Société à l'étranger
Jet-Joh
-
25 oct. 2021 à 17:53
jarjabings Messages postés 977 Date d'inscription dimanche 15 août 2021 Statut Membre Dernière intervention 3 février 2022 - 26 oct. 2021 à 16:56
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flocroisic
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Modifié le 25 oct. 2021 à 21:32
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Bonjour
Vous ne pourrez pas bénéficier de l'intégration fiscale, la mère étant à l'étranger.
Les filiales françaises seront imposées en France.
Les distributions pourront remonter à la holding si decision de distrib.
Vous ne pourrez pas bénéficier de l'intégration fiscale, la mère étant à l'étranger.
Les filiales françaises seront imposées en France.
Les distributions pourront remonter à la holding si decision de distrib.
jarjabings
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25 oct. 2021 à 19:17
25 oct. 2021 à 19:17
Bonjour
Non cela ne posera pas de problème puisque vous êtes expatrier !
Le FISC pour évaluer la résidence fiscale regarde là ou vous passer plus de 6 mois ( exactement 183 jours ), si vous les faîtes ailleurs qu'en France alors les autorités Française ne peuvent rien car vous n'êtes plus résident fiscal Français !
Non cela ne posera pas de problème puisque vous êtes expatrier !
Le FISC pour évaluer la résidence fiscale regarde là ou vous passer plus de 6 mois ( exactement 183 jours ), si vous les faîtes ailleurs qu'en France alors les autorités Française ne peuvent rien car vous n'êtes plus résident fiscal Français !
Rebonjour,
Je suis un peu perdu par vos 2 réponses.
Pourquoi je serais taxé en France sachant que je compte faire un système d'affacturage entre la société mère (à l'étranger) qui sera active et à l'une de ces filliale en France. C'est un peu comme le système des GAFA, oui. Et je ne réside pas en France donc ce n'est pas juste de l'optimisation mais une manière de récupérer mon argent à l'endroit où je vis.
Si le CA est de 1k et l'affacturage de 900 euros je payerais des impôts sur 100 euros.
C'est là ma question, sachant que la bonne partie de ce chiffre d'affaires est fait entièrement en France mais qu'une bonne partie me rejoint. Est-ce que j'aurais un problème.
Je suis un peu plus de l'avis de @jarjabins mais @flocroisic vous me mettez le doute.
Je suis un peu perdu par vos 2 réponses.
Pourquoi je serais taxé en France sachant que je compte faire un système d'affacturage entre la société mère (à l'étranger) qui sera active et à l'une de ces filliale en France. C'est un peu comme le système des GAFA, oui. Et je ne réside pas en France donc ce n'est pas juste de l'optimisation mais une manière de récupérer mon argent à l'endroit où je vis.
Si le CA est de 1k et l'affacturage de 900 euros je payerais des impôts sur 100 euros.
C'est là ma question, sachant que la bonne partie de ce chiffre d'affaires est fait entièrement en France mais qu'une bonne partie me rejoint. Est-ce que j'aurais un problème.
Je suis un peu plus de l'avis de @jarjabins mais @flocroisic vous me mettez le doute.
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26 oct. 2021 à 16:56
26 oct. 2021 à 16:56
Bonjour
" sachant que la bonne partie de ce chiffre d'affaires est fait entièrement en France "
Il va vous falloir voir un avocat fiscaliste spécialisé optimisation fiscale puisqu'il ressort de vos propos que le but de cet entreprise est de soustraire volontairement à la taxation des bénéfices obtenu sur le territoire Français, cela relève de l'abus de droit fiscal.
L’article L64 du livre de procédure fiscale, l’abus de droit fiscal pour fictivité juridique ou fraude à la loi se définit par ces mots « afin d’en restituer le véritable caractère, l’administration est en droit d’écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d’un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d’une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n’ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales que l’intéressé, si ces actes n’avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées, eu égard à sa situation ou à ses activités réelles. »
En pratique, la fictivité juridique est constituée par la différence objective existant entre l’apparence juridique créée par l’acte en cause et la réalité, en particulier économique, sous-jacente à cet acte. Selon la jurisprudence, la fraude à la loi en matière fiscale, souvent résumée par la recherche d’un but exclusivement fiscal, est constituée toutes les fois que sont réunies cette recherche d’un but exclusivement fiscal et, d’autre part, l’obtention d’un avantage fiscal par une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs.
" sachant que la bonne partie de ce chiffre d'affaires est fait entièrement en France "
Il va vous falloir voir un avocat fiscaliste spécialisé optimisation fiscale puisqu'il ressort de vos propos que le but de cet entreprise est de soustraire volontairement à la taxation des bénéfices obtenu sur le territoire Français, cela relève de l'abus de droit fiscal.
L’article L64 du livre de procédure fiscale, l’abus de droit fiscal pour fictivité juridique ou fraude à la loi se définit par ces mots « afin d’en restituer le véritable caractère, l’administration est en droit d’écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d’un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d’une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n’ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales que l’intéressé, si ces actes n’avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées, eu égard à sa situation ou à ses activités réelles. »
En pratique, la fictivité juridique est constituée par la différence objective existant entre l’apparence juridique créée par l’acte en cause et la réalité, en particulier économique, sous-jacente à cet acte. Selon la jurisprudence, la fraude à la loi en matière fiscale, souvent résumée par la recherche d’un but exclusivement fiscal, est constituée toutes les fois que sont réunies cette recherche d’un but exclusivement fiscal et, d’autre part, l’obtention d’un avantage fiscal par une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs.