Cessation de paiement : licenciement éco ?

Bonjour,

je suis salarié dans une agence immobilière depuis 3 ans et je suis confronté à de vraies difficultés : mon employeur ne paie les salaires qu'avec 2 à 3 mois de retard...

Il est confronté à de graves difficultés financières et je le crois sincère quand il dit qu'il n'a pas l'argent pour nous payer, mes collègues et moi. Selon lui, l'argent doit rentrer et la situation doit toujours s'améliorer bientôt... Le problème, c'est que plus le temps passe, plus il paie en retard.

C'est devenu insupportable pour moi de devoir réclamer sans cesse le paiement de mon salaire. Je veux donc aujourd'hui quitter cette boîte sous la forme d'un licenciement.

Après avoir lu sur les forums, il me semble que j'ai 3 solutions :

1) demander à mon employeur mon licenciement économique :
Je suis persuadé que, si je lui demande, mon employeur ne voudra pas me licencier, car il expliquera comme d'habitude que l'argent va rentrer "demain", "dans quelques jours", etc... Ses réponses habituelles... d'autant plus que je suis un "bon élément" et que je lui rapporte des commissions.
- comment le contraindre à prendre ses responsabilités et me licencier ?

2) engager une procédure prud'homale pour non-paiement des salaires :
- en référé ou pas ? quel est alors le délai ?
- quelle demande exacte : licenciement ou résiliation judiciaire de mon contrat ?
- s'agit-il alors d'un licenciement économique, ou d'un licenciement pour faute de mon employeur (donc sans cause réelle et sérieuse) ?
- et pendant la durée de la procédure, est-ce que je continue à travailler ou non ?

3) faire une déclaration de cessation de paiement devant le Tribunal de Commerce, qui placera alors l'entreprise en redressement (ou en liquidation) judiciaire :
- le mandataire procédera-t-il à mon licenciement économique ? si oui, sous quel délai environ ?
- est-ce que, une fois la procédure de redressement engagée, j'ai encore la possibilité d'engager une procédure prud'homale en vue d'obtenir mon licenciement ?

Que me conseillez-vous ?
Merci d'avance

Claude