Demande d'un congés sans solde

Bloom - 3 janv. 2022 à 07:36
 Bloom - 3 janv. 2022 à 08:02
Bonjour,

Je suis en poste depuis mars de l'année dernière, je n'ai donc pas d'assez d'expérience dans l'entreprise pour demander un congé sabbatique

Cependant, je fais une dépression et je me sens tellement épuisé en ce moment, en partie à cause de la charge de travail mais surtout suite à divorce récent.Mon médecin veut me mettre en arrêt mais je ne pense pas que cela va beaucoup m'aider de rester enfermer chez moi, j'aimerais donc faire une demande pour un congé sans solde d'un mois ( pour partir à l'étranger).

Je souhaiterais savoir si je suis obligé de justifier ma demande (ça me gène de dire à mon employeur que je suis en dépression et de parler de ma vie privée)?

Je souhaiterais également savoir si une demande de ce genre peut avoir une quelconque incidence sur la poursuite de mon contrat? ( Je suis en CDI )

Cordialement

1 réponse

dna.factory Messages postés 25395 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 10 décembre 2024 12 903
Modifié le 3 janv. 2022 à 07:49
si je suis obligé de justifier ma demande

Pas plus que votre employeur n'est obligé d'accepter.

Un congé, qu'il soit payé, sans solde, ou même sabbatique nécessitera toujours* l'accord de l'employeur, accord que l'employeur ne sera jamais obligé de donner.

Et si pour un jour ou une semaine, il n'est généralement pas nécessaire d'en défendre la raison. Pour un mois complet, l'employeur peut s'avérer réticent à accepter comme ça. (il peut se demander si vous n'en profitez pas plutôt pour faire un mois d'essai dans une autre entreprise par exemple).

Bien entendu, comme la loi ne définit rien, vous n'êtes pas obligé de dire la vérité à votre employeur.
Et comme rien ne sera écrit, il n'aura aucun recours légal, même si il réalise que vous avez menti.
En contrepartie, l'employeur ne sera pas obligé de vous croire de toute façon. Et en tirera ses propres conclusions.

Coté incidence sur la poursuite du contrat. Si l'employeur accepte, cela n'aura aucun impact légal.
Bien sur votre employeur aura le droit de considérer que vous n'êtes pas fiable ou professionnel, et saura en tenir compte au moment de l'attribution des primes, augmentations, promotions, ou même plans sociaux.
Si par contre votre employeur n'accepte pas et que vous les prenez quand même, vous serez licencié pour faute grave (absence injustifiée)-. Pas d'indemnité, 6 semaines à 2 mois sans salaire, mais le droit au chômage.

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exceptions : naissances, mariages, déces et équivalents.

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