Divorce et société

Pr1cesse - 6 déc. 2008 à 11:55
 Jeunefille-en-detresse - 8 déc. 2008 à 18:40
Bonjour,
Je me permets de venir vers vous pour obtenir des renseignements juridiques. Voici l'exposé des faits. Je suis en procédure de divorce amiable, mariée sous le régime de la communauté réduite aux acquêts. Mon mari avait une holding. Nous étions tous deux associés à parts égales. Nous avons contracté un emprunt auprès d'une banque auprès de laquelle je me suis portée caution. N'ayant jamais pu rembourser le prêt souscrit, la société a été mise en liquidation judiciaire, et j'ai réglé pour moitié la créance. Cependant pour constituer la société la famille de mon mari lui a prêté de l'argent sans régularisation de document. Ces sommes ont bien été versées sur le compte de la société. Je souhaiterai savoir si je suis tenue de rembourser les sommes dues à sa famille d'un point de vue juridique.
Merci beaucoup de me fournir cette précision appuyée des textes juridiques.
Dans l'attente de votre réponse.
Salutations distinguées.

2 réponses

Jeunefille-en-detresse
8 déc. 2008 à 18:39
Non vous n'y êtes pas tenue, vu qu'apparemment aucun papier n'a été signé, et que rien ne prouve que c'est un prêt. D'autant plus s'il s'agit d'un montant supérieur à 800€ (ce que je suppose est le cas). En effet pour tout litige concernant une somme supérieur à 800€ une preuve écrite doit être apportée.
Article 1341
Il doit être passé acte devant notaires ou sous signatures privées de toutes choses excédant une somme ou une valeur fixée par décret, même pour dépôts volontaires, et il n'est reçu aucune preuve par témoins contre et outre le contenu aux actes, ni sur ce qui serait allégué avoir été dit avant, lors ou depuis les actes, encore qu'il s'agisse d'une somme ou valeur moindre.
Le tout sans préjudice de ce qui est prescrit dans les lois relatives au commerce.
le décret no 2001-476 du 30 mai 2001 étant le décret qui fixe la somme à partir de laquelle une preuve écrite doit être apportée.
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Jeunefille-en-detresse
8 déc. 2008 à 18:40
il s'agit de l'article 1341 du code civil pardon
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