Licenciement pour faute et maladie

passkill - 6 juin 2008 à 10:32
 Emilie28 - 14 juil. 2008 à 18:38
Bonjour,voila que suite a un arret maladie de 2 semaines du a un etat de fatigue causé par ma maladie de lyme, mon employeur n'a pas arrété d'etre injurieux depuis mon retour.le jour ou il a etait le plus insultant, c'est le jour ou il fallait que je lui pose les congés d'été, là ou il ma repondu d'un mot vulgaire ,suivit de ' tant a pas pris assez du repos pendant ton arret maladie', sur ce j'ai repliqué en lui disant,que je géré pas ma maladie et qu'il n'avait pas en mettre en doute ma parole autant que celle de mon medecin,de la le ton et monté,je lui ai aussi dit que dans des conditions pareil je pensé certainement revenir au 35 h00, vu que j'ai un contrat de 39h et que sur mes fiche de paye est indiqué 35 plus 4h sup, il ma fait venir dans son bureau en me disant de m'assoire ,que c'etait un ordre et que si je ne voulais pas je n'avais qu'a partir, sur ce je suis parti reprendre mon poste,. sur ce sans est suivi un recommandé me disant que je lui avait porté des insultes ,et que cet acte pouvait aller jusqu'au licencement si de tels faits devaient se reproduire, et que c'etait un avertissement ultime.et qu'il voulait effectivement prendre acte de ma demande au 35h voir un temps partiel,,,,de meme je lui ai renvoyé un recommandé lui disant que cette situation avait eté créé par lui meme, et que lui meme m'avait porté atteinte, et qu'il etait dificile de tenir une conversation sans enervement de ça part et qu'il n'etait par rare de voir voler des telephones portable, ou different objet dans l'atelier, et qu'il régné un climat de crainte sur certain menbre du personnel.,cela par la suite c'est arrangé pendant 2 semaines, jusqu'au moment ou j'ai reçu une convocation a la medecine du travail demandé par mon employeur concernant ma maladie de lyme, pour essayer de voir si comme ma maladie est d'ordre neurologique, les produits que j'employé en tant que peintre auto n'agravaient pas mes troubles neurologoques,et que si le moindre petit liens pouvait subsistait il faudrait me declarer inapte a mon poste!!!!! le meme jour j'ai reçu un recommandé me disant qu'a ce jour j'etai mis a pied et de plus me presenter sur le lieu de travail jusqua nouvel ordre de sa part , et de me rendre dans son bureau pour discuter d'un eventuel licenciement, du a une absence du vendredi aprés midi.voila tout j'ai pas encore assisté a la convocation qui est mardi 10 juin, je ne sais plus quoi faire et pensée, si quelqu'un pouvait ,au moins me dire quelques choses; cela me rassurerai peut etre, merci...
je tiens a préciser que je suis en contrat nouvelle embauche depuis janvier 2007, la descision des 35h c'est faite verbalement dans son bureau
dans tout les cas , mon employeur cherche vraiment a ce que je quitte l'entreprise, d'une pour faute, de deux ,pour inaptitude au poste

1 réponse

La rupture au cours des 2 premières années
Pendant les 2 premières années qui suivent sa conclusion, le CNE peut être rompu à l’initiative de l’employeur ou du salarié, dans les conditions suivantes :

NOTIFICATION
La rupture doit être notifiée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ;

PREAVIS
Lorsque l’employeur est à l’initiative de la rupture et sauf faute grave ou force majeure, la présentation de la lettre recommandée fait courir, dès lors que le salarié est présent depuis au moins un mois dans l’entreprise, un préavis. La durée de celui-ci est fixée à au moins deux semaines, dans le cas d’un contrat conclu depuis moins de six mois à la date de la présentation de la lettre recommandée, et à au moins un mois dans le cas d’un contrat conclu depuis au moins six mois ;

INDEMNITE
Lorsqu’il est à l’initiative de la rupture, sauf faute grave, l’employeur doit verser au salarié une indemnité égale à 8 % du montant total de la rémunération brute due au salarié depuis la conclusion du contrat. Cette indemnité n’est soumise ni à l’impôt sur le revenu ni à cotisations sociales.
A cette indemnité versée au salarié s’ajoute une contribution de l’employeur, égale à 2 % de la rémunération brute due au salarié depuis le début du contrat. Cette contribution est recouvrée par les Assédic ; elle est destinée à financer les actions d’accompagnement renforcé du salarié par le service public de l’emploi en vue de son retour à l’emploi. Elle n’est pas considérée comme un élément de salaire au sens de l’article L. 242-1 du code de la sécurité sociale et n’est donc pas soumise à cotisations de sécurité sociale.

Toute contestation portant sur la rupture se prescrit par douze mois à compter de l’envoi de la lettre recommandée notifiant cette rupture. Ce délai n’est opposable au salarié que s’il en a été fait mention dans cette lettre. Si le salarié en CNE bénéficie de la protection spéciale accordée aux représentants du personnel (délégué syndical, membre du comité d’entreprise…), la rupture de son contrat par l’employeur est soumise aux règles particulières prévues par le code du travail, même si elle intervient au cours des deux premières années suivant la conclusion du contrat.
La rupture au terme des 2 premières années
Au terme des deux premières années qui suivent sa conclusion, toute rupture du CNE obéit aux règles fixées par le code du travail (et la convention collective éventuellement applicable) pour la rupture d’un contrat à durée indéterminée.


Les garanties spécifiques offertes au salarié
Compte tenu des modalités particulières de rupture du CNE au cours des deux premières années, les titulaires de ce contrat bénéficient de garanties spécifiques en cas de rupture de leur contrat.

Indemnité de rupture
Cette indemnité, versée en cas de rupture à l’initiative de l’employeur, est calculée en fonction de l’ancienneté : le salarié perçoit, outre les sommes restant dues au titre des salaires et de l’indemnité de congés payés, une indemnité égale à 8% du montant total de la rémunération brute due depuis la conclusion de son contrat. Cette indemnité n’est soumise ni à l’impôt ni aux cotisations sociales.

Droit à un revenu de remplacement
Le salarié recruté dans le cadre d’un CNE a droit, lorsqu’il est involontairement privé d’emploi, aux allocations versées par le régime d’assurance chômage, dans les conditions de droit commun. Toutefois, s’il ne justifie pas de la condition d’activité préalable pour avoir droit à ces allocations (6 mois d’activité salariée au cours des 22 derniers mois)(ou s’il ne peut bénéficier d’un reliquat de droits), et qu’il remplit par ailleurs les autres conditions requises (perte involontaire d’emploi, aptitude au travail, recherche d’emploi sauf cas de dispense, aptitude physique à l’exercice d’un emploi…), le salarié dont le CNE est rompu bénéficie d’une allocation forfaitaire versée par l’Assédic dès lors qu’il justifie d’une période d’activité continue de 4 mois en CNE. Cette allocation forfaitaire, versée pour une durée égale à un mois (31 jours), est d’un montant journalier fixé à 16,40 euros.

Le caractère involontaire de la perte d’emploi est vérifié au regard des mentions portées sur l’attestation que l’employeur doit remettre au salarié à la fin du contrat. Comme pour les allocations d’assurance chômage, sont considérés comme involontairement privés d’emploi les salariés dont la cessation du CNE résulte d’une rupture du contrat à l’initiative de l’employeur ou d’une démission reconnue comme « légitime » par l’ASSEDIC
Pour bénéficier de cette allocation forfaitaire :
l’inscription comme demandeur d’emploi doit intervenir dans les trois mois à compter de la fin du contrat de travail pris en considération pour l’ouverture des droits ;
le délai dans lequel doit être présentée la demande de paiement est fixé à six mois à compter du jour où l’intéressé remplit les conditions exigées pour prétendre au bénéfice de ladite allocation.
Le point de départ de l’indemnisation est fixé au jour à partir duquel toutes les conditions d’attribution sont remplies et, au plus tôt, le lendemain de la fin de CNE. L’allocation est payée mensuellement à terme échu ; il n’est appliqué ni délai de carence, ni différé d’indemnisation.

Le versement de l’allocation forfaitaire ne peut se cumuler avec le versement d’une allocation versée au titre du régime de solidarité (allocation de solidarité spécifique, allocation équivalent retraite…).
Si le travailleur privé d’emploi a droit à l’une de ces allocations à la date de rupture de son contrat, ces droits sont reportés à la date à laquelle prend fin le versement de l’allocation forfaitaire. Toutefois, le travailleur privé d’emploi conserve la faculté de renoncer au versement de l’allocation forfaitaire au profit du versement de l’allocation du régime de solidarité.

Droit à un accompagnement renforcé
Le salarié en CNE dont le contrat est rompu doit bénéficier d’actions d’accompagnement renforcé mises en œuvre par le service public de l’emploi et destinées à favoriser son retour à l’emploi. Sur ce point, on peut se reporter aux précisions figurant dans l’instruction de l’ANPE (instruction DI n° 2006-32 du 27 février 2006 « sur la prise en charge du demandeur d’emploi en cas de rupture du contrat nouvelles embauches à l’initiative de l’employeur »).
Par ailleurs, un accord conclu par les partenaires sociaux et agréé par les pouvoirs publics pourra définir les conditions et les modalités selon lesquelles les salariés embauchés en CNE pourront bénéficier de la convention de reclassement personnalisé (CRP). A défaut d’accord ou d’agrément de cet accord, ces conditions et modalités seront fixées par décret. _


Bonne chance -
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et comment cela se passe maintenant que les cne sont fini?j'ai été licencié le 25 juin 2008 de mon cne, est ce que est encore valable?
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