Droit du conjoint survivant

Fermé
Utilisateur anonyme - 30 sept. 2014 à 09:35
kasom Messages postés 32150 Date d'inscription samedi 25 septembre 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 28 avril 2024 - 30 sept. 2014 à 18:36
Bonjour,
Je suis mariée en séparation de bien sans donation de quelque nature que ce soit.
Mon mari a deux enfants d'un autre lit et ne veut pas faire de donation avec usufruit, ce que je peux comprendre.
Cependant en cas de décès de mon conjoint, serais-je obligée de vendre notre appartement commun (unique bien important dans la succession) rapidement ou bien ai-je un délai raisonnable ? Il me semble que la durée est de 6 mois, c'est extrêmement court.

Est-il possible de préciser dans un acte notarié, une demande mentionnant que je puisse être à l'abri durant 2 ans dans l'appartement pour avoir le temps de gérer les obsèques, vendre cet appartement pour donner l'héritage qui leur revient aux enfants et me reloger ?

Merci d'avance.

12 réponses

Bonjour Utilisateur anonyme,

Comme les autres intervenants je vous confirme que, malgré la présence d'enfants d'un autre lit, vous avez, sur le logement conjugal, un droit d'habitation de 1 an dont personne ne peut vous priver, et sauf si votre mari vous en prive par testament authentique vous avez le droit de demander un droit d'habitation viager dans le courant de la première année ; la valeur de ces droits s'imputera sur vos droits successoraux à concurrence de ceux-ci.
Lisez donc le code civil, c'est une lecture saine par temps pluvieux.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006165519/2020-10-29/

D'autre part, ni vous ni vos beaux-enfants n'aurez le pouvoir, seuls, de décider de vendre le logement. Il faudra l'accord de tous ou l'accord d'un juge, ou que vous leur vendiez/rachetiez vos/leurs droits.

Nul besoin d'un acte notarié, donc.

Cdlt
0
Bonjour. Je pense que vous vous inquiétez inutilement.
Au décès de l'un des époux, le survivant bénéficie de plein droit (ordre public) de la jouissance gratuite, durant une année, du logement qui servait d'habitation principale au couple.
En outre, sauf testament contraire le privant du droit viager, le survivant bénéficie du droit d'usage et d'habitation sur ce logement jusqu'à son décès. Il suffit pour cela qu'il en exprime la volonté dans l'année suivant le décès.
-1
Bonjour. Désolé, mais si ces précisions ne vous suffisent pas, il faut vous faire expliquer cela de vive voix. Vous consultez un avocat à cet effet. Aux "dernières nouvelles" ces consultations seraient gratuites comme chez les notaires.
-1
BmV Messages postés 90532 Date d'inscription samedi 24 août 2002 Statut Modérateur Dernière intervention 28 avril 2024 18 047
30 sept. 2014 à 17:02

Pour établir un acte notarié, il faut être deux parties, comme pour tout accord contractuel.

Qui serait la seconde partie ?



-1

Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?

Posez votre question
kasom Messages postés 32150 Date d'inscription samedi 25 septembre 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 28 avril 2024 8 790
30 sept. 2014 à 17:03
on ne répond pas à ma question

ah si en plus vous ne savez pas lire et avez des soucis de compréhension ,affectivement déplacez vous donc ......

sauf testament contraire le privant du droit viager, le survivant bénéficie du droit d'usage et d'habitation sur ce logement jusqu'à son décès. Il suffit pour cela qu'il en exprime la volonté dans l'année suivant le décès.
-1
BmV Messages postés 90532 Date d'inscription samedi 24 août 2002 Statut Modérateur Dernière intervention 28 avril 2024 18 047
30 sept. 2014 à 17:10

Il n'est pas question des enfants, il est question du conjoint  survivant !

 

-1
kasom Messages postés 32150 Date d'inscription samedi 25 septembre 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 28 avril 2024 8 790
Modifié par kasom le 30/09/2014 à 18:36
les réponses n'ont pas plu à notre amie qui s'est désinscrite , nous pouvons donc clôturer ce post et éviter de perdre notre temps

kasom modérateur CCM
-1
Utilisateur anonyme
30 sept. 2014 à 11:35
Merci pour votre réponse mais les 2 enfants n'étant pas mes enfants, je pense ne pas avoir autant de droits et ma crainte est d'être obligée de vendre tout en catastrophe pour régler la succession ?
Et donc de devoir quitter le domicile très rapidement ? Un an c'est très vite passé lorsque que l'on doit gérer des obsèques, une vente de son domicile et en parallèle un achat pour se reloger... Quelqu'un a t'il plus de précisions sur les droits du conjoint survivant et le droits des enfants d'un précédent lit ?
-2
Utilisateur anonyme
30 sept. 2014 à 15:45
C'est ce que je vais faire, je pensais avoir ici une réponse exacte et précise or ce n'est pas le cas. Un conjoint survivant avec des enfants issus d'un précédent lit, n'a pas du tout les mêmes droits que ceux dont on me parle ici.
De plus, on ne répond pas à ma question : "Est-il possible de préciser dans un acte notarié, une demande mentionnant que je puisse être à l'abri durant 2 ans dans l'appartement pour avoir le temps de gérer les obsèques, vendre cet appartement pour donner l'héritage qui leur revient aux enfants et me reloger ?"
Merci tout de même.
-2
Utilisateur anonyme
30 sept. 2014 à 17:05
Mon mari bien entendu.
-2
Utilisateur anonyme
30 sept. 2014 à 17:08
Non c'est faux, archi faux puisque les enfants sont les siens. ah si en plus vous ne savez pas lire et avez des soucis de compréhension...
-2
Utilisateur anonyme
30 sept. 2014 à 17:25
Apparemment vous ne voulez vraiment rien comprendre, c'est le comble pour un site comme le votre de répondre des sottises pareilles : "Quand un ou plusieurs enfants ne sont pas issus du mariage avec le conjoint survivant, le conjoint survivant ne bénéficie pas du droit d'usage et d'habitation sur le logement jusqu'à son décès."
Ma question était pourtant claire, si c'est pour me répondre ce que je peux trouver sur internet et de façon inexacte, ce n'est pas la peine de répondre.
-2