Droit de visite pour une petite fille

nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012 - Modifié par australe13 le 19/11/2012 à 10:49
nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012 - 19 nov. 2012 à 17:08
Bonjour,
Nous sommes grands parents depuis neuf mois et sommes privés de notre petite fille. Depuis la naissance de celle-ci notre fils a changé. Lui et sa compagne se sont éloignés du reste de la famille (nous avons 2 autres filles) par une sorte de super protection de la petite.
Cela a engendré quelques soucis et accrochages qui, il y a quelques temps auraient pu être résolus par le dialogue. Cependant notre fils a montré chaque fois une violence verbale excessive, prononçant des mots d'une dureté inouïe, nous laissant "KO". A plusieurs reprises nous avons tenté de discuter et de concilier mais il nous a semblé que la seule conciliation possible était de se plier totalement aux exigences de notre fils, sans autre explication.
Grands parents notre dernière requête a été de lui demander de voir notre petite fille lui expliquant qu'elle ne devait pas être l'otage de ces problèmes. Nous recevons à notre lettre, trois lignes bloquant tout espoir et donc une fin de non recevoir. Toute la famille est en souffrance, nos filles comme nous et nous avons l'impression d'aller contre un mur. Nous ne voulons pas revenir sur le passé mais essayer d'agir en adultes, mais il nous semble que nous sommes morts pour mon fils. A titre indicatif, nous sommes des parents que nous pourrions qualifier de "normaux". Nous avons certainement fait des fautes comme tout parent qui se respectent mais une chose est sûre, nous avons aimé nos enfants plus que tout et notre seul but à mon mari et moi a été leur bonheur. Nous reconnaissons qu'il est possible que notre attitude n'ait pas été celle qu'attendait notre fils mais nous aimerions savoir où la faute a été faite pour pouvoir évoluer. Or, nous nous trouvons face à un mur et personnellement je ne sais pas jusqu'à quel point je vais tenir ainsi. Je n'en peux plus. On dirait parfois que la naissance de cette petite a provoqué chez mon fils une réaction psychologique exagérée et qu'il ne voit plus les choses telles qu'elles sont mais avec l'impression que toute la famille lui veut du mal.
A qui faire appel pour que nous puissions nous parler avec un intervenant qui nous aide et qui regarde les choses objectivement car je suis au bord du gouffre.
Faut-il faire appel à un psychiatre ? je crains que mon fils refuse.
Faut-il faire appel a une assistante sociale ?
Faut-il faire appel à un médiateur ?

Aidez-moi, je ne sais pas si je tiendrai encore longtemps.
Avec mes remerciements

3 réponses

sarah2012 Messages postés 5870 Date d'inscription vendredi 3 février 2012 Statut Contributeur Dernière intervention 21 octobre 2018 2 343
18 nov. 2012 à 20:52
Bonsoir,

Le tiers qui me semble le plus approprié pour vous aider est le médiateur familial. Vous pouvez le rencontrer seule dans un premier temps, afin de lui soumettre le problème.

Cordialement
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sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 196
18 nov. 2012 à 21:11
Bonsoir
En effet, comme Sarah, il n'y a que le médiateur familiale pour essayer de décoincer la situation, mais voir aussi la solution d'un psychologue si il accepte
Dernier recours , hélas qui risque d'aggraver les choses, ce serait de saisir le Juge pour demander un droit de visite et hébergement
Mais à un moment donnée, il faudra le faire , ne serais ce que pour aussi forcer le dialogue, quoi qu'il arrive car il n'y a pas pire que de rester dans le silence
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nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012
19 nov. 2012 à 10:42
Bonjour,
Je vous remercie de vos conseils. J'aurais aimé ne pas en arriver là mais vous avez raison il nous faut absolument une personne neutre pour tenter d'apaiser cette situation. Nous avons vraiment l'impression de nous trouver face à un mur où "la raison" n'existe plus. C'est insupportable.
Merci encore, j'ai l'impression d'être moins seule
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nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012
19 nov. 2012 à 11:01
Bonjour,
Merci de votre réponse. Je ne voudrais pas brusquer les choses mais je vais étudier le problème du médiateur pour rétablir une communication et surtout comprendre car je vais devenir folle, ça fait trop mal.
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sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 196
19 nov. 2012 à 11:03
Bonjour
Ne mettez pas de coté l'option de l'assigner pour un droit de visite et hébergement que vous obtiendrez sans difficulté normalement
Si il ne répond pas favorablement à la demande de médiation, alors, il faudra 'forcer" les choses pour imposer votre présence et non le contraire qui pourrait passer pour de l'indifence
Ce qui vous oppose est forcement quelque chose qui est douloureux , donc votre fils ne veut pas non plus de l'indifférence, il est en colere , pourquoi , je n'en sais rien, mais quand quelqu'un se ferme, il ne faut pas non plus rester sans rien faire
Forcer les choses peut s'avérer etre bien quand il s'agit de forcer le dialogue
Apres, à vous d'être diplomate, quitte à reconnaître tous les tords, meme si vous ne le pensez pas, ne serais ce que pour pouvoir commencer à dialoguer
D'ailleurs, pourquoi ne pas lui envoyer un courrier pour lui dire " je dois t'avoir fait surement quelque chose, mais je ne sais pas quoi et je suis prete à reconnaître mes tords si tel est le cas, je suis prete à tout pour qu'on se reparle, prete à me remettre en question, ouverte au dialogue, sans esprit de reproche
Peut etre que cela va le toucher, le travailler ? Qui sait ?
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nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012
19 nov. 2012 à 11:29
Bonjour,
Vous savez, si nous en sommes là aujourd'hui c'est que nous avons tout essayé, en tous cas nous en avons l'impression. Je ne peux pas vous citer le nombre de coups de téléphone que nous avons passés, le nombre de mails écrits, même une visite tentée et ratée.Nous lui avons dit et redit notre amour et celui pour notre petite fille. Mes filles ont fait elles aussi le maximum. Nous avons l'impression qu'il se sent rejeté, exclu alors que ce sont eux qui ont fait en sorte, à la naissance de la petite, de nous tenir éloignés. Il faut dire que notre fils est très anxieux et qu'il dramatise tout de façon extrême.
Ce qui nous semble anormal, si je peux employer ce terme c'est qu'avant la naissance de notre petite fille, nous avions lui et moi des relations très proches et qu'il venait souvent me confier ses soucis d'ordre professionnels ou autres et qu'il le faisait car il savait que je le comprenait ayant sensiblement le même caractère. Ce qui me fait dire qu'il n'est plus "raisonnable" c'est qu'on a l'impression que la naissance a provoqué une exacerbation de certains sentiments et réactions que l'on ne peut plus raisonner. Cela nous fait penser à la réaction de certains adolescents qui prononcent parfois des mots cruels sans en réaliser la portée mais qui sont d'une dureté inouïe. Bien entendu, nous voudrions qu'il nous dise clairement ce que nous avons fait ou dit qui a pu le blesser et nous lui avons, mon mari et moi écrit en ce sens pour le lui demander mais sa réponse a été claire et brève : il ne veut pas parler, comme si la naissance de la petite avait provoqué notre mort.
Il nous faut vraiment une personne étrangère pour comprendre car nous lui avons déjà dit que nous ne admettions tout à fait qu'il ait pu être blessé par des propos, mais cela ne suffit pas. Il y a un tel décalage entre la réalité et ce qu'il ressent que personne ne comprend. Même sa grand mère, ma belle mère (qui en souffre elle aussi) a essayé de lui dire de nous parler, mais rien.Je crois vraiment qu'il n'y a qu'un professionnel qui peut nous aider car j'avoue ne plus tenir le coup.
J'ai vraiment peur de ne pas tenir. En gros, je ne vis plus et ne ne pense pas qu'il puisse réaliser où nous en sommes.
Je ne vais pas étaler mes soucis d'enfance mais je peux vous dire que nos enfants sont toute ma vie. J'ai sûrement fait des erreurs comme tous les parents mais j'ai toujours tout fait avec amour. J'ai mes faiblesses et j'en suis consciente, on ne guérit pas de son passé, mais là j'ai un tel sentiment d'injustice que je me demande parfois si je n'en ai pas trop fait. Ce que je sais c'est que cette souffrance est insupportable pour toute la famille.
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BmV Messages postés 91507 Date d'inscription samedi 24 août 2002 Statut Modérateur Dernière intervention 27 décembre 2024 18 523
18 nov. 2012 à 19:25


Question à reformuler aussi sur https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/forum/ où son traitement pourra se faire de manière plus ciblée et plus pertinente.

A+
 

                
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nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012
19 nov. 2012 à 10:54
Bonjour,
merci de votre réponse mais au point où nous en sommes la résolution du problème se rapproche plus du droit des familles que de la santé proprement dite.
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BmV Messages postés 91507 Date d'inscription samedi 24 août 2002 Statut Modérateur Dernière intervention 27 décembre 2024 18 523
Modifié par BmV le 19/11/2012 à 13:23
Oui, bon. 

Soit.
Moi, ce que j'en disais, c'était juste par rapport aux symptômes décrits et même qualifiés ci-dessus ...
Avec d'ailleurs une allusion claire et spontanée à la psychiatrie.

Et d'autres "indications" similaires, entre autres :
"semble que nous sommes morts pour mon fils"
"des parents que nous pourrions qualifier de "normaux""
"essayer d'agir en adultes"
"avons certainement fait des fautes comme tout parent "
"savoir où la faute a été faite pour pouvoir évoluer"
" jusqu'à quel point je vais tenir ainsi. Je n'en peux plus."
"la naissance de cette petite a provoqué chez mon fils une réaction psychologique exagérée "
"avec l'impression que toute la famille lui veut du mal. "


Pas vraiment une approche purement juridique de la situation, tout ça ...

Donc pourquoi pas ==> https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/forum/psychologie-20

Mais c'est pas obligatoire non plus, chacun est libre ici ....

    
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nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012
19 nov. 2012 à 17:02
C'est vrai, mais pour un travail "psy" il faut que les deux parties soient d'accord. Le blocage parait tellement important que j'ai pensé à quelque chose de plus "officiel", cela n'empêchant je vous l'accorde une aide psychologique. Je parle en connaissance de cause ayant déjà bien "creusé" personnellement dans ce domaine.
Quand on est désespéré, il est vrai qu'on ferait appel à n'importe qui. De toutes façons, les conseils sont toujours utiles, à moi de savoir les trier !
merci
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Bonjour,

Le comportement de votre fils est-il le même avec sa belle famille ?
Vous pourriez peut-être demander de l'aide aux autres grands-parents et à votre belle fille pour renouer le contact.
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nemo456 Messages postés 8 Date d'inscription dimanche 18 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012
19 nov. 2012 à 17:08
Bonjour,
la belle famille de mon fils habite à quelques centaines de km, donc la relation n'est pas la même. Je sais cependant que mon fils a déjà "posé" ses conditions là bas. Je pense qu'ils ne sont pas au courant de tout. De plus, les parents de ma belle fille sont divorcés, cela augmente les cas. Je suppose que le papa de ma belle fille serait très peiné, mais tout cela est bien difficile à gérer et je crains la réaction de mon fils. Quant à ma belle fille, je lui ai déjà écrit, sans réponse. Nous n'arrivons pas à connaitre son avis et même mes deux filles avec lesquelles elle était amie, ne comprennent pas.
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