J'ai été victime, à plusieurs reprises, de certains agissements et agressions de la part de l'agent de sécurité, poussé par ma responsable, tous ces faits et gestes sont cautionnés par la directrice ! (Mes autres collègues de travail, féminin la plus part, enfonce le clou sournoisement, je suis mise au placard, en me parle pas ou peu, on m'informe plus sur mon travail, plus de considération).
En effet, cela dure depuis quelques mois : des moqueries, des railleries, des gestes et des regards agressifs, menaçants et méprisants. Les choses ont pris de l'ampleur, c'est devenu insoutenable, quant il s'adressait à moi c'est avec beaucoup d'agressivité.
l'agent de sécurité me dit que dorénavant, il va falloir me fouiller...je me fait contrôler mon sac, jusqu'au porte monnaie
J'ai demandée aux membres du CHSCT d'intervenir pour que cette situation cesse.
Suite à ça, j'ai eu un entretien avec le directeur régional et ma directrice
Le directeur régional m'a proposée d'être confrontée à mon agresseur, en présence de ma directrice, le responsable de cet agent et lui-même.
Je lui ai dit que je n'étais pas contre, mais je voulais aussi être assistée par un délégués. Il me répond pourquoi je veux formaliser les choses, je ne fais pas confiance, de quoi j'avais peur ? Il me dit que j'ai une très mauvaise attitude et qu'il est déçu par mon comportement.
J'avais un entretien, prévu, (en dehors de l'espace et heure de travail) avec le secrétaire général de l'Union locale de Levallois, à qui j'ai retranscrit l'entretien avec le directeur régional. Ce dernier est venu au magasin et a demandé à s'entretenir avec mon supérieur, il était resté en surface de vente.
Après les présentations, le conseiller a rappelé au directeur régional mon droit d'être assisté, et lui rappelle les obligations de l'employeur en vers ses salariés.
Le directeur était d'accord avec les propos du conseiller et assure qu'il va agir rapidement
Apres le départ du conseiller, j'ai été convoquée au bureau par le directeur régional et en présence de ma directrice, en me priant de fermer la porte.
Le directeur me dit qu'il avait très mal pris l'intervention du conseiller, que ce conseiller n'avait pas à venir ici et lui donner des leçons de morale et d'ailleurs qu'il n'était pas obligé de le recevoir ni de lui parler, qu'il pouvait là et maintenant appeler l'agent de sécurité et faire une confrontation. Apres tout c'est lui le directeur, c'est lui qui décide. Aussi, il me reproche l'envoi de la lettre, cette façon de formaliser les choses et que je dois arrêter de créer des problèmes.
Il trouve mon comportement agressif et il se sent agressé par moi. Pour lui, les choses auraient pu se passer autrement dans une bonne entente, une discussion entre adultes.
Je n'ai aucunement compris le revirement de situation. Il était avec les propos du conseiller. Et une fois que ce conseiller a quitté le magasin, il a complètement changé son discours. Il était en train de me faire culpabiliser.
En plus, pour lui, il a fait un effort pour m'écouter, et de trouver une solution.
Je me suis sentie humilier et écraser.
Il a demandé à ma directrice si elle avait quelque chose à rajouter. (Sachant que ma directrice, le jour de mon agression, m'avait rappelé et m'avait dit qu'elle aller changer de site au agent de sécurité et le jour ou je suis revenue à mon travail, elle dit quel avait l'attention de le garder après avoir consulter ses responsable, imaginez ma détresse ?)
Elle a dit qu'elle aussi était très déçue de mon attitude, alors qu'elle m'a proposée une solution à savoir une confrontation et que la médecine du travail était d'accord pour une réconciliation. De plus, ma directrice est revenue sur le fait que le conseiller n'avait pas à être là.
Mon directeur reprend en disant qu'il me met en garde pour que cela ne se reproduise plus, à chaque fois qu'il ya un nouvel agent.
A voir également:
Comment aller travailler apres avoir subit une humiliation par son directeur
Reprenez contact avec le syndicat car si ce que vous dites est fondée, cela est du harcélement. Ne laissez pas faire reprenez contact avec le syndicat et continuez. Allez voir la médecine du travail si vous pouvez .