Harcèlement moral sur une ligne du temps
Trocoeur
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Trocoeur Messages postés 8 Date d'inscription samedi 29 août 2009 Statut Membre Dernière intervention 15 janvier 2012 - 15 janv. 2012 à 14:11
Trocoeur Messages postés 8 Date d'inscription samedi 29 août 2009 Statut Membre Dernière intervention 15 janvier 2012 - 15 janv. 2012 à 14:11
Souvent mon patron disait :
«Un licenciement c'est comme un divorce, il suffit de savoir y mettre le prix !
Pourquoi essayer de garder sa place quand on sait que l'histoire se terminera par une rupture ?»
8 Mars 2004 : Signature de mon contrat en tant que chargé d'affaire. PME de couverture de 5 ouvriers, 1 des 3 filiales françaises d'un groupe belge.
Début Mars 2005 : Départ d'un de mes collègues, je me retrouve seul à gérer l'entreprise.
27 Mars 2005 : Accident de travail d'un ouvrier qui succombera à ses fractures.
1 Avril 2005 : Je suis nommé "directeur d'agence" avec effet rétroactif si je le souhaite. Selon la direction, je suis un élément exemplaire.
Mars 2007 : L'inspecteur du travail m'informe que l'accident de l'ouvrier relève d'un travail au black. La société n'est donc plus inquiétée.
9 Mars 2007 : Je suis destitué de mon poste et reprends ma place de chargé d'affaire, commercial,...
Mes évaluations restent très bonnes mais le patron veut placer un nouveau directeur d'agence.
Nous sommes arrivés 18 ouvriers + sous traitance.
27 Mars 2009 : Accident de trajet sur le retour à mon domicile. Bras cassé.
Travail forcé à domicile avec pression constante.
DEBUT DE LA DESCENTE AUX ENFERS
16 Avril 2009 : Visite par l'employeur à mon domicile. Remarques désobligeantes et j'en passe...
22 Avril 2009 : Présentation d'un de mes collègues à mon domicile pour aller sur chantier. Refus de monter à l'échelle car 27 m de haut avec bras dans le plâtre.
26 Mai 2009 : Envoi de 3 certificats médicaux par recommandé pour prolongation successive de l'arrêt.
Courrier de mon employeur me signifiant que je suis démissionnaire car pas de certificat médical.
Certificat non réceptionné et retour par la poste.
Juin 2009 : Reprise du travail au sein de l'entreprise. Mon bureau est occupé par un nouveau collaborateur et je suis placé dans un autre bureau.
11 juillet 2009 : Demande expresse de mon employeur de me justifier sur mon labeur depuis le début de l'année.
15 juillet 2009 : Déclaration verbale de mon employeur de mon licenciement.
Mise en arrêt maladie.
6 Août 2009 : Réception d'un recommandé pour entretien préalable.
Début d'un dépression, burnout, placé sous médicaments par le médecin traitant.
Passage en centre psychiatrique >2 ans...
Au total :
2 hopitaux psychaitrique
1 médecin traîtant
4 psychiatres
1 professeur
1 médecin du travail
2 médecins conseil pour valider, confirmer et me soigner d'une souffrance au travail...
24 août 2009 : Entretien préalable et tentative de "mise à mort". Je suis assisté d'une déléguée syndicale.
Les faits seront contrés malgré que l'employeur m'ait refusé l'accès aux données informatiques me permettant de justifier mes devoirs.
Début septembre 2009 : L'avocat de mon employeur me contacte à mon privé me proposant un départ..."A l'amiable..." (Indemnité légale) sinon, reprise de mon poste...
25 Septembre 2009 : Renonciation au licenciement par mon employeur.
29 juillet 2010 : Refus de me payer mon salaire sous prétexte de manque certificat médical.
20 Septembre 2010 : Passage chez le médecin du travail car je veux reprendre mon activité.
18 Octobre 2010 : Reprise du travail et déclaration verbale de l'employeur qui souhaite ne plus me voir au sein de l'entreprise. Bureau retourné, mise au placard, absence de tâche, plus de téléphone, refus d'entretenir le véhicule,...
Rédaction manuscrite et envoi par fax et recommandé A/R que je serai présent à mon poste (Conseil de l'inspection du travail). Si l'employeur ne veut plus me voir, il lui est loisible de me l'écrire par fax.
24 Octobre 2010 : Dénonciation écrite des faits de harcèlement auprès de l'employeur avec énoncé des articles 122-49, 122-50 et 122-51. Demande expresse de prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme aux agissements de harcèlement.
PAS DE REPONSE ECRITE AU COURRIER.
Déclaration de mon employeur "Je vous demande de ne plus m'écrire".
5 Novembre 2010 : Tentative de négociation de mon employeur qui souhaite un document unilatéral de démission avec prime à la clé... Refus de ma part car je veux garder mon boulot.
Dénonciation écrite des faits du jour et réitération de mettre un terme à ce genre de manoeuvre
PAS DE REPONSE ECRITE AU COURRIER
26 Novembre 2010 : Dénonciation écrite des derniers faits et dont déclaration verbale "Ca mettra du temps mais votre départ, nous y arriverons..."
PAS DE REPONSE ECRITE AU COURRIER
RE - mise en arrêt maladie.
21 Février 2011 : Saisine d'une demande de résiliation judiciaire du contrat de travail aux torts de l'employeur du fait de harcèlement moral auprès du Conseil de Prud'hommes de R.
22 Mars 2011 : Non plaidé en conciliation, renvoi de l'affaire à la section encadrement.
Absence de l'employeur (en panne sur l'autoroute)
16 Mai 2011 : Echec de la tentative de conciliation.
Absence de l'employeur (en déplacement)
26 Mai 2011 : Liquidation judiciaire de l'entreprise (D'après les infos, changement de gérant 2 mois avant la liquidation)
6 Juin 2011 : Licenciement économique par le liquidateur judiciaire.
12 Octobre 2012 : Renvoi de l'affaire au 12 décembre 2011. L'interlocuteur n'est plus plus l'employeur mais le liquidateur judiciaire et le CGEA.
12 Décembre 2012 : Renvoi de l'affaire au 12 mars 2011 car l'es différents interlocuteurs n'ont pas eu le temps de préparer les dossiers...
Je mettrai en ligne les différents courriers adressé à mon employeur (sans citer de noms). En espérant que mon calvaire puisse vous aider...
«Un licenciement c'est comme un divorce, il suffit de savoir y mettre le prix !
Pourquoi essayer de garder sa place quand on sait que l'histoire se terminera par une rupture ?»
8 Mars 2004 : Signature de mon contrat en tant que chargé d'affaire. PME de couverture de 5 ouvriers, 1 des 3 filiales françaises d'un groupe belge.
Début Mars 2005 : Départ d'un de mes collègues, je me retrouve seul à gérer l'entreprise.
27 Mars 2005 : Accident de travail d'un ouvrier qui succombera à ses fractures.
1 Avril 2005 : Je suis nommé "directeur d'agence" avec effet rétroactif si je le souhaite. Selon la direction, je suis un élément exemplaire.
Mars 2007 : L'inspecteur du travail m'informe que l'accident de l'ouvrier relève d'un travail au black. La société n'est donc plus inquiétée.
9 Mars 2007 : Je suis destitué de mon poste et reprends ma place de chargé d'affaire, commercial,...
Mes évaluations restent très bonnes mais le patron veut placer un nouveau directeur d'agence.
Nous sommes arrivés 18 ouvriers + sous traitance.
27 Mars 2009 : Accident de trajet sur le retour à mon domicile. Bras cassé.
Travail forcé à domicile avec pression constante.
DEBUT DE LA DESCENTE AUX ENFERS
16 Avril 2009 : Visite par l'employeur à mon domicile. Remarques désobligeantes et j'en passe...
22 Avril 2009 : Présentation d'un de mes collègues à mon domicile pour aller sur chantier. Refus de monter à l'échelle car 27 m de haut avec bras dans le plâtre.
26 Mai 2009 : Envoi de 3 certificats médicaux par recommandé pour prolongation successive de l'arrêt.
Courrier de mon employeur me signifiant que je suis démissionnaire car pas de certificat médical.
Certificat non réceptionné et retour par la poste.
Juin 2009 : Reprise du travail au sein de l'entreprise. Mon bureau est occupé par un nouveau collaborateur et je suis placé dans un autre bureau.
11 juillet 2009 : Demande expresse de mon employeur de me justifier sur mon labeur depuis le début de l'année.
15 juillet 2009 : Déclaration verbale de mon employeur de mon licenciement.
Mise en arrêt maladie.
6 Août 2009 : Réception d'un recommandé pour entretien préalable.
Début d'un dépression, burnout, placé sous médicaments par le médecin traitant.
Passage en centre psychiatrique >2 ans...
Au total :
2 hopitaux psychaitrique
1 médecin traîtant
4 psychiatres
1 professeur
1 médecin du travail
2 médecins conseil pour valider, confirmer et me soigner d'une souffrance au travail...
24 août 2009 : Entretien préalable et tentative de "mise à mort". Je suis assisté d'une déléguée syndicale.
Les faits seront contrés malgré que l'employeur m'ait refusé l'accès aux données informatiques me permettant de justifier mes devoirs.
Début septembre 2009 : L'avocat de mon employeur me contacte à mon privé me proposant un départ..."A l'amiable..." (Indemnité légale) sinon, reprise de mon poste...
25 Septembre 2009 : Renonciation au licenciement par mon employeur.
29 juillet 2010 : Refus de me payer mon salaire sous prétexte de manque certificat médical.
20 Septembre 2010 : Passage chez le médecin du travail car je veux reprendre mon activité.
18 Octobre 2010 : Reprise du travail et déclaration verbale de l'employeur qui souhaite ne plus me voir au sein de l'entreprise. Bureau retourné, mise au placard, absence de tâche, plus de téléphone, refus d'entretenir le véhicule,...
Rédaction manuscrite et envoi par fax et recommandé A/R que je serai présent à mon poste (Conseil de l'inspection du travail). Si l'employeur ne veut plus me voir, il lui est loisible de me l'écrire par fax.
24 Octobre 2010 : Dénonciation écrite des faits de harcèlement auprès de l'employeur avec énoncé des articles 122-49, 122-50 et 122-51. Demande expresse de prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme aux agissements de harcèlement.
PAS DE REPONSE ECRITE AU COURRIER.
Déclaration de mon employeur "Je vous demande de ne plus m'écrire".
5 Novembre 2010 : Tentative de négociation de mon employeur qui souhaite un document unilatéral de démission avec prime à la clé... Refus de ma part car je veux garder mon boulot.
Dénonciation écrite des faits du jour et réitération de mettre un terme à ce genre de manoeuvre
PAS DE REPONSE ECRITE AU COURRIER
26 Novembre 2010 : Dénonciation écrite des derniers faits et dont déclaration verbale "Ca mettra du temps mais votre départ, nous y arriverons..."
PAS DE REPONSE ECRITE AU COURRIER
RE - mise en arrêt maladie.
21 Février 2011 : Saisine d'une demande de résiliation judiciaire du contrat de travail aux torts de l'employeur du fait de harcèlement moral auprès du Conseil de Prud'hommes de R.
22 Mars 2011 : Non plaidé en conciliation, renvoi de l'affaire à la section encadrement.
Absence de l'employeur (en panne sur l'autoroute)
16 Mai 2011 : Echec de la tentative de conciliation.
Absence de l'employeur (en déplacement)
26 Mai 2011 : Liquidation judiciaire de l'entreprise (D'après les infos, changement de gérant 2 mois avant la liquidation)
6 Juin 2011 : Licenciement économique par le liquidateur judiciaire.
12 Octobre 2012 : Renvoi de l'affaire au 12 décembre 2011. L'interlocuteur n'est plus plus l'employeur mais le liquidateur judiciaire et le CGEA.
12 Décembre 2012 : Renvoi de l'affaire au 12 mars 2011 car l'es différents interlocuteurs n'ont pas eu le temps de préparer les dossiers...
Je mettrai en ligne les différents courriers adressé à mon employeur (sans citer de noms). En espérant que mon calvaire puisse vous aider...
A voir également:
- Mon employeur a-t-il le droit de me chronometrer
- Lettre témoignage harcèlement moral au travail - Guide
- Salaire temps partiel 24h net - - Juridique et social
- Bsr en ligne - Guide
- Combien de temps peut durer un divorce au maximum - Guide
- Harcèlement moral au travail - Guide
6 réponses
Bonsoir,
Ce que vous décrivez fait peur.
Cependant je peux vous confirmer que tout commence par des réflexions anodines et qu'ensuite vous n'êtes plus en"odeur de sainteté" car un nouveau se positionne ou il plait mieux. Dès que l'opposition se présente, le harcèlement commence. Le respect de l'individu au travail est un problème général et il ne faut pas minimiser le burn-out dont vous parlez, car il commence par une surcharge de travail, un certain cynisme et une dévalorisation de l'individu.
Ce mal envahit tous les secteurs et fait des dégâts irréversibles. Donnez des nouvelles sur l'évolution de votre histoire.
Ce que vous décrivez fait peur.
Cependant je peux vous confirmer que tout commence par des réflexions anodines et qu'ensuite vous n'êtes plus en"odeur de sainteté" car un nouveau se positionne ou il plait mieux. Dès que l'opposition se présente, le harcèlement commence. Le respect de l'individu au travail est un problème général et il ne faut pas minimiser le burn-out dont vous parlez, car il commence par une surcharge de travail, un certain cynisme et une dévalorisation de l'individu.
Ce mal envahit tous les secteurs et fait des dégâts irréversibles. Donnez des nouvelles sur l'évolution de votre histoire.
Trocoeur
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15 janvier 2012
15 janv. 2012 à 09:48
15 janv. 2012 à 09:48
Courrier envoi recommandé avec AR du 18/10/2010
(Conseillé par l'inspection du travail).
A l'attention Monsieur CC, gérant de l'entreprise S en FRANCE
Monsieur,
Pour faire suite à votre demande et notre entretien téléphonique de ce jour, je me suis présenté comme convenu ce lundi 18 octobre 2010 pour la mise en place de ma reprise au sein de l'entreprise.
Au cours de cet entretien ce lundi à 10.00 vous avez manifesté votre souhait de ne plus me voir travailler au sein de l'entreprise sous prétexte que vous ne me sentiez pas apte à reprendre mon poste. A cet effet vous avez d'ailleurs exigé que je passe au préalable à la Médecine du Travail.
Ce lundi à 14.30, je me suis donc présente à la M du T et le Dr. C. a validé ma reprise.
Il est donc évident que, sauf écrit de votre part, je serai donc présent à mon poste ce mardi 19 octobre 2010 au bureau de l'entreprise et ce conformément à notre contrat de travail du 8 mars 2004
(Conseillé par l'inspection du travail).
A l'attention Monsieur CC, gérant de l'entreprise S en FRANCE
Monsieur,
Pour faire suite à votre demande et notre entretien téléphonique de ce jour, je me suis présenté comme convenu ce lundi 18 octobre 2010 pour la mise en place de ma reprise au sein de l'entreprise.
Au cours de cet entretien ce lundi à 10.00 vous avez manifesté votre souhait de ne plus me voir travailler au sein de l'entreprise sous prétexte que vous ne me sentiez pas apte à reprendre mon poste. A cet effet vous avez d'ailleurs exigé que je passe au préalable à la Médecine du Travail.
Ce lundi à 14.30, je me suis donc présente à la M du T et le Dr. C. a validé ma reprise.
Il est donc évident que, sauf écrit de votre part, je serai donc présent à mon poste ce mardi 19 octobre 2010 au bureau de l'entreprise et ce conformément à notre contrat de travail du 8 mars 2004
Trocoeur
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15 janvier 2012
15 janv. 2012 à 09:50
15 janv. 2012 à 09:50
Courrier envoi recommandé avec AR du 24/10/2010
A l'attention Monsieur CC, gérant de l'entreprise S, France
Monsieur,
Pour faire suite à nos entrevues de ces derniers jours, permettez-moi de revenir vers vous pour clarifier la situation et de vous faire part de mes ressentis.
* En mars 2004, suite à votre offre d'emploi et recherche d'un commercial, Mme LL (DRH), m'a convié chez II en Belgique pour m'emmener au sein de l'entreprise S en FRANCE.
Durant le trajet Mme LL a insisté pour que je fasse abstraction au « premier coup d'oeil » sur l'entreprise, bâtiment lugubre, entreprise déficitaire et personnel à la mine sombre.
Il y avait peu d'intéressés pour ce poste et j'arrivais donc au sein de cette entreprise dans laquelle m'avait été dressé un « tapis rouge ».
Le 8 mars 2004, M. RR m'a donc engagé en tant que chargé d'affaire.
Je dispose encore de quelques photos souvenirs de cette entreprise qui manquait inévitablement de travail, de ce bâtiment que M. TS qualifiait de « trou à rat ».
Avide de challenge, mon enthousiasme à relever le défi de la réussite m'a conduit à défricher le terrain et apporter du travail aux 5 compagnons. Bien que j'habitais à 100 km de mon lieu de travail, j'ouvrais les portes à 6.30 et quittais le bureau à 20.00...
Souvent il m'arrivait même de venir le week-end pour préparer le boulot de la semaine... A l'époque jamais vous ne m'aviez reproché mes kms...
Lors d'une réunion avec M. RR, TS et vous-même au Novotel près de Lesquin, M. RR qui m'aiguillait et me motivait dans ma lourde tâche, m'avait d'ailleurs mis à l'honneur en déclarant : « Monsieur Trocoeur a recréé une dynamique au sein de l'équipe... ».
* En mars 2005, le départ du conducteur de travaux M. OP me laisse seul aux commandes de l'entreprise. Seul pour assurer la prise de commandes et la réalisation des chantiers
Bien que je sois contraint d'endurer une intervention chirurgicale urgente (douleur exquise), j'ai organisé l'opération et passage sur le billard pour le week-end de Pâques. Afin de calmer la douleur jusqu'au jour « J », je passais occasionnellement à l'hôpital pour me faire soigner superficiellement et je me contentais d'anti-douleur.
Le vendredi 25 mars 2005 à 08.00, je rentrais donc à l'hôpital en BELGIQUE. Sur le parking, j'ai encore appelé les compagnons pour leur réitérer les tâches déjà données la veille, prétextant d'un rendez-vous chez un client...
Sachant que nous sommes dans une « One man company », il est évident que je profitais de ce long week-end du lundi de Pâques pour me permettre de récupérer de l'intervention chirurgicale.
Le dimanche 27 mars 2005, le comptable NZ m'informait de l'accident de M. DR. Ce dernier avait profité de son temps de midi pour effectuer un travail chez une de ses connaissances.
Le mercredi 30 mars 2005, la compagne de M. DR venait alors m'agresser en nos bureaux. M. DR allait se marier en juin et il était papa de 4 enfants. C'est à moi qu'est revenu la triste tâche d'informer sa compagne que S n'interviendrait en rien...
Le 1 avril 2005, M. RR me promouvait au titre du directeur d'agence.
Cette promotion, s'accompagnait d'une augmentation de salaire. Je pouvais même bénéficier de cet avantage si je l'acceptais à partir du mois de mars...
A cette époque, vous m'avez même proposé le poste de gérant. Poste que j'ai refusé vous signifiant que je ne me sentais pas de taille, que je souhaitais au préalable être formé quant à la législation française. Comme vous le savez, quand on est belge et que l'on a vécu 20 ans sur l'Afrique, il est évident que l'on ne peut à 35 ans, se permettre d'endosser une telle responsabilité...
* En mars 2007, lors d'un entretien avec Monsieur BB de l'inspection du travail de FRANCE, j'apprends que notre responsabilité dans le décès de notre collègue DR n'est pas engagée.
Vous m'avez alors convié à une réunion et avez ressorti les différents chantiers qui s'étaient mal déroulés dans les années précédentes. A la vue des différents problèmes rencontrés, vous m'avez destitué de mon poste de responsable d'agence.
Nous déménagions en FRANCE et vous vouliez mettre en place un directeur d'agence / gérant. Il est aisé de constater que j'avais bien essarté la place, nous avions passé l'entreprise à plus de 10 salariés et employions même de la sous-traitance.
Le 9 mars 2007 je reprenais ma place de chargé d'affaire. Bien que je me sois incliné face à votre décision, je vous ai quand même réitéré les maintes fois ou je vous avais interpellé face aux agissements équivoques de notre collègue AL, conducteur de travaux.
Revenons sur la livraison d'un lanterneau pour étanchéité sur le site de FRANCE alors que la toiture était un simple bac acier, sur l'appel d'un de nos clients qui nous demandait les coordonnées d'un de nos sous-traitants car M. AL lui avait conseillé de travailler en direct, nous avions semble-t-il trop de boulot,...
Vous réfutiez mes observations pour conclure à son départ « Il avait besoin d'argent suite à l'achat de sa maison et il nous a roulé dans la farine... »
Je vous rappelle qu'à mon insu, vous lui avez quand même offert les Velux de son habitation et que vous aviez reconnu qu'il s'agissait d'une erreur de management de votre part.
Idem pour la prime de VG qui avait soi-disant réalisé seule les chantiers pendant le départ d'AL... 1000 €, un voyage au Canada...
Comment voulez-vous encore avoir l'autorité d'un responsable d'agence dans ces conditions ?
Ceci dit, pour info, en mars 2005 bien que je fus seul à tenir la boutique, comme soeur Anne dans le conte de Charles PERRAULT, je n'ai rien vu venir... Et pourtant, je vous suis resté loyal et fidèle...
* Le 26 mars 2009, suite à une chute sur le trajet retour vers mon domicile (arrêt pour une obligation pressante sur le bord de la chaussée), je me suis présenté aux urgences de l'hôpital en BELGIQUE car l'avant bras me faisait mal.
Le Docteur urgentiste B m'a ausculté et a diagnostiqué une fracture de l'os scaphoïde, me mettant un arrêt du 27 mars 2009 au 24 avril 2009. J'ai vainement expliqué au médecin que c'était impossible, que je serais sur mon lieu de travail comme à l'habitude. Ce dernier me l'a fortement déconseillé car en cas d'accident de la route, je serais tenu responsable.
Le 27 mars 2009, j'ai donc passé ma journée complète au bureau. Mme C vous a contacté pour vous informer de mon accident. Au téléphone, vous m'avez alors interdit de monter sur les toitures, de prendre le volant. Vous m'avez conseillé de trouver un chauffeur au sein de ma famille pour me permettre d'assurer les rendez-vous en cours.
* Avril et mai 2009, alors que je suis en arrêt, vous me faites alors travailler de mon domicile avec ma ligne Internet et mon téléphone personnel.
Et pour preuves :
30 mars 2009 :
Soucieux des intérêts de l'entreprise, je me suis rendu chez le client JE afin de valider la commande. Dans l'impossibilité de m'y rendre seul, ma compagne prend congé et m'y conduit avec son véhicule personnel.
4 avril 2009 :
Vous me contactez afin de réaliser le devis L.
Je vous ai informé que les informations que vous m'aviez transmises étaient illisibles. Vous avez reconnu que la capture informatique des plans avait été démesurée et que les fichiers étaient bien trop lourds.
6 avril 2009 :
Contact avec D pour le dossier C & V.
Rapport d'activité commerciale.
7 avril 2009 :
Demande de C pour modifier le devis du client A.
13 avril 2009 :
Vous me faites parvenir les plans du client L.
16 avril 2009 :
Vous me contactez en m'informant que vous avez justement un client près de mon domicile et que vous souhaitez me rendre visite. Bien évidemment, par civilité et courtoisie, je ne pouvais refuser, sachant que vous n'étiez pas loin. Vous m'avez dit que dans les 5 minutes vous étiez chez moi.
Je vous ai donc accueilli aimablement en ma demeure, vous demandant de m'excuser de vous recevoir dans mon habitation qui n'était pas impeccable, je venais d'acheter cette maison il y avait juste 3 mois. Vous m'avez répondu en présence de mon petit garçon : « Effectivement, c'est le bordel... ». Sincèrement Monsieur, c'est humiliant...
J'ai fait abstraction de vos dires me disant que peut-être vous n'imaginiez même pas l'ampleur de vos paroles...
Lors de notre entrevue, vous m'avez informé que votre fils vous avait acheté une guitare et que vous preniez des cours. Vous m'avez alors demandé de vous montrer mon savoir faire... Idem, pour votre question sur la sensibilité des touches de mon piano.
J'aurais probablement dû vous jouer la sonate pour piano n° 26 Op. 81a en mi bémol majeur dite... « Les Adieux » de Ludwig Van BETTHOVEN mais sincèrement, d'une main, je n'y crois pas...
Votre insistance sur mon accident m'a alors amené à vous présenter mes radiographies médicales.
17 avril 2009 :
Vous me contacter par mail le vendredi 17 avril 2009 à 16.22 afin de réaliser le devis M au plus vite. Au téléphone vous m'avez dit qu'il vous le fallait terminé pour lundi matin...J'ai travaillé sur votre dossier le week-end...
20 avril 2009 :
Vous me contactez à plusieurs reprises pour le dossier la P, ensuite V,...
21 avril 2009 :
Vous me contactez pour le dossier C.
22 avril 2009 :
M. AB se présente à mon domicile pour m'emmener sur le site de J. Le but est de lui présenter les différents interlocuteurs et les travaux à réaliser.
Lors de notre entretien en présence de M. BX et de la responsable sécurité, AB souhaitait monter sur les toits. Je me suis opposé à sa demande car je refusais de monter à 27m de haut avec un bras dans le plâtre.
Le client a bien compris ma position et a alors proposé un autre rendez-vous pour que AB puisse avec M. BX faire le point.
Sur la route retour, AB s'est alors empressé de me dire que de toute façon, ma simple présence dans le véhicule était contraire à la législation française. Je me devais d'être chez moi et non assis à ses côtés. Dans tous les cas, si nous devions avoir un accident, je ne serais pas couvert par la sécurité sociale.
Alors que nous étions en voiture, Melle VG téléphone à M. AB qui conduit. Sans se rendre compte que le véhicule est équipé d'un kit main libre, lors de la conversation elle dit, je cite : « Trocoeur, on en a plus besoin, il peut démissionner ».
23 avril 2009 :
Vous me contactez pour le dossier L.
23 avril 2009 :
Vous vous faisiez de plus en plus pressant sur le manque de rapidité des devis.
Comme je vous l'ai dit, travailler d'une main n'est pas chose simple pour un droitier avec la main droite dans le plâtre.
28 avril 2009 :
Envoi des informations et photos du site J.
30 avril 2009 :
Vous me contactez à nouveau pour le dossier J.
6 mai 2009 :
Vous me demandez de préparer les éléments pour une réunion me demandant même de prendre mes dispositions pour être présent à cette réunion du groupe qui se tiendrait à Paris.
7 mai 2009 :
AB me contacte concernant le chantier J.
11 mai 2009 :
Comme vous me l'aviez demandé, je vous ai fait parvenir les éléments pour la réunion. Vous me contactez en m'informant que vous n'aviez plus besoin de moi pour cette réunion.
13 mai 2009 :
Multiples échanges avec AB concernant les dossiers V et E.
* Le 14 avril 2009, le Dr VS, Centre de Santé de Belgique reconnaissait une incapacité de travailler du 25 avril 2009 au 23 mai 2009. La fracture était toujours présente et commençait à se consolider.
* Le 23 mai 2009, le docteur V en faisait autant.
Ce dernier prévoyait encore une prolongation supplémentaire à laquelle je me suis opposé. Ce dernier a acquiescé me demandant toutefois de ne pas forcer. En effet, je présentais toujours une hypersensibilisation de la zone fracturée.
* Le 26 mai 2009, vous m'envoyez un courrier recommandé m'informant que vous n'aviez pas le certificat délivré par le Dr V le 27 avril 2009 et donc que j'étais démissionnaire.
Je vous ai fait parvenir une copie de ce certificat par fax le 28 mai 2009 à 10.57 vous informant toutefois que ce certificat vous avait été envoyé par recommandé le 28 avril et par mail à Mme C le 28 avril 2009 à 14.48.
* Le 11 juillet 2009, vous me demandiez de préparer un compte rendu de mon activité depuis un an. Ce compte rendu devait justifier mon activité commerciale, mes devis et la communication et relation avec les collègues.
* Le 15 juillet 2009, je me suis donc présenté à votre convocation afin de répondre au mieux à votre demande.
Aux attaques et reproches que vous passiez en revue en présence de M. GD, il est évident que mes réponses ne satisfaisaient en rien.
J'étais dans votre arène où ma présence n'était essentielle que pour ma mise à mort.
En effet, vous aviez déjà prévu la suite et pour preuve... Vous m'avez appelé dans le bureau à l'entrée de l'entreprise pour me dire : « Trocoeur, comme je sais que vous partez en vacances, je préfère vous informer que nous allons mettre un terme à notre contrat. Attendez-vous à recevoir un recommandé... Je suis certain que vous vous en doutiez... »
* Le 3 août 2009, vous m'avez donc fait parvenir un recommandé que j'ai réceptionné le 6 août 2009. C'est ce même jour que ma compagne m'a retrouvé inerte et livide sur l'escalier de ma demeure. Il s'en est suivit tout le traitement que vous connaissez, dépression et burnout.
* Le 24 août 2009 à 10.00, comme convenu, j'étais présent à l'entretien préalable de licenciement pour cause réelle et sérieuse.
Lors de cet entretien, je me suis fait assister de Mme MV, conseiller mandaté par le préfet de FRANCE. Pour info, vous aviez certainement prévu de me recevoir seul car il n'y avait que 2 sièges... Enfin, à 3 reprises nous avons été interrompu par votre téléphone portable. Etonnant de votre part, vous qui lors d'une formation pour les collègues, aviez insisté sur ce point au point dire que c'était grossier, ça veut dire « Vous ne m'intéressez pas...».
Enfin, lors de cet entretien vous avez mis en exergue les points que vous me reprochiez :
1. Activité commerciale.
2. Réalisation et transmission des devis.
3. Communication et relation avec les collègues.
Bref, une copie conforme des points que vous m'aviez déjà reprochés lors de la réunion du 15 juillet et pour lesquels vous ne souhaitiez même pas entendre ma défense.
En commençant cette réunion, j'ai insisté pour vous informer qu'il m'avait été difficile de trouver des justificatifs car je n'avais plus accès à mon ordinateur (Mails, devis, etc...) et je vous en ai d'ailleurs présenté la preuve. Bien que je faisais toujours partie de l'entreprise, mon accès à la base de données (mails, devis, rapports, etc...) avait été bloqué depuis le 12 août 2009. Bien évidemment, vous avez prétexté qu'il s'agissait simplement d'une « coïncidence ».
Fort heureusement pour moi, j'ai toujours eu le réflexe d'effectuer des sauvegardes de tout (photos, mails, rapport de réunion, devis, etc...). Je dis « fort heureusement pour moi » car sans cela, vous auriez bien eu facile de me virer sans que je puisse apporter le moindre justificatif à chacune de vos allégations...
Activité commerciale, réalisation et transmission des devis :
Je vous ai justifié une quantité de devis considérable, vous ai montré les affaires que je vous avais amené spontanément,... Je vous ai prouvé que mes remises commerciales se justifiaient par un entretien préalable avec les collègues et vous-même.
Vous m'avez reproché de passer plusieurs fois chez certains clients et je me suis justifié en vous répondant que certains clients demandaient des devis complémentaires et ce, en fonction de leur budget.
A la demande de M. GD, vous m'avez reproché les visites d'usine or, vous étiez demandeur dans cette démarche. Pourtant, jamais vous ne m'avez demandé, ne serait-ce que verbalement d'en faire moins... J'insiste sur le fait que vous avez toujours prétendu qu'il s'agissait de renforcer le contact client... Vous auriez pu, assumer votre responsabilité mais ne l'avez pas fait.
Je vous ai fait part des difficultés rencontrées pour obtenir des informations sur des études pour des chantiers photovoltaïques et études.
Bien que je vous aie adressé une copie de ces courriers et en sonnant l'alarme face aux clients qui se faisaient insistants, j'ai attendu plus de 6 mois pour que j'aie un retour me disant que mon interlocuteur ne faisait plus partie de l'entreprise. Le client DO m'a d'ailleurs contacté pour me dire : « Dites-moi d'allez me faire foutre, ce sera plus simple... »
Je vous ai également fait part des difficultés rencontrées avec l'outil informatique. J'avais en effet chronométré qu'il me fallait plus de 15 minutes pour écrire un mot dans « mdevis ». Notre fournisseur est d'ailleurs intervenu auprès de M. CO pour remédier à ces problèmes. Précisons que cette mascarade a duré plus d'un an. Vous avez à cet effet changé tout le système et nous passons actuellement par « Connex ».
Cette mésaventure m'a quand même contraint de travailler tard le soir pour quand même assurer mon travail. Je n'hésitais d'ailleurs pas à quitter le bureau après minuit...
Enfin si l'on en vient à la réussite des affaires, je vous ai déjà informé qu'il était difficile de se battre avec les contraintes auxquelles nous étions confrontés.
En effet, dans certaines affaires telle que RM, VL, etc..., souvent nous étions contraints de couvrir les concurrents (E, A,...) qui sont des clients fidèles de BIX. Cette démarche de concurrence déloyale portant préjudice et au client, et à mon chiffre d'affaire. Trop souvent, nous sommes entrés en conflit avec M. DL à ce sujet. Ces faits ont été montrés du doigt lors de la réunion B International à Paris. Souvenez-vous, j'ai encore les pages du flipchart.
Je vous ai fait part de ma relation avec M. A, du client L. Par coïncidence, alors que l'affaire nous était promise, M. GD à demandé à AB d'augmenter mon devis et de le couvrir, lui laissant ainsi la voie libre pour assurer la prise de la commande au profit de C. Vous conviendrez que dans ces conditions, il m'est vraiment difficile d'assurer un avenir profitable pour S. J'irai même jusqu'à dire que votre prime d'intéressement n'a plus vraiment de valeur réelle... Il vous suffit d'équilibrer les chiffres...
Communication et relation avec les collègues :
Je vous ai manifesté ma désapprobation de voir certains collègues s'adonner à des jeux stupides dans les bureaux allant même jusqu'à la dégradation du matériel.
Egalement, je vous ai montré des échanges de courriers me concernant le 24 novembre 2008. M. CO me dénigrait auprès des collègues sur Facebook. Il est évident que ces agissements équivoques étaient plus importants que de remédier à mes problèmes informatiques.
Je vous ai prouvé les manipulations faites informatiquement pour dévaluer mon travail et les astuces de certains collègues pour justifier leurs erreurs.
Afin de palier à ce genre de désaccords, le 7 février 2009 je vous ai adressé un courrier vous demandant de mettre en place une feuille de transfert et ce, dans le but d'évaluer l'écart entre la prévision commerciale et la réalisation technique du chantier.
Vous m'avez répondu, je cite : « Je me pose la question de l'utilité d'une feuille de transfert ».
Enfin, je vous ai fait part de cet échange téléphonique entre M. AB et Melle VG qui disait je cite : « Trocoeur, on en a plus besoin, il peut démissionner ».
Il est vrai que quelqu'un qui fait preuve d'acharnement pour son travail est souvent gênant à la vue de ses collègues...
Enfin je vais reprendre également vos reproches face à mes kms...
En mars 2004, à la signature de mon contrat, j'habitais à LH, à 106 kms de R. A cette époque, jamais vous ne m'aviez formulé la moindre plainte quant aux trajets...
En mars 2005, je m'installe à E à 30 kms de R... La aussi, pas la moindre plainte de votre part...
En juin 2008, j'achète mon habitation à B soit 125kms de R.
Vous me piquez systématiquement sur mes kms, sur le coût occasionné à l'entreprise, or, jamais quand j'habitais à E, jamais vous n'êtes venu me parler du profit que cela représentait pour l'entreprise. Enfin pour mettre un terme à vos attaques, je me suis souvent forcé à loger dans des hôtels sur T, R.
A chacune de nos rencontres, votre bonjour s'accompagnait de : « Alors, où avez-vous logé aujourd'hui ? ». Je tentais vainement de me justifier par mes factures d'hôtel.
Je ne vais pas vous écrire un livre sur cet entretien qui a duré 90 minutes. Madame MV ayant pris suffisamment de notes qui justifiaient un licenciement abusif.
* Septembre 2009, votre conseil Maître L me contacte à mon privé afin de trouver une solution amiable et me propose 25.000 €. J'ai refusé cette proposition et Maître L a persisté en me disant : « Monsieur Trocoeur faites attention que si vous refusez, Monsieur CC peut vous faire revenir chez S... »
Au même titre que l'on dit à un gamin « Si tu n'es pas sage tu vas au coin », je trouvais ces propos sans classe et sans finesse...
Enfin, s'agissant d'un manquement à la règle déontologique qu'il existe entre avocats, j'ai pris un conseil, Maître BF pour qu'elle défende mes intérêts.
Le 25 septembre 2009, vous avez alors renoncé au licenciement.
Mon conseil a donc écrit à Maître L, que nous prenions bonne note de votre renonciation au licenciement mais qu'il était souhaitable de ne plus multiplier ces agissements qui affectaient mon état de santé.
De mon côté, afin de ne plus être harcelé par vos appels téléphoniques, j'ai été forcé de procéder au changement de ma ligne téléphonique et internet.
* Du 6 août 2009 au 18 octobre 2010.
Le Dr CD, mon médecin traitant m'a accompagné durant toute cette période. Il m'a ainsi fait passer par le Dr D psychiatre.
J'ai donc passé des examens à l'hôpital psychiatrique VG à MAP.
Ensuite, je suis passé par la clinique du stress en BELGIQUE pour être suivi par le Dr D et le Pr C, traitement pour le burnout et les conséquences psychopathologiques de harcèlement moral.
J'ai terminé dernièrement par la clinique F à U. Le Dr D m'a a alors validé mon aptitude à reprendre mon poste. Je passerai encore par son service trimestriellement.
Il faut ajouter à cela mes entrevues avec le Dr C de la médecine du travail de France et, le Dr L, médecin conseil du CPAM de FRANCE qui a constaté mon état. Je me suis effondré et ai pleuré dans son bureau...
Le 29 juillet 2010, vous me contactiez à nouveau par courrier recommandé pour des certificats manquants et sur votre impossibilité de me payer car le CPAM ne régularisait pas ma situation.
Je vous ai donc adressé la copie de mes certificats et preuve d'envoi par courrier recommandé. Je vous ai même fait savoir que certains de mes courriers n'avaient même pas été réceptionnés par vos soins... Mes courriers étaient disponibles à la poste de FRANCE qui me les a retourné.
A ce titre je vous rappelle que je suis toujours dans l'attente du remboursement d'une facture de 135,39€ du 23 avril 2010... S'agissant d'une facture pour le véhicule, je suppose que vous la refusez purement et simplement.
* Le 20 septembre 2010, le Dr C m'a conseillé de vous rencontrer avant la reprise à mon poste.
Vous m'avez donc accueilli dans vos bureaux en FRANCE et m'avez questionné sur ma vie sentimentale, sur mon lieu de résidence,... Vous m'avez alors dit que la balle était dans mon camp mais que la vie au sein de l'entreprise était devenue encore plus difficile, conjoncture économique difficile, les collègues n'ont pas changé et que l'équipe était au complet... Certains collègues avaient quitté l'entreprise de leur... propre volonté... Vous aviez trouvé :
o un accord pour le départ de C qui avait trouvé de nouveaux horizons. Je comprends parfaitement sachant qu'elle pleurait très souvent dans les bureaux sous la pression que vous lui infligiez.
Souvenez de ce jour où elle s'est effondrée en larme sous vos yeux car vous exigiez les rentabilités de chantiers pour la réunion qui se faisait proche...
o un accord pour le départ de VG qui avait trouvé du boulot ailleurs. Au passage vous m'avez informé qu'elle n'avait pas rentré beaucoup d'affaires... +/- 600.000 €
o un accord pour PD qui me remplaçait car il n'avait pas rentré une seule commande...
* Les 6 et 8 octobre 2010, vous m'avez contacté sur mon adresse email personnelle afin de vous appeler. Il est vrai que ma ligne était défectueuse et je n'ai donc pris note de vos courriers que le 13 octobre 2010.
* Le 13 octobre 2010, je vous ai contacté et vous m'avez demandé de vous rencontrer en urgence. Vous m'avez proposé le 14 octobre et le 15 octobre. J'ai bien évident décalé ces invitations sachant que je serais présent le 18 au bureau...
* Le 18 octobre 2010, je me suis donc présenté dans l'entreprise pour reprendre mon poste. A 10.00, vous m'avez convié dans votre bureau et m'avez dit : « Steve, votre présence au sein de l'entreprise n'est plus souhaitable. M. D, G, vos collègues ne préfèrent plus vous voir ». Pour info, dans mes anciens collègues, il reste AB. Vous m'avez également fait part des coûts que mon absence vous avait occasionné. Dois-je vous rappeler que vous êtes à la base de mon état de santé que avez qualifié de « fragile »
Le Dr C ayant validé mon aptitude, je vous ai donc envoyé un courrier recommandé et un fax pour vous informer que contrairement à votre souhait de ne plus me voir au sein de l'entreprise, je serais quand même présent à mon poste de travail
* Le 19 octobre 2010 à 8.30, je me suis présenté à l'entreprise. Madame G qui était présente ne savait pas dans quels bureaux je devais m'installer et aucune tâche me concernant ne lui avait été adressée.
Histoire de ne pas me tourner les pouces, je me suis proposé de porter mon véhicule à l'entretien, départ à 8.50 et retour à 10.50.
A 11.15, je vous ai eu en ligne et vous m'avez demandé d'effectuer de la prospection sur base du listing que vous avez transmis à Mme G. (J'ai reçu une copie l'adresse mail pour le listing à 11.07). Vous avez continué, me conviant à une réunion pour le 20 octobre 2010 à 10.00
* Le 20 octobre 2010 à 08.00, j'étais présent chez les prospects. A 10.00, comme vous le souhaitiez j'étais au bureau. Alors que tous les collègues partaient pour déjeuner, vous m'avez enfin reçu à 12.30.
Une fois de plus, vous m'avez attaqué avec mes frais de véhicule relatifs à mon domicile. J'ai beau essayer de vous faire comprendre qu'à la signature de mon contrat j'étais déjà aussi loin, rien n'y fait, vous persistez et me harcelez sur ce point.
Vous continuez à m'attaquer sur mes relations avec mes collègues et quand je me défends vous prétextez que j'ai beaucoup de ressentis...
Enfin vous concluez en me disant que vous réfléchissez à la manière de me virer. Vous pensez à un licenciement pour cause réelle et sérieuse, pour faute grave et puis la dernière solution serait pour un motif économique. Vous me proposez 3 mois de préavis non presté, 1/5 d'indemnité par année de service et 2 mois de bonus si je pars de mon plein gré... Vous me dites également : « Le licenciement économique, nous savons tous deux que c'est un montage... »
(Je pense qu'il doit certainement s'agir du même montage dont vous avez usé pour virer NZ comptable à l'époque et le remplacer par Mme C qui n'était pas reprise sur les comptes de S...)
Je vous ai répondu qu'après avoir mis tant de labeur dans cette entreprise je ne souhaitais pas partir, que ma place était dans la boîte et que j'aimais mon boulot.
Mais rien n'y fait... Vous avez continué en me disant : « N'ayez crainte, ça prendra des semaines mais nous y arriverons... »
* Le 21 octobre 2010, je constate que mon bureau est sens dessus dessous. Je suis très content d'en avoir fait des photos à mon arrivée et de constater son état ce jour... J'ai encore pris des photos...
* Le 22 octobre 2010 à 11.44, M. CO réintègre enfin mon accès au réseau... Il vient ainsi de lever une coïncidence vieille de plus d'un an...
Bien que vous m'ayez encore témoigné d'une antipathie certaine, je suis encore resté fidèle à mon poste...
Vous m'avez demandé de réaliser un travail de prospection de 50 clients, j'ai porté mon labeur à 20 clients supplémentaires. Avec des retours positifs dont vous avez déjà pris note le mercredi 20 octobre 2010. J'ose espérer que vous ne me reprocherez pas de faire preuve d'initiatives et d'en faire plus...
Je souligne au passage que certains clients sont toujours dans l'attente d'action de notre part (devis et travaux en attente). C'est triste pour une entreprise que vous qualifiez de déficitaire.
A la vue de tout mon courrier et surtout, de votre acharnement de ces derniers jours à vouloir trouver le moyen de me virer, je vous demande de mettre un terme à votre machination que je qualifierais des plus odieuse.
Je suis à mon poste pour effectuer un travail au sein de votre entreprise et ne suis certainement pas là pour subir vos brimades et votre harcèlement permanent, qu'il soit de vous ou encore de nos collègues...
Art. L.122-49, aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi, ou refusé de subir, les agissements définis à l'alinéa précédent ou pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir relatés.
Toute rupture du contrat de travail qui en résulterait, toute disposition ou tout acte contraire est nulle de plein droit.
Art. L. 122-50. - Est passible d'une sanction disciplinaire tout salarié ayant procédé aux agissements définis à l'article L. 122-49.
Art. L. 122-51. - Il appartient au chef d'entreprise de prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements visés à l'article L. 122-49.
De par ces faits, je vous demanderais donc de prendre les mesures qui s'imposent à compter de ce jour. Sans une réaction positive de votre part, j'informerai et dénoncerai vos agissements aux organismes compétents.
Vous souhaitant une bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Trocoeur
A l'attention Monsieur CC, gérant de l'entreprise S, France
Monsieur,
Pour faire suite à nos entrevues de ces derniers jours, permettez-moi de revenir vers vous pour clarifier la situation et de vous faire part de mes ressentis.
* En mars 2004, suite à votre offre d'emploi et recherche d'un commercial, Mme LL (DRH), m'a convié chez II en Belgique pour m'emmener au sein de l'entreprise S en FRANCE.
Durant le trajet Mme LL a insisté pour que je fasse abstraction au « premier coup d'oeil » sur l'entreprise, bâtiment lugubre, entreprise déficitaire et personnel à la mine sombre.
Il y avait peu d'intéressés pour ce poste et j'arrivais donc au sein de cette entreprise dans laquelle m'avait été dressé un « tapis rouge ».
Le 8 mars 2004, M. RR m'a donc engagé en tant que chargé d'affaire.
Je dispose encore de quelques photos souvenirs de cette entreprise qui manquait inévitablement de travail, de ce bâtiment que M. TS qualifiait de « trou à rat ».
Avide de challenge, mon enthousiasme à relever le défi de la réussite m'a conduit à défricher le terrain et apporter du travail aux 5 compagnons. Bien que j'habitais à 100 km de mon lieu de travail, j'ouvrais les portes à 6.30 et quittais le bureau à 20.00...
Souvent il m'arrivait même de venir le week-end pour préparer le boulot de la semaine... A l'époque jamais vous ne m'aviez reproché mes kms...
Lors d'une réunion avec M. RR, TS et vous-même au Novotel près de Lesquin, M. RR qui m'aiguillait et me motivait dans ma lourde tâche, m'avait d'ailleurs mis à l'honneur en déclarant : « Monsieur Trocoeur a recréé une dynamique au sein de l'équipe... ».
* En mars 2005, le départ du conducteur de travaux M. OP me laisse seul aux commandes de l'entreprise. Seul pour assurer la prise de commandes et la réalisation des chantiers
Bien que je sois contraint d'endurer une intervention chirurgicale urgente (douleur exquise), j'ai organisé l'opération et passage sur le billard pour le week-end de Pâques. Afin de calmer la douleur jusqu'au jour « J », je passais occasionnellement à l'hôpital pour me faire soigner superficiellement et je me contentais d'anti-douleur.
Le vendredi 25 mars 2005 à 08.00, je rentrais donc à l'hôpital en BELGIQUE. Sur le parking, j'ai encore appelé les compagnons pour leur réitérer les tâches déjà données la veille, prétextant d'un rendez-vous chez un client...
Sachant que nous sommes dans une « One man company », il est évident que je profitais de ce long week-end du lundi de Pâques pour me permettre de récupérer de l'intervention chirurgicale.
Le dimanche 27 mars 2005, le comptable NZ m'informait de l'accident de M. DR. Ce dernier avait profité de son temps de midi pour effectuer un travail chez une de ses connaissances.
Le mercredi 30 mars 2005, la compagne de M. DR venait alors m'agresser en nos bureaux. M. DR allait se marier en juin et il était papa de 4 enfants. C'est à moi qu'est revenu la triste tâche d'informer sa compagne que S n'interviendrait en rien...
Le 1 avril 2005, M. RR me promouvait au titre du directeur d'agence.
Cette promotion, s'accompagnait d'une augmentation de salaire. Je pouvais même bénéficier de cet avantage si je l'acceptais à partir du mois de mars...
A cette époque, vous m'avez même proposé le poste de gérant. Poste que j'ai refusé vous signifiant que je ne me sentais pas de taille, que je souhaitais au préalable être formé quant à la législation française. Comme vous le savez, quand on est belge et que l'on a vécu 20 ans sur l'Afrique, il est évident que l'on ne peut à 35 ans, se permettre d'endosser une telle responsabilité...
* En mars 2007, lors d'un entretien avec Monsieur BB de l'inspection du travail de FRANCE, j'apprends que notre responsabilité dans le décès de notre collègue DR n'est pas engagée.
Vous m'avez alors convié à une réunion et avez ressorti les différents chantiers qui s'étaient mal déroulés dans les années précédentes. A la vue des différents problèmes rencontrés, vous m'avez destitué de mon poste de responsable d'agence.
Nous déménagions en FRANCE et vous vouliez mettre en place un directeur d'agence / gérant. Il est aisé de constater que j'avais bien essarté la place, nous avions passé l'entreprise à plus de 10 salariés et employions même de la sous-traitance.
Le 9 mars 2007 je reprenais ma place de chargé d'affaire. Bien que je me sois incliné face à votre décision, je vous ai quand même réitéré les maintes fois ou je vous avais interpellé face aux agissements équivoques de notre collègue AL, conducteur de travaux.
Revenons sur la livraison d'un lanterneau pour étanchéité sur le site de FRANCE alors que la toiture était un simple bac acier, sur l'appel d'un de nos clients qui nous demandait les coordonnées d'un de nos sous-traitants car M. AL lui avait conseillé de travailler en direct, nous avions semble-t-il trop de boulot,...
Vous réfutiez mes observations pour conclure à son départ « Il avait besoin d'argent suite à l'achat de sa maison et il nous a roulé dans la farine... »
Je vous rappelle qu'à mon insu, vous lui avez quand même offert les Velux de son habitation et que vous aviez reconnu qu'il s'agissait d'une erreur de management de votre part.
Idem pour la prime de VG qui avait soi-disant réalisé seule les chantiers pendant le départ d'AL... 1000 €, un voyage au Canada...
Comment voulez-vous encore avoir l'autorité d'un responsable d'agence dans ces conditions ?
Ceci dit, pour info, en mars 2005 bien que je fus seul à tenir la boutique, comme soeur Anne dans le conte de Charles PERRAULT, je n'ai rien vu venir... Et pourtant, je vous suis resté loyal et fidèle...
* Le 26 mars 2009, suite à une chute sur le trajet retour vers mon domicile (arrêt pour une obligation pressante sur le bord de la chaussée), je me suis présenté aux urgences de l'hôpital en BELGIQUE car l'avant bras me faisait mal.
Le Docteur urgentiste B m'a ausculté et a diagnostiqué une fracture de l'os scaphoïde, me mettant un arrêt du 27 mars 2009 au 24 avril 2009. J'ai vainement expliqué au médecin que c'était impossible, que je serais sur mon lieu de travail comme à l'habitude. Ce dernier me l'a fortement déconseillé car en cas d'accident de la route, je serais tenu responsable.
Le 27 mars 2009, j'ai donc passé ma journée complète au bureau. Mme C vous a contacté pour vous informer de mon accident. Au téléphone, vous m'avez alors interdit de monter sur les toitures, de prendre le volant. Vous m'avez conseillé de trouver un chauffeur au sein de ma famille pour me permettre d'assurer les rendez-vous en cours.
* Avril et mai 2009, alors que je suis en arrêt, vous me faites alors travailler de mon domicile avec ma ligne Internet et mon téléphone personnel.
Et pour preuves :
30 mars 2009 :
Soucieux des intérêts de l'entreprise, je me suis rendu chez le client JE afin de valider la commande. Dans l'impossibilité de m'y rendre seul, ma compagne prend congé et m'y conduit avec son véhicule personnel.
4 avril 2009 :
Vous me contactez afin de réaliser le devis L.
Je vous ai informé que les informations que vous m'aviez transmises étaient illisibles. Vous avez reconnu que la capture informatique des plans avait été démesurée et que les fichiers étaient bien trop lourds.
6 avril 2009 :
Contact avec D pour le dossier C & V.
Rapport d'activité commerciale.
7 avril 2009 :
Demande de C pour modifier le devis du client A.
13 avril 2009 :
Vous me faites parvenir les plans du client L.
16 avril 2009 :
Vous me contactez en m'informant que vous avez justement un client près de mon domicile et que vous souhaitez me rendre visite. Bien évidemment, par civilité et courtoisie, je ne pouvais refuser, sachant que vous n'étiez pas loin. Vous m'avez dit que dans les 5 minutes vous étiez chez moi.
Je vous ai donc accueilli aimablement en ma demeure, vous demandant de m'excuser de vous recevoir dans mon habitation qui n'était pas impeccable, je venais d'acheter cette maison il y avait juste 3 mois. Vous m'avez répondu en présence de mon petit garçon : « Effectivement, c'est le bordel... ». Sincèrement Monsieur, c'est humiliant...
J'ai fait abstraction de vos dires me disant que peut-être vous n'imaginiez même pas l'ampleur de vos paroles...
Lors de notre entrevue, vous m'avez informé que votre fils vous avait acheté une guitare et que vous preniez des cours. Vous m'avez alors demandé de vous montrer mon savoir faire... Idem, pour votre question sur la sensibilité des touches de mon piano.
J'aurais probablement dû vous jouer la sonate pour piano n° 26 Op. 81a en mi bémol majeur dite... « Les Adieux » de Ludwig Van BETTHOVEN mais sincèrement, d'une main, je n'y crois pas...
Votre insistance sur mon accident m'a alors amené à vous présenter mes radiographies médicales.
17 avril 2009 :
Vous me contacter par mail le vendredi 17 avril 2009 à 16.22 afin de réaliser le devis M au plus vite. Au téléphone vous m'avez dit qu'il vous le fallait terminé pour lundi matin...J'ai travaillé sur votre dossier le week-end...
20 avril 2009 :
Vous me contactez à plusieurs reprises pour le dossier la P, ensuite V,...
21 avril 2009 :
Vous me contactez pour le dossier C.
22 avril 2009 :
M. AB se présente à mon domicile pour m'emmener sur le site de J. Le but est de lui présenter les différents interlocuteurs et les travaux à réaliser.
Lors de notre entretien en présence de M. BX et de la responsable sécurité, AB souhaitait monter sur les toits. Je me suis opposé à sa demande car je refusais de monter à 27m de haut avec un bras dans le plâtre.
Le client a bien compris ma position et a alors proposé un autre rendez-vous pour que AB puisse avec M. BX faire le point.
Sur la route retour, AB s'est alors empressé de me dire que de toute façon, ma simple présence dans le véhicule était contraire à la législation française. Je me devais d'être chez moi et non assis à ses côtés. Dans tous les cas, si nous devions avoir un accident, je ne serais pas couvert par la sécurité sociale.
Alors que nous étions en voiture, Melle VG téléphone à M. AB qui conduit. Sans se rendre compte que le véhicule est équipé d'un kit main libre, lors de la conversation elle dit, je cite : « Trocoeur, on en a plus besoin, il peut démissionner ».
23 avril 2009 :
Vous me contactez pour le dossier L.
23 avril 2009 :
Vous vous faisiez de plus en plus pressant sur le manque de rapidité des devis.
Comme je vous l'ai dit, travailler d'une main n'est pas chose simple pour un droitier avec la main droite dans le plâtre.
28 avril 2009 :
Envoi des informations et photos du site J.
30 avril 2009 :
Vous me contactez à nouveau pour le dossier J.
6 mai 2009 :
Vous me demandez de préparer les éléments pour une réunion me demandant même de prendre mes dispositions pour être présent à cette réunion du groupe qui se tiendrait à Paris.
7 mai 2009 :
AB me contacte concernant le chantier J.
11 mai 2009 :
Comme vous me l'aviez demandé, je vous ai fait parvenir les éléments pour la réunion. Vous me contactez en m'informant que vous n'aviez plus besoin de moi pour cette réunion.
13 mai 2009 :
Multiples échanges avec AB concernant les dossiers V et E.
* Le 14 avril 2009, le Dr VS, Centre de Santé de Belgique reconnaissait une incapacité de travailler du 25 avril 2009 au 23 mai 2009. La fracture était toujours présente et commençait à se consolider.
* Le 23 mai 2009, le docteur V en faisait autant.
Ce dernier prévoyait encore une prolongation supplémentaire à laquelle je me suis opposé. Ce dernier a acquiescé me demandant toutefois de ne pas forcer. En effet, je présentais toujours une hypersensibilisation de la zone fracturée.
* Le 26 mai 2009, vous m'envoyez un courrier recommandé m'informant que vous n'aviez pas le certificat délivré par le Dr V le 27 avril 2009 et donc que j'étais démissionnaire.
Je vous ai fait parvenir une copie de ce certificat par fax le 28 mai 2009 à 10.57 vous informant toutefois que ce certificat vous avait été envoyé par recommandé le 28 avril et par mail à Mme C le 28 avril 2009 à 14.48.
* Le 11 juillet 2009, vous me demandiez de préparer un compte rendu de mon activité depuis un an. Ce compte rendu devait justifier mon activité commerciale, mes devis et la communication et relation avec les collègues.
* Le 15 juillet 2009, je me suis donc présenté à votre convocation afin de répondre au mieux à votre demande.
Aux attaques et reproches que vous passiez en revue en présence de M. GD, il est évident que mes réponses ne satisfaisaient en rien.
J'étais dans votre arène où ma présence n'était essentielle que pour ma mise à mort.
En effet, vous aviez déjà prévu la suite et pour preuve... Vous m'avez appelé dans le bureau à l'entrée de l'entreprise pour me dire : « Trocoeur, comme je sais que vous partez en vacances, je préfère vous informer que nous allons mettre un terme à notre contrat. Attendez-vous à recevoir un recommandé... Je suis certain que vous vous en doutiez... »
* Le 3 août 2009, vous m'avez donc fait parvenir un recommandé que j'ai réceptionné le 6 août 2009. C'est ce même jour que ma compagne m'a retrouvé inerte et livide sur l'escalier de ma demeure. Il s'en est suivit tout le traitement que vous connaissez, dépression et burnout.
* Le 24 août 2009 à 10.00, comme convenu, j'étais présent à l'entretien préalable de licenciement pour cause réelle et sérieuse.
Lors de cet entretien, je me suis fait assister de Mme MV, conseiller mandaté par le préfet de FRANCE. Pour info, vous aviez certainement prévu de me recevoir seul car il n'y avait que 2 sièges... Enfin, à 3 reprises nous avons été interrompu par votre téléphone portable. Etonnant de votre part, vous qui lors d'une formation pour les collègues, aviez insisté sur ce point au point dire que c'était grossier, ça veut dire « Vous ne m'intéressez pas...».
Enfin, lors de cet entretien vous avez mis en exergue les points que vous me reprochiez :
1. Activité commerciale.
2. Réalisation et transmission des devis.
3. Communication et relation avec les collègues.
Bref, une copie conforme des points que vous m'aviez déjà reprochés lors de la réunion du 15 juillet et pour lesquels vous ne souhaitiez même pas entendre ma défense.
En commençant cette réunion, j'ai insisté pour vous informer qu'il m'avait été difficile de trouver des justificatifs car je n'avais plus accès à mon ordinateur (Mails, devis, etc...) et je vous en ai d'ailleurs présenté la preuve. Bien que je faisais toujours partie de l'entreprise, mon accès à la base de données (mails, devis, rapports, etc...) avait été bloqué depuis le 12 août 2009. Bien évidemment, vous avez prétexté qu'il s'agissait simplement d'une « coïncidence ».
Fort heureusement pour moi, j'ai toujours eu le réflexe d'effectuer des sauvegardes de tout (photos, mails, rapport de réunion, devis, etc...). Je dis « fort heureusement pour moi » car sans cela, vous auriez bien eu facile de me virer sans que je puisse apporter le moindre justificatif à chacune de vos allégations...
Activité commerciale, réalisation et transmission des devis :
Je vous ai justifié une quantité de devis considérable, vous ai montré les affaires que je vous avais amené spontanément,... Je vous ai prouvé que mes remises commerciales se justifiaient par un entretien préalable avec les collègues et vous-même.
Vous m'avez reproché de passer plusieurs fois chez certains clients et je me suis justifié en vous répondant que certains clients demandaient des devis complémentaires et ce, en fonction de leur budget.
A la demande de M. GD, vous m'avez reproché les visites d'usine or, vous étiez demandeur dans cette démarche. Pourtant, jamais vous ne m'avez demandé, ne serait-ce que verbalement d'en faire moins... J'insiste sur le fait que vous avez toujours prétendu qu'il s'agissait de renforcer le contact client... Vous auriez pu, assumer votre responsabilité mais ne l'avez pas fait.
Je vous ai fait part des difficultés rencontrées pour obtenir des informations sur des études pour des chantiers photovoltaïques et études.
Bien que je vous aie adressé une copie de ces courriers et en sonnant l'alarme face aux clients qui se faisaient insistants, j'ai attendu plus de 6 mois pour que j'aie un retour me disant que mon interlocuteur ne faisait plus partie de l'entreprise. Le client DO m'a d'ailleurs contacté pour me dire : « Dites-moi d'allez me faire foutre, ce sera plus simple... »
Je vous ai également fait part des difficultés rencontrées avec l'outil informatique. J'avais en effet chronométré qu'il me fallait plus de 15 minutes pour écrire un mot dans « mdevis ». Notre fournisseur est d'ailleurs intervenu auprès de M. CO pour remédier à ces problèmes. Précisons que cette mascarade a duré plus d'un an. Vous avez à cet effet changé tout le système et nous passons actuellement par « Connex ».
Cette mésaventure m'a quand même contraint de travailler tard le soir pour quand même assurer mon travail. Je n'hésitais d'ailleurs pas à quitter le bureau après minuit...
Enfin si l'on en vient à la réussite des affaires, je vous ai déjà informé qu'il était difficile de se battre avec les contraintes auxquelles nous étions confrontés.
En effet, dans certaines affaires telle que RM, VL, etc..., souvent nous étions contraints de couvrir les concurrents (E, A,...) qui sont des clients fidèles de BIX. Cette démarche de concurrence déloyale portant préjudice et au client, et à mon chiffre d'affaire. Trop souvent, nous sommes entrés en conflit avec M. DL à ce sujet. Ces faits ont été montrés du doigt lors de la réunion B International à Paris. Souvenez-vous, j'ai encore les pages du flipchart.
Je vous ai fait part de ma relation avec M. A, du client L. Par coïncidence, alors que l'affaire nous était promise, M. GD à demandé à AB d'augmenter mon devis et de le couvrir, lui laissant ainsi la voie libre pour assurer la prise de la commande au profit de C. Vous conviendrez que dans ces conditions, il m'est vraiment difficile d'assurer un avenir profitable pour S. J'irai même jusqu'à dire que votre prime d'intéressement n'a plus vraiment de valeur réelle... Il vous suffit d'équilibrer les chiffres...
Communication et relation avec les collègues :
Je vous ai manifesté ma désapprobation de voir certains collègues s'adonner à des jeux stupides dans les bureaux allant même jusqu'à la dégradation du matériel.
Egalement, je vous ai montré des échanges de courriers me concernant le 24 novembre 2008. M. CO me dénigrait auprès des collègues sur Facebook. Il est évident que ces agissements équivoques étaient plus importants que de remédier à mes problèmes informatiques.
Je vous ai prouvé les manipulations faites informatiquement pour dévaluer mon travail et les astuces de certains collègues pour justifier leurs erreurs.
Afin de palier à ce genre de désaccords, le 7 février 2009 je vous ai adressé un courrier vous demandant de mettre en place une feuille de transfert et ce, dans le but d'évaluer l'écart entre la prévision commerciale et la réalisation technique du chantier.
Vous m'avez répondu, je cite : « Je me pose la question de l'utilité d'une feuille de transfert ».
Enfin, je vous ai fait part de cet échange téléphonique entre M. AB et Melle VG qui disait je cite : « Trocoeur, on en a plus besoin, il peut démissionner ».
Il est vrai que quelqu'un qui fait preuve d'acharnement pour son travail est souvent gênant à la vue de ses collègues...
Enfin je vais reprendre également vos reproches face à mes kms...
En mars 2004, à la signature de mon contrat, j'habitais à LH, à 106 kms de R. A cette époque, jamais vous ne m'aviez formulé la moindre plainte quant aux trajets...
En mars 2005, je m'installe à E à 30 kms de R... La aussi, pas la moindre plainte de votre part...
En juin 2008, j'achète mon habitation à B soit 125kms de R.
Vous me piquez systématiquement sur mes kms, sur le coût occasionné à l'entreprise, or, jamais quand j'habitais à E, jamais vous n'êtes venu me parler du profit que cela représentait pour l'entreprise. Enfin pour mettre un terme à vos attaques, je me suis souvent forcé à loger dans des hôtels sur T, R.
A chacune de nos rencontres, votre bonjour s'accompagnait de : « Alors, où avez-vous logé aujourd'hui ? ». Je tentais vainement de me justifier par mes factures d'hôtel.
Je ne vais pas vous écrire un livre sur cet entretien qui a duré 90 minutes. Madame MV ayant pris suffisamment de notes qui justifiaient un licenciement abusif.
* Septembre 2009, votre conseil Maître L me contacte à mon privé afin de trouver une solution amiable et me propose 25.000 €. J'ai refusé cette proposition et Maître L a persisté en me disant : « Monsieur Trocoeur faites attention que si vous refusez, Monsieur CC peut vous faire revenir chez S... »
Au même titre que l'on dit à un gamin « Si tu n'es pas sage tu vas au coin », je trouvais ces propos sans classe et sans finesse...
Enfin, s'agissant d'un manquement à la règle déontologique qu'il existe entre avocats, j'ai pris un conseil, Maître BF pour qu'elle défende mes intérêts.
Le 25 septembre 2009, vous avez alors renoncé au licenciement.
Mon conseil a donc écrit à Maître L, que nous prenions bonne note de votre renonciation au licenciement mais qu'il était souhaitable de ne plus multiplier ces agissements qui affectaient mon état de santé.
De mon côté, afin de ne plus être harcelé par vos appels téléphoniques, j'ai été forcé de procéder au changement de ma ligne téléphonique et internet.
* Du 6 août 2009 au 18 octobre 2010.
Le Dr CD, mon médecin traitant m'a accompagné durant toute cette période. Il m'a ainsi fait passer par le Dr D psychiatre.
J'ai donc passé des examens à l'hôpital psychiatrique VG à MAP.
Ensuite, je suis passé par la clinique du stress en BELGIQUE pour être suivi par le Dr D et le Pr C, traitement pour le burnout et les conséquences psychopathologiques de harcèlement moral.
J'ai terminé dernièrement par la clinique F à U. Le Dr D m'a a alors validé mon aptitude à reprendre mon poste. Je passerai encore par son service trimestriellement.
Il faut ajouter à cela mes entrevues avec le Dr C de la médecine du travail de France et, le Dr L, médecin conseil du CPAM de FRANCE qui a constaté mon état. Je me suis effondré et ai pleuré dans son bureau...
Le 29 juillet 2010, vous me contactiez à nouveau par courrier recommandé pour des certificats manquants et sur votre impossibilité de me payer car le CPAM ne régularisait pas ma situation.
Je vous ai donc adressé la copie de mes certificats et preuve d'envoi par courrier recommandé. Je vous ai même fait savoir que certains de mes courriers n'avaient même pas été réceptionnés par vos soins... Mes courriers étaient disponibles à la poste de FRANCE qui me les a retourné.
A ce titre je vous rappelle que je suis toujours dans l'attente du remboursement d'une facture de 135,39€ du 23 avril 2010... S'agissant d'une facture pour le véhicule, je suppose que vous la refusez purement et simplement.
* Le 20 septembre 2010, le Dr C m'a conseillé de vous rencontrer avant la reprise à mon poste.
Vous m'avez donc accueilli dans vos bureaux en FRANCE et m'avez questionné sur ma vie sentimentale, sur mon lieu de résidence,... Vous m'avez alors dit que la balle était dans mon camp mais que la vie au sein de l'entreprise était devenue encore plus difficile, conjoncture économique difficile, les collègues n'ont pas changé et que l'équipe était au complet... Certains collègues avaient quitté l'entreprise de leur... propre volonté... Vous aviez trouvé :
o un accord pour le départ de C qui avait trouvé de nouveaux horizons. Je comprends parfaitement sachant qu'elle pleurait très souvent dans les bureaux sous la pression que vous lui infligiez.
Souvenez de ce jour où elle s'est effondrée en larme sous vos yeux car vous exigiez les rentabilités de chantiers pour la réunion qui se faisait proche...
o un accord pour le départ de VG qui avait trouvé du boulot ailleurs. Au passage vous m'avez informé qu'elle n'avait pas rentré beaucoup d'affaires... +/- 600.000 €
o un accord pour PD qui me remplaçait car il n'avait pas rentré une seule commande...
* Les 6 et 8 octobre 2010, vous m'avez contacté sur mon adresse email personnelle afin de vous appeler. Il est vrai que ma ligne était défectueuse et je n'ai donc pris note de vos courriers que le 13 octobre 2010.
* Le 13 octobre 2010, je vous ai contacté et vous m'avez demandé de vous rencontrer en urgence. Vous m'avez proposé le 14 octobre et le 15 octobre. J'ai bien évident décalé ces invitations sachant que je serais présent le 18 au bureau...
* Le 18 octobre 2010, je me suis donc présenté dans l'entreprise pour reprendre mon poste. A 10.00, vous m'avez convié dans votre bureau et m'avez dit : « Steve, votre présence au sein de l'entreprise n'est plus souhaitable. M. D, G, vos collègues ne préfèrent plus vous voir ». Pour info, dans mes anciens collègues, il reste AB. Vous m'avez également fait part des coûts que mon absence vous avait occasionné. Dois-je vous rappeler que vous êtes à la base de mon état de santé que avez qualifié de « fragile »
Le Dr C ayant validé mon aptitude, je vous ai donc envoyé un courrier recommandé et un fax pour vous informer que contrairement à votre souhait de ne plus me voir au sein de l'entreprise, je serais quand même présent à mon poste de travail
* Le 19 octobre 2010 à 8.30, je me suis présenté à l'entreprise. Madame G qui était présente ne savait pas dans quels bureaux je devais m'installer et aucune tâche me concernant ne lui avait été adressée.
Histoire de ne pas me tourner les pouces, je me suis proposé de porter mon véhicule à l'entretien, départ à 8.50 et retour à 10.50.
A 11.15, je vous ai eu en ligne et vous m'avez demandé d'effectuer de la prospection sur base du listing que vous avez transmis à Mme G. (J'ai reçu une copie l'adresse mail pour le listing à 11.07). Vous avez continué, me conviant à une réunion pour le 20 octobre 2010 à 10.00
* Le 20 octobre 2010 à 08.00, j'étais présent chez les prospects. A 10.00, comme vous le souhaitiez j'étais au bureau. Alors que tous les collègues partaient pour déjeuner, vous m'avez enfin reçu à 12.30.
Une fois de plus, vous m'avez attaqué avec mes frais de véhicule relatifs à mon domicile. J'ai beau essayer de vous faire comprendre qu'à la signature de mon contrat j'étais déjà aussi loin, rien n'y fait, vous persistez et me harcelez sur ce point.
Vous continuez à m'attaquer sur mes relations avec mes collègues et quand je me défends vous prétextez que j'ai beaucoup de ressentis...
Enfin vous concluez en me disant que vous réfléchissez à la manière de me virer. Vous pensez à un licenciement pour cause réelle et sérieuse, pour faute grave et puis la dernière solution serait pour un motif économique. Vous me proposez 3 mois de préavis non presté, 1/5 d'indemnité par année de service et 2 mois de bonus si je pars de mon plein gré... Vous me dites également : « Le licenciement économique, nous savons tous deux que c'est un montage... »
(Je pense qu'il doit certainement s'agir du même montage dont vous avez usé pour virer NZ comptable à l'époque et le remplacer par Mme C qui n'était pas reprise sur les comptes de S...)
Je vous ai répondu qu'après avoir mis tant de labeur dans cette entreprise je ne souhaitais pas partir, que ma place était dans la boîte et que j'aimais mon boulot.
Mais rien n'y fait... Vous avez continué en me disant : « N'ayez crainte, ça prendra des semaines mais nous y arriverons... »
* Le 21 octobre 2010, je constate que mon bureau est sens dessus dessous. Je suis très content d'en avoir fait des photos à mon arrivée et de constater son état ce jour... J'ai encore pris des photos...
* Le 22 octobre 2010 à 11.44, M. CO réintègre enfin mon accès au réseau... Il vient ainsi de lever une coïncidence vieille de plus d'un an...
Bien que vous m'ayez encore témoigné d'une antipathie certaine, je suis encore resté fidèle à mon poste...
Vous m'avez demandé de réaliser un travail de prospection de 50 clients, j'ai porté mon labeur à 20 clients supplémentaires. Avec des retours positifs dont vous avez déjà pris note le mercredi 20 octobre 2010. J'ose espérer que vous ne me reprocherez pas de faire preuve d'initiatives et d'en faire plus...
Je souligne au passage que certains clients sont toujours dans l'attente d'action de notre part (devis et travaux en attente). C'est triste pour une entreprise que vous qualifiez de déficitaire.
A la vue de tout mon courrier et surtout, de votre acharnement de ces derniers jours à vouloir trouver le moyen de me virer, je vous demande de mettre un terme à votre machination que je qualifierais des plus odieuse.
Je suis à mon poste pour effectuer un travail au sein de votre entreprise et ne suis certainement pas là pour subir vos brimades et votre harcèlement permanent, qu'il soit de vous ou encore de nos collègues...
Art. L.122-49, aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi, ou refusé de subir, les agissements définis à l'alinéa précédent ou pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir relatés.
Toute rupture du contrat de travail qui en résulterait, toute disposition ou tout acte contraire est nulle de plein droit.
Art. L. 122-50. - Est passible d'une sanction disciplinaire tout salarié ayant procédé aux agissements définis à l'article L. 122-49.
Art. L. 122-51. - Il appartient au chef d'entreprise de prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements visés à l'article L. 122-49.
De par ces faits, je vous demanderais donc de prendre les mesures qui s'imposent à compter de ce jour. Sans une réaction positive de votre part, j'informerai et dénoncerai vos agissements aux organismes compétents.
Vous souhaitant une bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Trocoeur
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15 janvier 2012
15 janv. 2012 à 09:52
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Courrier envoi recommandé avec AR du 5/11/2010
Monsieur,
Pour faire suite à vos diverses propositions quant à mon licenciement, je me suis informé auprès de mon conseil, Maître BF, avocate au barreau de FRANCE spécialisée dans le droit social.
Il est évident que de vous signer unilatéralement votre document « requête conjointe » vous assurerait une tranquillité alors qu'en contre partie, je serais pieds et poings liés, bouche muselée sans aucune garantie de votre part. Quand on sait que vous avez qualifié mon état de psychologique de « fragile » et que vous m'avez déclaré « Je ne vous remettrai aucun document, aucun écrit... », vous conviendrez que cette solution ne joue qu'en votre faveur et ne me rassure nullement...
Aussi, j'ai informé Maître BF de mes intentions et je ne peux que vous suggérer de voir avec votre conseil pour qu'il entre en contact avec elle afin de mettre un terme à ces palabres et manipulations qui, au risque de me répéter, ne sont pas faites pour améliorer mon état de santé.
Veuillez donc considérer notre entrevue prévue pour ce mardi 9 novembre 2010 comme inutile dans le cadre de cette affaire car je ne signerai rien et ne m'engagerai d'aucune manière sans le conseil de Maître BF.
Dans une réaction de votre part dans la huitaine, il est évident que nos derniers échanges seront relatés et joints à mon dossier destiné à l'inspection du travail, prud'homme et différents organismes en charge de m'assister dans la défense de mes droits.
Vous souhaitant une bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Monsieur,
Pour faire suite à vos diverses propositions quant à mon licenciement, je me suis informé auprès de mon conseil, Maître BF, avocate au barreau de FRANCE spécialisée dans le droit social.
Il est évident que de vous signer unilatéralement votre document « requête conjointe » vous assurerait une tranquillité alors qu'en contre partie, je serais pieds et poings liés, bouche muselée sans aucune garantie de votre part. Quand on sait que vous avez qualifié mon état de psychologique de « fragile » et que vous m'avez déclaré « Je ne vous remettrai aucun document, aucun écrit... », vous conviendrez que cette solution ne joue qu'en votre faveur et ne me rassure nullement...
Aussi, j'ai informé Maître BF de mes intentions et je ne peux que vous suggérer de voir avec votre conseil pour qu'il entre en contact avec elle afin de mettre un terme à ces palabres et manipulations qui, au risque de me répéter, ne sont pas faites pour améliorer mon état de santé.
Veuillez donc considérer notre entrevue prévue pour ce mardi 9 novembre 2010 comme inutile dans le cadre de cette affaire car je ne signerai rien et ne m'engagerai d'aucune manière sans le conseil de Maître BF.
Dans une réaction de votre part dans la huitaine, il est évident que nos derniers échanges seront relatés et joints à mon dossier destiné à l'inspection du travail, prud'homme et différents organismes en charge de m'assister dans la défense de mes droits.
Vous souhaitant une bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
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15 janv. 2012 à 09:54
Courrier envoi recommandé avec AR du 25/11/2010
A l'attention Monsieur CC, gérant de l'entreprise S en FRANCE
Monsieur,
Le 24 octobre 2010, je vous ai fait parvenir un courrier dénonçant des faits de harcèlement au sein de l'entreprise, faits pour lesquels je vous ai demandé de prendre TOUTES les mesures nécessaires afin d'y mettre un terme sur base de l'article L 122-51 mais rien n'y fait. Vous persistez dans cette démarche perverse pour mettre un terme à mon contrat en me laissant toutefois languir dans l'attente de la lame du bourreau.
« Art. L. 122-51. - Il appartient au chef d'entreprise de prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements visés à l'article L. 122-49. »
Vous m'ayez demandé de ne plus vous écrire et, je vous peux comprendre quand on sait que les paroles s'envolent et les écrits restent. Il est évident que je n'en suis pas resté là et vous ai même envoyé un courrier électronique le 5 novembre vous préconisant de vous adresser directement à mon avocat dans le cadre de vos propositions financières pour mettre un terme à notre relation. J'insiste que là encore, vous souhaitiez que je vous signe un document unilatéralement... Et comme repris dans mon courrier je vous ai informé que toutes ces palabres et manipulations n'étaient pas faites pour améliorer mon état de santé.
Le 18 octobre 2010, lorsque je me suis présenté au sein de l'entreprise pour reprendre mon activité, vous m'avez informé que votre fils était en dépression et qu'il était difficile de sortir d'une telle situation. Il est évident que ce n'est certainement pas avec vos agissements depuis ma reprise que mon état de santé pouvait s'améliorer... Il est fort probable que cette fois vous me licencierai pour « absence prolongée et répétée qui risque de mettre en péril l'activité de l'entreprise »...
Depuis ma reprise du 18 octobre, je vous dresse ci-après les faits et éléments que j'ai encore pu constater au sein de l'entreprise.
* Le 18 octobre 2010, vous m'avez déclaré que le chantier J s'était mal déroulé. Lors de la réactivation de mon adresse mail par M. CO, je découvre enfin des courriels dont je n'ai pu prendre connaissance qu'à partir du 22 octobre 2010. Je trouve vos critiques aisées quand on sait que j'avais chiffré ce chantier sous l'égide de M. G. Ceci dit je suis totalement rassuré quant à courrier de M. BX qui écrit : « Que sont devenus les propos élogieux de votre technico-commercial (M Trocoeur) qui vantait les compétences et l'expérience de votre Société lors de nos différents rendez vous et surtout avant la signature de la commande. »
Vous ne pourrez nier que j'ai bien été intègre et dévoué à votre entreprise...
* Le 22 octobre 2010, je constate que plus aucun devis ne présente mon nom dans le logiciel Multidevis mais celui de Arnaud. J'ai d'ailleurs échangé plusieurs courriels avec M. CO qui m'informe que la démarche a été réalisée directement en interne chez S. Il est évident qu'il est aisé de se prévaloir de mon labeur en y changeant tout simplement un nom. Une belle forme de parasitisme...
* Le 22 octobre 2010 toujours, je constate que nous avons encore enregistré plusieurs commandes auprès du client W et ce, pour des chantiers sur Paris. J'en suis vraiment étonné quand je me remémore votre invitation du 24 août 2009 à un entretien préalable au cours duquel vous m'aviez reproché de prendre des chantiers trop loin dont ceux de W sur Paris...
* Le 19 octobre 2010, vous m'avez transmis un listing d'adresse avec 50 clients à Le 22 octobre 2010, je constate que plus aucun devis ne présente mon nom dans le prospecter. Je vous ai informé que cette tâche serait terminée pour le 22 octobre. Vous m'avez répondu que vous m'enverriez un second listing plus complet.
Ma tâche terminée, j'ai été contraint de vous relancer car j'étais sans nouvelles de vous. J'ai d'ailleurs pris l'initiative de démarcher d'autres clients afin de ne pas rester les bras croisés. Ce n'est que le 8 novembre que vous me ferez parvenir un second listing d'une vingtaine d'adresse. Si je m'en étais tenu à vos desideratas soit au premier listing de 50 adresses pour 21 jours de boulot... Vous conviendrez que ce serait bien maigre...
Ceci dit l'affront est d'autant plus grand quand on sait que vous avez transféré le fruit de mon labeur à M. AB, vous savez celui qui pose son nom sur tous mes dossiers...
* Le 9 novembre 2010, alors que vous présentait mon activité commerciale sur un fichier WORD pour la quatrième fois, votre seul intérêt était que je recommence ce listing en le passant sur EXCELL. Sincèrement, n'avez-vous pas passé par cette période ou le professeur faisait copier l'élève par punition ? Peut-être souhaiteriez-vous voir les voyelles en bleu et les consonnes en rouge ? Un fait évident Monsieur, ma punition est finie et belle et bien finie...
* Le 23 novembre 2010 vous avez encore dirigé une réunion au sein de l'entreprise ou tous les employés étaient conviés et présents autour de la table... Sauf moi ??? Pour information, j'ai été traité pour un « burnout » résultant de vos agissements intolérables et non pour la peste ou le sida...
Aussi, lorsque je vous ai informé que je trouvais étonnant que les collègues aillent manger ensemble sans même me convier à partager leur table, vous m'avez répondu : « Ils n'ont plus confiance... ». Je suis encore plus étonné quand on sait que seul Arnaud est le dernier collègue que je connaisse dans l'entreprise... Alors pourquoi les nouveaux n'ont plus confiance ?
Peut-être eut-il été nécessaire de faire une réunion au cours duquel nous aurions pu nous présenter mais même ça, vous ne l'avez pas fait...
Depuis le 18 octobre j'ai rencontré divers organismes dont la médecine du travail et l'inspection du travail. L'inspection du travail me conseille vivement de déposer plainte car la vue de mon dossier et des preuves en ma possession, il est évident que votre responsabilité dans le cadre d'un harcèlement moral est nettement engagée dans la mesure où les faits sont avérés. A la vue de tout mon dossier, la conseillère m'a d'ailleurs informé que ce dossier se terminerait en correctionnelle.
Ce vendredi 25 novembre 2010 vous avez tenté de me joindre sur mon téléphone portable et je vous avouerai qu'il est hors de question que nous débattions à nouveau de quoi que ce soit sans passer par nos avocats respectifs.
Il est évident qu'il vous serait bien plus facile de me voir démissionner ou, de craquer et d'être déclaré inapte mais le problème vient de vos agissements équivoques qui ne me permettent pas de travailler sereinement au sein de l'entreprise. ...
Aujourd'hui Monsieur, j'ai repris un rythme ou je dors à nouveau une heure par nuit car je ne sais pas à quelle sauce vous allez encore me manger... J'ai donc décidé de choisir ma santé à votre entreprise, vous laissant le temps de débattre de mon cas avec nos avocats respectifs.
Enfin, je clôturerai par cette phrase qui me fût glissée lors des funérailles de A, le jeune magasinier viré lors de la grande vague de nettoyage qui eut lieu au sein du Groupe il y a quelques années, je cite : « Tu comprends pourquoi chez BIX on ne fait pas de vieux os... »
Vous souhaitant une bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Trocoeur
A l'attention Monsieur CC, gérant de l'entreprise S en FRANCE
Monsieur,
Le 24 octobre 2010, je vous ai fait parvenir un courrier dénonçant des faits de harcèlement au sein de l'entreprise, faits pour lesquels je vous ai demandé de prendre TOUTES les mesures nécessaires afin d'y mettre un terme sur base de l'article L 122-51 mais rien n'y fait. Vous persistez dans cette démarche perverse pour mettre un terme à mon contrat en me laissant toutefois languir dans l'attente de la lame du bourreau.
« Art. L. 122-51. - Il appartient au chef d'entreprise de prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements visés à l'article L. 122-49. »
Vous m'ayez demandé de ne plus vous écrire et, je vous peux comprendre quand on sait que les paroles s'envolent et les écrits restent. Il est évident que je n'en suis pas resté là et vous ai même envoyé un courrier électronique le 5 novembre vous préconisant de vous adresser directement à mon avocat dans le cadre de vos propositions financières pour mettre un terme à notre relation. J'insiste que là encore, vous souhaitiez que je vous signe un document unilatéralement... Et comme repris dans mon courrier je vous ai informé que toutes ces palabres et manipulations n'étaient pas faites pour améliorer mon état de santé.
Le 18 octobre 2010, lorsque je me suis présenté au sein de l'entreprise pour reprendre mon activité, vous m'avez informé que votre fils était en dépression et qu'il était difficile de sortir d'une telle situation. Il est évident que ce n'est certainement pas avec vos agissements depuis ma reprise que mon état de santé pouvait s'améliorer... Il est fort probable que cette fois vous me licencierai pour « absence prolongée et répétée qui risque de mettre en péril l'activité de l'entreprise »...
Depuis ma reprise du 18 octobre, je vous dresse ci-après les faits et éléments que j'ai encore pu constater au sein de l'entreprise.
* Le 18 octobre 2010, vous m'avez déclaré que le chantier J s'était mal déroulé. Lors de la réactivation de mon adresse mail par M. CO, je découvre enfin des courriels dont je n'ai pu prendre connaissance qu'à partir du 22 octobre 2010. Je trouve vos critiques aisées quand on sait que j'avais chiffré ce chantier sous l'égide de M. G. Ceci dit je suis totalement rassuré quant à courrier de M. BX qui écrit : « Que sont devenus les propos élogieux de votre technico-commercial (M Trocoeur) qui vantait les compétences et l'expérience de votre Société lors de nos différents rendez vous et surtout avant la signature de la commande. »
Vous ne pourrez nier que j'ai bien été intègre et dévoué à votre entreprise...
* Le 22 octobre 2010, je constate que plus aucun devis ne présente mon nom dans le logiciel Multidevis mais celui de Arnaud. J'ai d'ailleurs échangé plusieurs courriels avec M. CO qui m'informe que la démarche a été réalisée directement en interne chez S. Il est évident qu'il est aisé de se prévaloir de mon labeur en y changeant tout simplement un nom. Une belle forme de parasitisme...
* Le 22 octobre 2010 toujours, je constate que nous avons encore enregistré plusieurs commandes auprès du client W et ce, pour des chantiers sur Paris. J'en suis vraiment étonné quand je me remémore votre invitation du 24 août 2009 à un entretien préalable au cours duquel vous m'aviez reproché de prendre des chantiers trop loin dont ceux de W sur Paris...
* Le 19 octobre 2010, vous m'avez transmis un listing d'adresse avec 50 clients à Le 22 octobre 2010, je constate que plus aucun devis ne présente mon nom dans le prospecter. Je vous ai informé que cette tâche serait terminée pour le 22 octobre. Vous m'avez répondu que vous m'enverriez un second listing plus complet.
Ma tâche terminée, j'ai été contraint de vous relancer car j'étais sans nouvelles de vous. J'ai d'ailleurs pris l'initiative de démarcher d'autres clients afin de ne pas rester les bras croisés. Ce n'est que le 8 novembre que vous me ferez parvenir un second listing d'une vingtaine d'adresse. Si je m'en étais tenu à vos desideratas soit au premier listing de 50 adresses pour 21 jours de boulot... Vous conviendrez que ce serait bien maigre...
Ceci dit l'affront est d'autant plus grand quand on sait que vous avez transféré le fruit de mon labeur à M. AB, vous savez celui qui pose son nom sur tous mes dossiers...
* Le 9 novembre 2010, alors que vous présentait mon activité commerciale sur un fichier WORD pour la quatrième fois, votre seul intérêt était que je recommence ce listing en le passant sur EXCELL. Sincèrement, n'avez-vous pas passé par cette période ou le professeur faisait copier l'élève par punition ? Peut-être souhaiteriez-vous voir les voyelles en bleu et les consonnes en rouge ? Un fait évident Monsieur, ma punition est finie et belle et bien finie...
* Le 23 novembre 2010 vous avez encore dirigé une réunion au sein de l'entreprise ou tous les employés étaient conviés et présents autour de la table... Sauf moi ??? Pour information, j'ai été traité pour un « burnout » résultant de vos agissements intolérables et non pour la peste ou le sida...
Aussi, lorsque je vous ai informé que je trouvais étonnant que les collègues aillent manger ensemble sans même me convier à partager leur table, vous m'avez répondu : « Ils n'ont plus confiance... ». Je suis encore plus étonné quand on sait que seul Arnaud est le dernier collègue que je connaisse dans l'entreprise... Alors pourquoi les nouveaux n'ont plus confiance ?
Peut-être eut-il été nécessaire de faire une réunion au cours duquel nous aurions pu nous présenter mais même ça, vous ne l'avez pas fait...
Depuis le 18 octobre j'ai rencontré divers organismes dont la médecine du travail et l'inspection du travail. L'inspection du travail me conseille vivement de déposer plainte car la vue de mon dossier et des preuves en ma possession, il est évident que votre responsabilité dans le cadre d'un harcèlement moral est nettement engagée dans la mesure où les faits sont avérés. A la vue de tout mon dossier, la conseillère m'a d'ailleurs informé que ce dossier se terminerait en correctionnelle.
Ce vendredi 25 novembre 2010 vous avez tenté de me joindre sur mon téléphone portable et je vous avouerai qu'il est hors de question que nous débattions à nouveau de quoi que ce soit sans passer par nos avocats respectifs.
Il est évident qu'il vous serait bien plus facile de me voir démissionner ou, de craquer et d'être déclaré inapte mais le problème vient de vos agissements équivoques qui ne me permettent pas de travailler sereinement au sein de l'entreprise. ...
Aujourd'hui Monsieur, j'ai repris un rythme ou je dors à nouveau une heure par nuit car je ne sais pas à quelle sauce vous allez encore me manger... J'ai donc décidé de choisir ma santé à votre entreprise, vous laissant le temps de débattre de mon cas avec nos avocats respectifs.
Enfin, je clôturerai par cette phrase qui me fût glissée lors des funérailles de A, le jeune magasinier viré lors de la grande vague de nettoyage qui eut lieu au sein du Groupe il y a quelques années, je cite : « Tu comprends pourquoi chez BIX on ne fait pas de vieux os... »
Vous souhaitant une bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Trocoeur
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15 janv. 2012 à 14:11
15 janv. 2012 à 14:11
Question : Ou tout cela va mener ???
Modifié par Trocoeur le 15/01/2012 à 09:03
Tout d'abord un grand merci pour votre message et et l'intérêt que vous y avez consacré...
Dans ces moments, ça fait vraiment plaisir de savoir que l'on est pas "seul".
Pour mon histoire, il est évident que je dispose d'une quantité énorme de courriers (3 classeurs gros format) et donc ne retiendrai que les plus importants... Je tâche de mettre ceux-ci en ligne aujourd'hui...
Pour le domaine médical (un classeur) dont je ne tiendrai que quelques périodes importantes :
Celle ou je rêvais de me planter avec ma voiture pour retrouver une sérénité au paradis.
Celle à laquelle je me suis retrouvé à l'hosto avec des capteurs plein la tête, avec des gars qui parlaient aux murs, des gars qui discutaient avec les oiseaux.
Celle ou l'on m'a annoncé que sur un taux de 1 à 1000 (1000 étant le taux max d'admissibilité du stress pour un homme) j'étais à 2458 ! Je risquais l'infarctus...
Celle ou je dormais une heure par nuit, et ou je me suis retrouvé après traitement sans pouvoir bouger le petit doigt.... Une heure pour descendre une rampe d'escalier...
Voilà pour le côté médical en résumé...
Aujourd'hui je me bats :
Je refuse de voir les AGS et CGEA endosser la perte et le payement des manquements de mon employeur.
Je cherche tous les moyens de faire connaître cette histoire à la presse...
Et je cherche le moyen d'aider les gens autour de moi...
Le harcèlement je m'y opposerai ad vitam eternam...
Trocoeur