Donation partage par simple lettre

crhpfr Messages postés 8 Statut Membre -  
 Eugene -
Bonjour,
Une promesse de donation, écrite et signée est-elle valable ?
Voici le problème un peu long à exposer , veuillez m'en excuser.
Mes parents , propriétaires en commun d'une maison, ont divorcé il y a 35 ans; il n'y a pas eu de partage des biens, mon père ayant laissé à ma mère la jouissance de cette maison qu'elle habite toujours.
Mon père est remarié depuis 35 ans. Il y a 5 ans, il a voulu changer son régime de communauté réduite aux acquêts en communauté universelle. il a dû pour cela nous demander notre accord, à nous ses enfants ( il n'y a aucun enfant issu du 2ème mariage ) il a écrit en contrepartie: "....dès que le juge vous aura signifié notre changement de régime, je vous ferai donation par acte notarié de la demi-part de la maison qui me revient actuellement " ( actuellement veut dire à la date de signature de cette lettre ). C'était donc une promesse de donation, qui constituait essentiellement notre héritage, car on renonçait par là même, à la succession sur son appartement actuel de semblable valeur.
Or la maison va être vendue d'ici peu, et notre belle-mère refuse que notre père honore sa promesse, arguant du fait que la communauté universelle la rend propriétaire de cette fameuse moitié au même titre que notre père. c'est peut être vrai, mais elle oublie que nous n'avons pas refusé notre accord parce que notre père nous a promis de nous donner sa part. Il faut ajouter que mon père est très âgé, très fatigué et affaibli et que c'est elle qui décide de tout, car elle a 25 ans de moins !!! D'autre part notre mère étant malade et devant aller dans une maison spécialisée nous avons besoin de la totalité du fruit de la vente pour lui assurer une retraite dans les meilleures conditions car pour nous, cet argent lui revient jusqu'à son décès.
Que pouvons nous faire ? il y a-t-il un moyen pour faire en sorte que mon père honore sa promesse faite par écrit
Je vous remercie d'avance de vos suggestions. crhprf

A voir également:

10 réponses

Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
Non ce n'est pas illogique.

A moins d'une attribution préférentielle ou d'une libéralité (donation ou testament), les biens entrent dans la succession quelque soit leur nature ou leur origine.

Vous avez droit à une certaine part sur la succession de votre père et l'action ne peut aboutir que si les avantages consentis l'empiette. Mais même si c'était le cas, cela n'empêchera pas votre père de vendre son bien; vous obtiendrez dans ce cas une partie des sommes reçues lors de la vente du bien (attention, je dis bien dans l'hypothèse où les avantages matirmoniaux empiètent sur votre réserve).

Pour faire simple, la succession de votre père est représentée par un nombre (la somme des valeurs de ses biens après inventaire). Sur ce nombre, les 3/4 représentent les réserves (vous me disiez 6 enfants) et 1/4 la quotité disponible.
Cette action ne peut intervenir que si l'avantage empiète les 3/4 (attention j'ai dit que je faisais simple).

Ainsi, que l'immeuble soit en nature dans la succession de votre père ou qu'il le soit en valeur ne changera rien dans ce calcul.

D'où la vente de l'immeuble ne changera pas grand chose.

Il n'existe pas, à mon sens, d'alternative pour faire échec à cette vente.

Tenez-moi au courant.

Cordialement.
3
Euge,
 
.
0
Eugene
 
Valeur d'une simple lettre de donation ?

Merçi
0
crhpfr Messages postés 8 Statut Membre 1
 
Merci beaucoup pour votre rapidité à me répondre.
En fait je ne peux rien tenter avant le décès de mon père. Et plus son patrimoine est élevé, moins j'ai de chances de voir ma requête aboutir. C'est absurde, ou alors je n'ai rien compris, ce qui est fort probable. Excusez-moi.
Je ne connais pas les clauses du contrat de communauté universelle de mon père avec ma belle-mère. Comment puis-je le savoir ?
Je vous ferai part des indications du notaire.
Cordialement.
crhpfr
1
Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
Bonsoir,

J'ai lu votre message en diagonale. Mais si je comprends bien votre père vous a fait une promesse de donation mais ne l'a pas honoré et du fait du régime de communauté universelle, le bien appartient désormais à votre père et sa femme.

Sachez qu'une promesse de contrat ne peut débouché sur une exécution forcée mais seulement à des dommages-intérêts si aucun contrat définitif n'intervient par la suite.

De même, si le patrimoine de votre père est modeste et que du fait de l'avantage consenti vos réserves sont touchées, vous pouvez exercer une action en retranchement d'avantage matrimoniaux : Article 1527 du Code civil ( https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006440587/2008-04-08/

Cordialement.
0
crhpfr Messages postés 8 Statut Membre 1
 
Bonjour Juriste 64,
Merci beaucoup de m'avoir répondu. Mais le litige ne porte pas sur la demi-part de maman qu'elle touchera de toutes façons puisque ce bien a été acquit par mes parents bien avant le remariage de mon père, qui n'a jamais été que demi-propriétaire de la maison commune. Fais-je une erreur sur ce point ? Le partage n'a jamais été réalisé.
Le patrimoine de mon père n'est pas modeste du tout : la demi-propriété de la maison est de 175 000 €, il habite un appartement de près de 400 000 €, plus sa retraite de fonctionnaire gradé, plus une autre retraite de cadre, et je pense des avoirs bancaires. Ma mère ne dispose, à part sa demi-part de la maison, uniquement du minimum vieillesse. Il me semble que l'injustice est évidente. Je précise que nous sommes 6 enfants issus de ce premier mariage et qu'il n'y en a aucun de l'autre côté.
J'ai consulté l'article 1527 du Code civil et je vous avoue n'avoir pas bien compris, j'aimerais des explications plus à ma portée. Je vous remercie de bien vouloir me dire la marche à suivre, et dans quels délais. La vente chez le notaire est pour la fin du mois, mon père et ma belle mère ne veulent pas se déplacer, peut être par crainte d'une confrontation avec ma mère et nous, et veut établir une procuration. Le notaire peut-il les contraindre à venir signer eux-même, ne serais-ce que pour vérifier si mon père n'est pas une personne handicapée sous influence ? J'ai peine à croire que mon père, de son libre arbitre, soit aujourd'hui parjure à ses promesses.
Je vous remercie de prendre sur votre temps pour me donner les conseils qui pourront peut-être rétablir la justice.
Cordialement à vous aussi.
crhprf
0
Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
L’action en retranchement est en fait et en droit une action en réduction à la quotité disponible des avantages, résultant au profit du conjoint d’une personne ayant des enfants d’un précédent mariage, notamment de l’adoption de la communauté universelle avec attribution intégrale des biens au survivant. Elle ne peut être exercée qu’après le décès de l’auteur des enfants du précédent mariage.

Cette action doit être intentée au décès de votre père. Mais il y a certaines choses que je ne comprends pas.

Votre père est-il marié sous le régime de la communauté universelle avec une clause d'attribution au dernier vivant?

Quoiqu'il en soit, vu le montant du patrimoine de votre père, vous n'aurez probablement pas la possibilité de recourir à une action en retranchement.

L'acte selon lequel il vous promet de vous attribuer le bien n'est pas un acte de donation et comme je le disais au mieux il sera considéré comme une promesse de donation et ne pourra ainsi déboucher au mieux sur des dommages et intérêts.

Rien n'oblige le notaire à faire venir votre père pour signer.Il doit simplement s'assurer de l'existence de son consentement et conseiller sur l'opportunité de l'opération.

Profitez-en pour lui demander vos interrogations, mais vu les éléments que vous m'avez donné, je ne pense pas qu'il en soit autrement.

Tenez-moi au courant s'il vous donne d'autres possibilités.
0

Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?

Posez votre question
crhpfr Messages postés 8 Statut Membre 1
 
Encore merci. C'est un peu plus clair pour moi, avec une petite zone d'ombre.
Une petite précision pour vous : nous ne cherchons pas à stopper la vente.
Si j'ai bien compris c'est le 1/4 de tous les avoirs de mon père qui doit nous revenir, et cela est bien supérieur à la 1/2 part de la maison que mon père nous avait promise,. justement pour que nous ne réclamions pas le reste.
Donc on peut intenter quelque chose si mon père ne nous verse pas cette somme.
Je vous remercie de me répondre avant cet après midi car mon frère a rendez-vous avec le notaire.
Cordialement
crhpfr
0
Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
Désolé, je ne pouvais pas consulter avant 17h.

Bien, qu'il vende ou qu'il ne vende pas ne changera rien. Si la moitié de cette maison vaud 100, dans son patrimoine il aura 100.

Vous ne pourrez agir que si au moment de sa mort, vous constatez que les avantages consentis empiètent sur vos réserves.

Si votre père ne vous verse pas cette somme, en théorie (et d'après ce que vous m'avez dit) vous pourriez engager une action en responsabilité contractuelle puisqu'il n'a pas respecté son obligation définie dans la promesse de donation (si tant est que l'écrit que vous avez soit une promesse de contrat).

Mais, vos relations en seront d'autant plus détestables (côté humain) et il n'est pas dit que votre demande soit acceptée (tout dépend de l'écrit que vous diposez...).

Mais l'acte de vente devant notaire consiste à vendre un bien indivis? (Votre mère étant en indivision sur ce bien...)
0
crhpfr Messages postés 8 Statut Membre 1
 
Bonsoir, Juriste 64
Ce n'est pas grave que mon frère n'ait pas eu votre réponse. Notre notaire a donc bien spécifié que au décès de notre père, nous pouvons intenter une action en retranchement ( c'est comme cela qu'on dit ?),comme vous me l'aviez indiqué, mais sur la totalité des biens de mon père au moment de son décès, je vous les ai énumérés plus haut.
Le notaire a aussi dit qu'il fallait accepter la petite somme que ma belle-mère consent à nous donner, car vu son profil, elle ne donnera rien d'autre du vivant de mon père !
Apparemment l'acte de vente porte sur un bien commun acquis par mes deux parents, ce sont donc mes deux parents qui le vendent, et à la limite cela ne nous regarde pas. S'il n'y avait pas cette fameuse promesse de mon père de nous reverser sa demi-part du fruit de la vente, il n'y aurait pas de problème.

Le notaire a aussi précisé un point important : il a en sa possession le jugement de la communauté universelle de mon père et ma belle-mère, mais n'a pas la clause d'inclusion ou non de la maison dans la communauté universelle.
Notre notaire a demandé ( par téléphone, fax ou mail, je ne sais ) au notaire de mon père des explications à ce sujet. Il n'a pas voulu lui répondre. Or, ce document est indispensable pour les hypothèques. Qu'en pensez-vous ? Il est à craindre que cet acte n'aie jamais existé. Le notaire de mon père peut-il faire cette acte à postériori ?
Est-ce légal d'attendre 3 ou 4 ans après le jugement de changement de régime matrimonial ? Cela risque sans doute de faire annuler ou du moins suspendre le vente. Devrons nous des indemnités à l'acheteur ?
Et pouvez vous m'indiquer les avantages et les inconvénients pour nous dans les deux cas de figure : la maison inclue dans la communauté universelle, ou bien non inclue.
Dites moi si j'abuse de vos services, je vous remercie d'être si disponible pour moi.
crhpfr
0
Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
Le régime de la communauté universelle consiste en déroger le régime légal sur certaines modalités :

- Modalités tendant à modifier la composition de la communauté

- Modalités tendant à modifier l'administration des biens

- Modalités tendant à modifier le partage de la communauté


Article 1526 du Code civil :

"Les époux peuvent établir par leur contrat de mariage une communauté universelle de leurs biens tant meubles qu'immeubles, présents et à venir. Toutefois, sauf stipulation contraire, les biens que l'article 1404 déclare propres par leur nature ne tombent point dans cette communauté.

La communauté universelle supporte définitivement toutes les dettes des époux, présentes et futures."

Ainsi, il est fort probable que la quote part de votre père sur l'immeuble soit tombée dans la communauté du simple fait du changement de régime matrimonial.

Mais tout dépend ce que prévoit l'acte prévoyant toutes les modalités du régime matrimonial de votre père (modalité sur la composition de la communauté, l'administration des biens, le partage, les trois?).

Si le bien n'entrait pas dans la communauté, il serait considéré comme un propre et votre père pourrait librement en disposer.

Si ce n'était pas le cas, il appartiendrait à la fois à votre père et à votre belle mère, et vu que l'acte de donation est un acte de disposition, il nécessite l'accord des deux.

De même, au niveau successoral, il y aura des conséquences. Si le bien est entré dans la communauté et que votre père décède avant son épouse, elle obtiendra automatiquement la propriété intégrale du bien (du moins des sommes vu que vous l'aurez vendu). Et vu que vous n'avez aucun lien de filiation établi avec votre belle mère, à son décès vous ne pourrez prétendre à rien.

(tout ceci sous réserve que l'acte prévoit une modalité de composition de la communauté comprenant tous les biens présents et à venir, sans exclure précisément le bien litigieux).

Vous parlez d'hypothèque, mais si le bien est vendu, je présume que le notaire a fait la demande d'une main-levée d'hypothèque. La sûreté se reportant sur un autre bien ou prenant une autre nature (gage, PPD ...).

De même, à ma connaissance rien n'empêcherait votre père et votre belle mère de disposer de leur bien et de procéder à sa vente, même 4 ans après le jugement de changement de régime matrimonial.


Cordialement.
0
crhpfr Messages postés 8 Statut Membre 1
 
Bonsoir Juriste 64.
Je n'ai pas tout saisi au sujet des hypothèques, mais cela n'a pas beaucoup d'importance.

Ce que je voudrais savoir c'est si un bien indivis, ( indivis, puisque le partage des biens entre mon père et ma mère n'a jamais été fait), peut tomber automatiquement dans la communauté universelle de mon père avec sa nouvelle épouse, si aucune clause n'a été ajoutée à l'acte.
Si la réponse est oui, alors ma mère n'a plus rien. Ce serait scandaleux, et du vol manifeste !. Otez moi de ce doute s'il vous plait, je crains pour ma mère.

D'autre part, si faute de cet acte, la vente est retardée ou annulée, devrons nous payer des dommages et intérêts à notre acheteur , il ne manquerait plus que ça !!

crhpfr
0
Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
Si la vente est réalisée, nécessairement le partage est réalisé pour ce bien. Ainsi, je pense que le prix de vente sera réparti entre chaque coindivisaire (soit divisé par deux). Votre mère aura donc une partie de la vente. Votre père et votre belle mère, l'autre partie.

Je ne vois pas trop de quel acte vous parlez. Votre notaire devrait avoir accès à tous les renseignements nécessaires (régime matrimonial etc...). Si toutefois la vente était annulée, et bien oui il y aura la possibilité de verser à l'acheteur des dommages et intérêts puisque vous avez, je pense, signé une promesse synallagmatique de vente (acte sous seing privé.)

Cordialement.
0
Diogène
 
Bonjour,
Sans entrer dans le détail, j'ai un problème un peu similaire mais je ne sais pas si le bien litigieux (dans votre cas la maison de votre père, dans mon cas il s'agit des biens de ma mère) est bien resté en indivision lors du divorce.

Comment puis-je le savoir sans demander à mes parents ?
0
crhpfr Messages postés 8 Statut Membre 1
 
Cela me parait assez difficile. Mais, en dehors de vos parents, il y a sans doute le juge qui a prononcé le divorce qui peut le savoir, il faut peut être voir aux greffes du tribunal. Mais peut être ce n'est pas là qu'il faut s'adresser,je ne suis pas certaine de ce que j'avance, malheureusement, je ne suis pas juriste.
Il faut que vous posiez votre question sur le forum directement, et sans passer par moi. Un juriste vous répondra, mais ce ne sera pas forcément le même que pour mon cas, à savoir Juriste64 qui est de très bons conseils et sympa.

Bonne chance à vous
crhpfr

PS "Diogène" est un joli pseudo, c'est la petite barque de mon frère.
0
Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
Il faudrait que vous consultiez le cadastre auprès de la mairie, mais je me suis souvent vu opposer des arguments peu constructifs (qui cachaient surtout le fait que la pause n'était pas loin), si vous avez plus de chance que moi.. sinon essayez ce site : https://www.cadastre.gouv.fr./scpc/accueil.do (mais je ne vous garantie rien).

Sinon il reste les impôts en plus particulièrement le bureau des hypothèques. Mais la consultation est payante et nécessite de remplir une demande (je ne me souviens plus du numéro) en ce sens.

Voilà, soit la mairie, soit les impôts.

Cordialement.
0
crhpfr Messages postés 8 Statut Membre 1
 
Bonsoir, Juriste 64.
W E oblige, je n'ai pas eu accès à mon ordi, c'est pour cela que j'ai tardé à répondre à votre question.
Ce n'est pas un acte, juridiquement parlant, c'est un document dont notre notaire a besoin pour conclure la vente, à savoir si, oui ou non, la maison commune que mes parents, divorcés depuis 35 ans, vendent maintenant, a été inclue dans la communauté universelle de mon père et de sa 2ème épouse.
Notre notaire attend ce document, par courrier je suppose, le notaire de mon père n'ayant pas voulu donner d'explications orales à notre notaire. De notaire à notaire, cela me parait bizarre. Cette précision doit-elle être apportée au dossier de demande de changement de régime, ou peut elle être apportée à postériori, c-à-d maintenant ? ce qui a de l'importance pour nous.

D'autre part j'ai un point important à connaître:
Ma mère ne paiera probablement pas, je présume, de plus-values sur la vente de sa demi-part, puisque c'est sa résidence principale. Mais qu'en sera-t-il de mon père pour qui ça n'est plus la résidence principale depuis plus de 40 ans ?

Merci à vous
crhpfr
0
Juriste 64 Messages postés 92 Statut Membre 71
 
Ah, vous avez trouvé mon point faible.

J'interviens sur tous les forums, sauf lorsque cela concerne directement du droit fiscal. Désolé on ne peut pas être bon partout.

Sur ce point je laisse quelqu'un d'autre répondre...

Avec regret.
0
crhpfr
 
Bonjour,
Ah ! personne n'est parfait...
J'ai trouvé la réponse sur les généralités du site, dans la rubrique "impôts" : comme je la savais mamère ne paiera pas de plus-values car c'est sa résidence p^rincipale, quant à mon père il n'en paiera pas non plus car les plu-values sont exonérées au bout de 15 ans de détention de l'immeuble, ce qui est largement le cas.

En tous cas je vous remercie d'avoir fait un bout de route avec moi, vous avez éclairé plusieurs fois ma lanterne avec gentillesse, en vous mettant à ma portée.
Mais mon histoire ne sera pas terminée au jour de la vente de la maison, même si elle se fait dans les délais prévus, dans une quinzaine maintenant. Nous essaierons avec mes frères et soeur de récupérer tout ou partie des sommes promises par mon père et nous ne lâcherons pas ma belle-mère.

Encore une fois merci, et à plus tard.
Cordialement à vous,
crhpfr
0