2009 à 11:09
Merci pour votre réponse.
Ce que je souhaite, dans mon cas, c'est laisser une part de mon patrimoine (qui n'est pas hyper important), à ma descendance, en l'occurrence, mes neveux, n'ayant pas d'enfants.
Je ne souhaite pas que les enfants de mon mari héritent indirectement de moi au décès de celui-ci, s'il intervient après le mien.
Si je fais un testament pour que mon héritage revienne à mes neveux, tout en offrant la possibilité à mon mari d'avoir plus d'avantages, (comme pour une donation entre époux), il pourra avoir 1/4 en Pleine Propriété et les 3/4 restant en usufruit ?? ou bien 1/3 en PP ou bien encore la totalité en usufruit ??
Je pense aller voir un notaire pour lui exposer le problème, mais des avis complémentaires ne sont pas de refus.
Merci