Contrat de (révélation ) ? - Encore un !
Heriter64 - 19 déc. 2022 à 10:26
- Contrat de révélation de succession tenants et aboutissants
- Contrat de location simple pdf - Guide
- Contrat de location meublé pdf - Guide
- Contrat de gré à gré - Guide
- Frais de notaire pour une succession entre frère et sœur - Guide
- Compte joint et succession - Guide
4 réponses
Bonsoir , si vous connaissez la personne DCD, interrogez au plus vite le FCDDV. Vous aurez le nom du notaire, envoyez immédiatement vos preuves de parenté avec le DCD en recommandé avec AR. Si il vous demande de vous rapprocher du généalogiste, refusez et dites-lui de le payer sur la succession, sur factures justifiées. Ne signez surtout pas le contrat de révélation, vous n'auriez aucun recours. Si vous étes assignés, tout ce que vous risquez est de payer les frais de recherche mais pas un pourcentage de l'héritage ,qui serait beaucoup plus élevé.
Bonjour,
Concernant ces contrats de révélation, vous oubliez de tenir compte de l'utilisation qui est faite des données personnelles des héritiers.
Vous vous rendriez vite compte que ces contrats contreviennent au droit des données personnelles de la loi Informatique & Liberté et du RGPD.
Dans le cas d'une succession, seul le notaire recouvre la qualification de responsable de traitement. Le généalogiste ne peut être alors qualifié que de sous-traitant (article 4 du RGPD) et que l'héritier doit être informé de l'identité du responsable (le notaire) et de la finalité poursuivie. Ce qui en l'état n'est pas le cas puisque le notaire et la nature de la succession sont cachés à l'héritier.
L’article 36 de la loi du 23 juin 2006 n'a pour finalité que de permettre aux généalogistes successoraux d’accéder aux données personnelles communiquées par les Notaires, dans le strict respect des mandats conférés par ces-derniers. Cela ne peut justifier le commerce de ces mêmes données par les généalogistes successoraux, par l'intermédiaire d'un contrat de révélation régit par le code de la Consommation, sans que l'héritier n'ait pu exprimer son consentement préalable. Cela constitue une infraction au regard du RGPD et de la loi Informatique & Liberté.
Défendez-vous ! Et surtout ne signez rien.
9 déc. 2022 à 12:01
Merci Marie pour vos infos.
Je crains un peu la case assignation,
A votre avis, ne serait-il pas possible, de contacter le généalogiste (conjointement ou non) avec le Notaire pour tenter une négociation sur les clauses du contrat ?.( Son Tarif .) et se réserver un accès au médiateur en cas de résistances.
Il me semble que cela permettrait d'ouvrir une seconde option. dans la résolution du dossier.
Qu'en pensez vous ?
Merci encore..
10 déc. 2022 à 14:34
Une négociation sur les frais du généalogiste est possible, mais ils sont voraces et ne lâchent pas facilement !
9 déc. 2022 à 12:18
Il se trouve que nous connaissons déjà la personne décédée
Et la succession de cette personne a-t-elle été confiée à un notaire ?
Si c'est l'intervention du cabinet de généalogie qui vous a permis d'avoir connaissance du décès ou que jusque là, vous n'aviez initié aucune démarche pour les formalités de succession, alors la révélation est avérée.
Si l'on n'a pas (encore) saisi un notaire, c'est parce que l'on compte toujours sur les autres (héritiers) et qu'on attend que ce notaire nous contacte. Mème si on n'était pas (encore) informé du décès, si c'est une personne avec qui on est en relation, on le saura bien un jour (on a 10 ans pour cela). SI la révélation est avérée, alors il faudra régler au généalogiste ses heures de recherches et frais justifiés. Pas un énorme pourcentage! plus taxes. On ne peut pas obliger quelqu'un à signer un contrat . Ni chantage , ni dol !
Modifié le 10 déc. 2022 à 09:55
Si l'on n'a pas (encore) saisi un notaire, c'est parce que l'on compte toujours sur les autres (héritiers) et qu'on attend que ce notaire nous contacte.
Il n'est pas dans les attributions d'un notaire de rechercher directement des héritiers. C'est pour cela qu' un généalogiste est toujours mandaté lorsque l'établissement de la dévolution successorale le nécessite.
Mème si on n'était pas (encore) informé du décès, si c'est une personne avec qui on est en relation, on le saura bien un jour (on a 10 ans pour cela)
En cas d'inaction d'un héritier, les cohéritiers peuvent emprunter la voie judiciaire, source de frais supplémentaires.
En l'absence de renonciation dans les 10 ans du décès, tout héritier est réputé avoir accepté la succession, avec toutes les conséquences fiscales + envers les créanciers éventuels + le généalogiste + le notaire etc.
10 déc. 2022 à 10:27
SI la dévolution successorale est nécessaire , ce qui n'est pas le cas ici puisque déjà faite, le généalogiste sera payé en fonction de ses frais réels.