Prêt en ligne

pancraline - 12 févr. 2021 à 17:50
MaxVIL2 Messages postés 1001 Date d'inscription samedi 9 avril 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 septembre 2022 - 13 févr. 2021 à 09:25
Bonjour, voila il y a 3 jours j ai fait un prêt en lcl en ligne qui a été valide par lcl en ligne et moi même j ai pris l option 7 jours de rétraction donc normalement j aurais les fonds jeudi ou vendredi par contre la protection juridique impossible de la valider sur mon compte j ai reçu un appel de mon conseiller qui n est pas lcl en ligne qui ma demander cette assurance c est quoi? je lui ai explique que j avais fait un prêt en ligne lcl de la région parisienne tandis que moi ma banque est dans la drome
et je vis en creuse mon conseiller m a dit qu il ne savait pas qu on pouvait fait un prêt en ligne et j ai eut l impression qu il veut me mettre les bâtons dans les roues car pour lui je dépasse les 33%de mes revenus et je lui ai préciser que mon compagnon assume paye tout oui j ai deux crédits mais j assume du coup j ai tel a la banque en ligne lcl car j étais pas bien elle m a répondu que c est moi qui décide de ce prêt la rétraction c est moi qui décide une fois signe et valider mon agence lcl ne peut plus rien j espère que oui car j ai besoin de cet argent une réponse svp
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2 réponses

Bonjour si vous avez souscrit il y a 3 jours avec les 7 jours de rétractation cela ne fait pas jeudi ou vendredi
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Ce n est pas cela ma question est ma banque lcl ne cokprends pas que j ai pu faire un prêt en ligne et comprends pas qu on me l ai accordé ce prêt à été validé par lcl en ligne et moi je ne tiens pas du tout à la rétraction mais vu le comportement de mon conseiller de ma banque m'a question était j espère qu ils n ont pas le droit d intervenir vu que ce prêt a été validé par la banque lcl en ligne et non par eux qui mn aurait pas accepté si j avais fait la demande c'est bien la même banque ma banque lcl dans la Drôme et la banque lcl en ligne en région parisienne
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Utilisateur anonyme > Pancraline26
12 févr. 2021 à 19:25
vous avez signé ce prêt électroniquement, donc non votre conseiller peut rien faire, ce prêt a était accordé donc pas de soucis
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Pancraline26 > Utilisateur anonyme
12 févr. 2021 à 19:29
Ouf merci le vais passer alors un bon week-end de même pour vous merci
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AN.Banker Messages postés 10460 Date d'inscription mardi 23 avril 2019 Statut Modérateur Dernière intervention 29 novembre 2024 9 035
12 févr. 2021 à 19:59
Bonjour,

 il veut me mettre les bâtons dans les roues car pour lui je dépasse les 33%de mes revenus


La règle des 33% est une légende, parfois et malheureusement relayé dans des émissions de TV. C'est une règle qui concerne la location et non les prêts immobiliers.
Le taux d'endettement est propre à chaque personne et selon les critères des banques. Même au LCL, un client peut très bien avoir ce seuil à 0%, 10% 30% comme 50%

Pour le reste, comme indiqué, à partir du moment où la banque vous a émis une offre, elle ne peut pas revenir sur sa décision.
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MaxVIL2 Messages postés 1001 Date d'inscription samedi 9 avril 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 septembre 2022 963
12 févr. 2021 à 21:49
Bonjour,

Désolé mais je ne suis pas d'accord avec vous AN.Banker
Certes, la règle des 33% a longtemps été une règle orale qui n'avait pas grande valeur mais depuis 2019 ce n'est plus le cas.

Le Haut Conseil de Stabilité Financière a émis une recommandation à destination des établissements de crédits pour ne pas dépasser le taux de 33%. Les banques peuvent certes déroger à cette règle mais dans la limite de 15% de leur production trimestrielle de crédit et 75% de cette flexibilité doit être accordé à des primo-ascendants.
En Janvier 2021, suite à la crise du covid et aux tensions sur le marché de l'immobilier, le HCSF a remonté le taux max à 35% et la proportion de dérogation à 20% des dossiers.

https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/hcsf/HCSF20191212_R2019_1_Recommandation.pdf
https://www.economie.gouv.fr/files/2021-01/Recommandation_R-HCSF-2021-1.pdf

La règles des 33% (puis 35%) n'est donc plus une légende même si la plupart des banques essaient avant tout de s'adapter au profil de l'emprunteur.
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AN.Banker Messages postés 10460 Date d'inscription mardi 23 avril 2019 Statut Modérateur Dernière intervention 29 novembre 2024 9 035 > MaxVIL2 Messages postés 1001 Date d'inscription samedi 9 avril 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 septembre 2022
13 févr. 2021 à 01:34
C'est une recommandation, ce n'est pas quelque chose règlementairement à respecter et comme elle l'indique clairement : "Cette recommandation complète et renforce le jugement des établissements de crédit et des sociétés de financement dans leur appréciation des risques. Elle ne saurait en aucune manière s’y substituer et sa mise en œuvre ne saurait justifier un assouplissement de leur politique de risque en matière de crédit immobilier.".

Les banques n'ont pas attendu la recommandation du HCSF. Ce "seuil" existait déjà dans la tête des banque sans que ce soit bloquant. Personnellement je pense que c'est du vent, des personnes qui font des recommandations en se basant uniquement sur le taux d'endettement sans mentionner la notion de reste à vivre notamment ou encore de l'état du patrimoine de l'emprunteur, ce sont des personnes qui brassent de l'air.
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MaxVIL2 Messages postés 1001 Date d'inscription samedi 9 avril 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 septembre 2022 963 > AN.Banker Messages postés 10460 Date d'inscription mardi 23 avril 2019 Statut Modérateur Dernière intervention 29 novembre 2024
Modifié le 13 févr. 2021 à 09:26
L'extrait que vous citez n'explique absolument pas que ce n'est pas obligatoire. Il dit que cette recommandation ne peut pas alléger le dispositif d'appréciation des risques en place mais seulement le renforcer. La formulation est classique, en d'autres termes, une banque ne peut pas dire "c'est bon je respecte la recommandation de 35%, j'ai pas besoin d'estimer les risques d'octroi et d'analyser plus que ça le dossier".

Si vous êtes familier du secteur bancaire, vous devez savoir qu'une "recommandation" est tout sauf optionnelle. Par exemple, lorsqu'on a une recommandation de la BCE, on n'a pas vraiment le choix. Pareil pour les fameuses "guidelines de l'EBA" (bonnes pratiques), qui sont obligatoires malgré leurs noms de bonnes pratiques. D'ailleurs les véritables "bonnes pratiques" du régulateur finissent toujours par devenir contraignantes et le régulateur peut toujours sanctionner l'établissement car "cela aurait du faire partie du dispositif d'évaluation des risques de la banque" qui doit être plus large que le seul dispositif réglementaire.

Les établissements de crédit envoient chaque mois à l'ACPR un tableau récapitulatif des crédits accordés avec des colonnes spécifiquement sur cette règle pour que l'ACPR puisse suivre la mise en oeuvre de la recommandation. Je peux vous assurer que personne n'a envie de faire le malin en ne l'appliquant pas. Ce n'est peut pas quelque chose regardé en agence, mais c'est regardé par la gestion du risque de la banque (ce qui explique certaines les réactions "je ne comprends pas pourquoi mon crédit est refusé alors que mon conseiller m'avait dit que ça serait bon, il a dit que c'était le siège").

En tout état de cause, "Le Haut Conseil entend donner un caractère juridiquement contraignant à cette recommandation à l’été 2021.".

Personnellement je pense que c'est du vent, des personnes qui font des recommandations en se basant uniquement sur le taux d'endettement sans mentionner la notion de reste à vivre notamment ou encore de l'état du patrimoine de l'emprunteur, ce sont des personnes qui brassent de l'air.
Alors peut être que cette règle est très approximative... mais c'est le cas dans beaucoup de réglementations bancaires et cela n'a jamais empêché le régulateur d'instaurer des limites de risques complètement incohérentes, voire contre-productive. L'activité s'adapte ensuite à ces contraintes.

En pratique, les seuils ne sortent pas de nulle part, ils ont été backtestés sur la période 2015-2017. Dans le passé, seuls 23,4% des prêts dérogés à cette règle et cette proportion aurait pu être réduite à 15,5% en adaptant les caractéristiques des prêts. D'où l'instauration d'une flexibilité de 15-20% dérogatoire. Cette règle est donc surtout préventive et vise à empêcher que le marché du crédit immobilier ne s'éloigne trop de ce qui a pu se pratiquer en 2015-2017.
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