Indeminités licenciements - Quel Brut ?

MARELOU93 - Modifié par MARELOU93 le 2/02/2011 à 11:17
58Sab Messages postés 12580 Date d'inscription mardi 25 août 2009 Statut Modérateur Dernière intervention 19 août 2016 - 2 févr. 2011 à 13:32
Bonjour,

Je suis en arrêt maladie depuis le 16/04/2010.
Le médecin de travail validera mon inaptitude au poste le 08/02 et s'en suivra un licenciement pour lequel je n'ai pas encore de date.
J'ai affaire à un employeur filou et souhaite calculer au préalable les indeminités (même approximatives) que je devrais percevoir.

Ma rémunération a été maintenue à 100% jusqu'au 21/07/2010 par mon employeur.
Puis à cette date la sécu à pris le relai à 50% et la mutuelle à 25%.
Ma question est la suivante : dois-je tenir compte de la rémunération brute de base contractuelle ou de la rémunaration brute perçue soumise aux abbattements dûs à l'arrêt de travail et rémunéré par la Sécu.
Exemple du mois d'octobre :
Brut mensuel contractuel et habituel = 1988 €
Brut soumis aux abattements dûs à mes absences = 352€ (+versements sécu)
De quel brut dois-je tenir compte pour le calcul de mes indeminités ?
Merci pour votre aide.
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1 réponse

58Sab Messages postés 12580 Date d'inscription mardi 25 août 2009 Statut Modérateur Dernière intervention 19 août 2016 3 551
2 févr. 2011 à 11:23
bonjour

Le calcul le plus favorable au salarié doit être retenu :


soit 1/12e de la rémunération brute (salaire, primes, etc.) des douze derniers mois qui précèdent la notification du licenciement ;
soit 1/3 des trois derniers mois. Dans ce cas, toute prime ou gratification de caractère annuel ou exceptionnel, versée au salarié pendant cette période, n'est prise en compte que dans la limite d'un montant calculé à due proportion.
Les indemnités qui correspondent à des remboursements de frais engagés (indemnité de déplacement ou de repas, par exemple) ne sont pas prises en compte.

Si le salaire de l'année ou des 3 derniers mois est nettement inférieur au salaire habituel, c'est ce dernier qu'il faut retenir (le salaire habituel est celui que le salarié aurait perçu en temps normal, en dehors, par exemple, d'une période de chômage partiel ou d'une absence maladie non indemnisée en totalité

lisez ceci

http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/sante-conditions-de-travail,115/les-consequences-de-l-inaptitude,1060.html

http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/licenciement,121/l-indemnite-legale-de-licenciement,1114.html

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Je vous remercie pour votre réponse. Cependant, ma convention Collective est très différente de ce que prévoit les textes sur lesquels vous me renvoyez.

Voici ce que prévoit la Convention Collective dont je dépends (3082) :

Indemnité de licenciement.
Article 10.4
En vigueur étendu en date du 30 juin 2000
Tout salarié licencié alors qu'il compte au moins 2 ans d'ancienneté dans l'entreprise à la date de la rupture du contrat et qu'il ne remplit pas les conditions d'ouverture du droit à la pension de vieillesse à taux plein de la sécurité sociale reçoit, lorsqu'il a droit au délai-congé, une indemnité de licenciement calculée à partir du salaire mensuel moyen défini comme le 12e de la rémunération brute totale des 12 derniers mois précédant la rupture effective du contrat (1).

Sous réserve, le cas échéant, des dispositions plus favorables de l'annexe applicable à la catégorie de personnel (employés, agents de maîtrise, cadres) dans laquelle se range le salarié, et à l'exception du cas dans lequel le licenciement a pour cause l'inaptitude constatée par le médecin du travail, cette indemnité est égale à :

- 25 % du salaire mensuel moyen par année d'ancienneté ;

- 30 % du salaire mensuel moyen par année d'ancienneté si le salarié est âgé de plus de 50 ans et de moins de 57 ans et 6 mois et justifie d'une ancienneté supérieure à 15 ans.

Le salarié licencié qui, après la rupture de son contrat, est réintégré dans l'entreprise garde le bénéfice de l'indemnité qui lui a été versée, sauf dispositions contraires d'un accord transactionnel intervenu entre son licenciement et sa réintégration.

Lorsque le licenciement a pour cause l'inaptitude constatée par le médecin du travail, l'indemnité de licenciement à laquelle a droit le salarié qui ne remplit pas les conditions d'ouverture du droit à la pension de vieillesse à taux plein de la sécurité sociale est égale à 20 % du salaire mensuel moyen par année de présence.


Question 1 :Ces 20% vont-ils être calculés sur les 12 derniers mois qui ne representent que 25 % de ma rémunération taux plein ou devra-t-il prendre en compte ma rémunération brute contractuelle ?
Question 2 :Dans le cadre d'un licenciement pour inaptitude, devra-t-il me verser les 2 mois de préavis ?

Merci pour votre aide précieuse.
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58Sab Messages postés 12580 Date d'inscription mardi 25 août 2009 Statut Modérateur Dernière intervention 19 août 2016 3 551
2 févr. 2011 à 13:32
je réponds déjà à la 2 : la loi dit :
le préavis ne pouvant être effectué, l'indemnité compensatrice de préavis n'est pas due sauf si elle est expressément prévue par la convention collective ou si l'inaptitude a été constatée à l'issue d'un arrêt de travail provoqué par un accident de travail ou une maladie professionnelle

pour la question 1 selon moi ils devraient calculer sur votre salaire brut mensuel habituel et pas celui que vous touchez quand vous etes en maladie
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