Expulsion par ARPEJ malgré le respect des critères officiels

Mary -  

Bonjour,

Je me permets de solliciter votre aide concernant une situation difficile que je rencontre avec l’ARPEJ (Association des Résidences pour Étudiants et Jeunes actifs).

Je suis actuellement étudiante en fin de thèse, en CDD jusqu’en octobre 2025 au plus tôt (il est probable que celui-ci soit prolongé légèrement). Je suis logée dans une résidence ARPEJ en région parisienne depuis plusieurs années.

J’ai récemment reçu un courrier de leur part m’informant qu’ils ne renouvelleront pas ma convention de sous-location et que je dois quitter la résidence au 31 août 2025. Selon leur lettre, ma situation ne répondrait plus à leurs critères d’admission, à savoir :

  • être étudiante (ce que je suis toujours jusqu’à ma soutenance, probablement début 2026) ;

  • avoir moins de 30 ans (j’ai 28 ans).

Le courrier évoque également le fait que je serais restée « plus longtemps que la moyenne » des résidents. Pourtant, je connais plusieurs personnes dans la résidence qui y vivent depuis aussi longtemps que moi, voire plus, et certaines ne sont plus étudiantes depuis plusieurs années ou ont dépassé les 30 ans – sans avoir reçu de courrier similaire.
Par ailleurs, ni leur site internet, ni leur FAQ ne mentionnent de durée maximale de séjour officielle, ce qui rend cette décision difficile à comprendre et à anticiper.

Je tiens également à souligner ma situation personnelle : j’ai été gravement malade entre 2020 et fin 2022, période durant laquelle j’habitais déjà la résidence. Cette maladie a considérablement retardé ma scolarité, ce qui explique la longueur de mon séjour. Je peux en apporter la preuve via des documents médicaux et un courrier de mon médecin.

D’un point de vue pratique, je suis dans l’impossibilité de trouver un logement en région parisienne d’ici la fin de mon contrat doctoral. Peu de bailleurs accepteraient une personne en fin de CDD, et les résidences étudiantes n’ont plus de places disponibles, ou me refuseraient du fait de la fin prochaine de mon statut d’étudiante.
Retourner vivre chez mes parents n’est pas envisageable : ils vivent dans un petit logement HLM insalubre à l’autre bout de la France.
Enfin, chercher un logement et déménager maintenant risquerait de compromettre sérieusement la fin de ma thèse, y compris avec une éventuelle prolongation.

Mes questions sont donc les suivantes :

  1. Est-il légalement possible qu’ARPEJ me refuse le renouvellement de ma convention alors que je remplis encore les critères mentionnés dans leur propre courrier ?

  2. Existe-t-il des recours ou demandes de dérogation envisageables pour obtenir une prolongation du séjour dans la résidence ?

  3. Mon état de santé passé, le retard de scolarité et le contexte académique et social actuel peuvent-ils justifier une demande exceptionnelle de maintien dans le logement ?

Je suis très angoissée et j’aimerais comprendre quelles sont mes options pour éviter de devoir déménager dans ces conditions.

Je vous remercie sincèrement par avance pour votre aide.