Assurance vie, peut-on déshériter une fille
letimus
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10 nov. 2008 à 09:33
tevanaa Messages postés 1340 Date d'inscription lundi 1 septembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 12 septembre 2012 - 10 nov. 2008 à 12:18
tevanaa Messages postés 1340 Date d'inscription lundi 1 septembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 12 septembre 2012 - 10 nov. 2008 à 12:18
A voir également:
- Assurance vie, peut-on déshériter une fille
- Assiette fiscale assurance vie - Guide
- Vie maritale - Guide
- Modele testament pour déshériter son conjoint - Guide
- Courrier rachat assurance-vie option fiscale - - Modèles de lettres Patrimoine
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tevanaa
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10 nov. 2008 à 12:18
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L’Assurance-Vie permet de transmettre un patrimoine sans droits de succession ou à moindre coût fiscal, aux héritiers en ligne directe ou indirecte.
Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Le bénéficiaire, quelles que soient la forme et la date de sa désignation, est réputé y avoir eu seul droit à partir du jour du contrat, même si son acceptation est postérieure à la mort de l'assuré.
Le capital ou la rente payables au décès du contractant à un bénéficiaire déterminé ne sont soumis ni aux règles du rapport à succession, ni à celles de la réduction pour atteinte à la réserve des héritiers du contractant.
ces règles ne s'appliquent pas non plus aux sommes versées par le contractant à titre de primes, à moins que celles-ci n'aient été manifestement exagérées eu égard à ses facultés.
Le texte a pour finalité d’empêcher tout assuré de déshériter les siens ou d’échapper à ses créanciers en versant des montants abusifs sur un ou plusieurs contrats d’assurance vie.
les parties lésées pourront toujours invoquer le caractère excessif des primes versées pour les réintégrer dans la succession;
Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Le bénéficiaire, quelles que soient la forme et la date de sa désignation, est réputé y avoir eu seul droit à partir du jour du contrat, même si son acceptation est postérieure à la mort de l'assuré.
Le capital ou la rente payables au décès du contractant à un bénéficiaire déterminé ne sont soumis ni aux règles du rapport à succession, ni à celles de la réduction pour atteinte à la réserve des héritiers du contractant.
ces règles ne s'appliquent pas non plus aux sommes versées par le contractant à titre de primes, à moins que celles-ci n'aient été manifestement exagérées eu égard à ses facultés.
Le texte a pour finalité d’empêcher tout assuré de déshériter les siens ou d’échapper à ses créanciers en versant des montants abusifs sur un ou plusieurs contrats d’assurance vie.
les parties lésées pourront toujours invoquer le caractère excessif des primes versées pour les réintégrer dans la succession;