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hoquei44
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dimanche 19 janvier 2014
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18 décembre 2024
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12 mars 2020 à 21:27
12 mars 2020 à 21:27
Bonjour,
Non, votre employeur peut vous poursuivre. Elle peut aussi faire condamner la nouvelle société à l'obliger à vous licencier à son tour, car vous n'avez légalement pas le droit de travaille pour la nouvelle société tant que votre contrat n'est pas rompu.
Durant l'absence pendant votre préavis, vous cotiserez à 0€. Cotisation qui seront pris en compte dans la moyenne des salaires retenus pour le calcul des indemnisations. 0€ dans un moyenne, cela la fait chuter fortement.
CB
est-ce que quelqu'un sait si je peux accepter sans crainte ce poste, tout en ne respectant pas mon préavis?
Non, votre employeur peut vous poursuivre. Elle peut aussi faire condamner la nouvelle société à l'obliger à vous licencier à son tour, car vous n'avez légalement pas le droit de travaille pour la nouvelle société tant que votre contrat n'est pas rompu.
en sachant que si ça se passe mal, est-ce que je pourrais quand même toucher mon chômage?
Durant l'absence pendant votre préavis, vous cotiserez à 0€. Cotisation qui seront pris en compte dans la moyenne des salaires retenus pour le calcul des indemnisations. 0€ dans un moyenne, cela la fait chuter fortement.
CB
Bonsoir
Dans une rupture conventionnelle il n'y a pas de préavis.
Un préavis c'est lorsque l'une des parties au contrat informe l'autre de la rupture, en cas de licenciement ou de démission.
Là les deux parties conviennent d'une date de rupture d'un commun accord, sous le contrôle de l'administration.
Il n'y a pas de rupture conventionnelle tant que vous n'avez pas reçu un courrier de la DIRECCTE disant" nous sommes d'accord pour la rupture conventionnelle".
Une fois la rupture acquise, rien ne s'oppose, si les deux parties sont d'accord, à ce que la date en soit avancée.
Mais la date du 21 avril si vous avez signé le 3 mars été calculée au plus juste pour respecter les délais de rétractation et de traitement administratif.
Si la DIRECCTE se prononce rapidement vous pourrez gagner quelques jours mais pas plus.
La seule solution qui me paraît envisageable est que vous conveniez, avec votre employeur, d'une suspension de votre contrat de travail avec autorisation expresse d'occuper un autre emploi.
Si la rupture est acceptée par la DIRECCTE pas de soucis.
Par contre, en cas de refus, il faudra refaire une rupture conventionnelle conforme et prolonger la suspension du contrat de travail. Rien d'insurmontable si l'employeur est d'accord.
Dans une rupture conventionnelle il n'y a pas de préavis.
Un préavis c'est lorsque l'une des parties au contrat informe l'autre de la rupture, en cas de licenciement ou de démission.
Là les deux parties conviennent d'une date de rupture d'un commun accord, sous le contrôle de l'administration.
Il n'y a pas de rupture conventionnelle tant que vous n'avez pas reçu un courrier de la DIRECCTE disant" nous sommes d'accord pour la rupture conventionnelle".
Une fois la rupture acquise, rien ne s'oppose, si les deux parties sont d'accord, à ce que la date en soit avancée.
Mais la date du 21 avril si vous avez signé le 3 mars été calculée au plus juste pour respecter les délais de rétractation et de traitement administratif.
Si la DIRECCTE se prononce rapidement vous pourrez gagner quelques jours mais pas plus.
La seule solution qui me paraît envisageable est que vous conveniez, avec votre employeur, d'une suspension de votre contrat de travail avec autorisation expresse d'occuper un autre emploi.
Si la rupture est acceptée par la DIRECCTE pas de soucis.
Par contre, en cas de refus, il faudra refaire une rupture conventionnelle conforme et prolonger la suspension du contrat de travail. Rien d'insurmontable si l'employeur est d'accord.
12 mars 2020 à 21:42