Licencier une aide-soignante avec qui on ne s'entend pas.

Paquinelle - 3 sept. 2022 à 11:25
 Paquinelle - 3 sept. 2022 à 14:29

Bonjour,

Notre père, très âgé, dépendant, souhaite rester à son domicile. Voilà trois ans, nous avons recruté pour lui une aide-soignante déclarée en CESU, avec un contrat CDI. Or, notre père ne s'entend pas avec elle. Les conflits sont continuels car la personne est très stricte et très directive. Notre père déprime, on a dû le mettre sous antidépresseurs.
Nous voudrions licencier cette aide-soignante mais elle refuse de partir car, nous dit-elle, elle n'a commis aucune faute professionnelle. Son contrat dit qu'il sera rompu avec un mois de préavis, en cas de décès ou d'entrée en maison de retraite, ce qui n'est pas le cas. Elle menace de nous traîner aux prud'hommes si nous insistons. 

Comment peut-on se séparer d'une employée qui, effectivement, n'a commis aucune faute mais qui rend très malheureux une personne âgée dépendante ? Que nous conseillez-vous ?
Bien à vous

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2 réponses

hoquei44 Messages postés 16043 Date d'inscription dimanche 19 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 4 mai 2024 8 618
Modifié le 3 sept. 2022 à 11:36

Bonjour,

Parce que pour vous rendre malheureux une personne dépendante au point de la mettre sous antidépresseur n'est pas une faute ? Il s'agit tout simplement de harcèlement psychologique.

Et puis, vous risquez quoi au prud’homme : payer 1 mois de salaire en indemnité tout en faisant cesser la pression exercer par cette personne.

Vous la licenciez sans avertissement (car un avertissement n'autorise plus un licenciement par la suite) pour les actions zélées ayant conduit à une détérioration de l'état de santé mental de la personne dont elle a la garde.

CB


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Merci pour votre réponse. Vous avez raison, et, perso, je suis prête à aller jusqu'aux prud'hommes, quitte à payer pour être tranquille.

Je ne savais pas que le harcèlement psychologique pouvait être un motif de licenciement, d'autant qu'il est difficile à prouver. L'eau de la douche trop froide, les réveils en sursaut de la sieste, les repas trop vite expédiés, les aliments que mon père n'aime pas, les "brimades" s'il ne se dépêche pas, pour moi c'est de la maltraitance. Malheureusement, notre médecin de famille, lui, déclare que notre père décline et que tous ces faits sont purement subjectifs et invérifiables. Il prône le placement en maison de retraite, ce que mon père refuse, et je le comprends.
 

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Suite… naturellement, nous voulons respecter la loi, et nous sommes tous prêts à lui verser les indemnités auxquelles elle a droit.
Bon week-end à tous.

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