Annulation location Novasol
Résoludjivi38 Messages postés 52275 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 17 décembre 2024 - 14 mai 2024 à 14:45
2 réponses
14 mai 2024 à 09:25
Bonjour,
Tout sera indiqué dans le contrat que vous avez signé le 17/02.
Sans les spécificités de ce contrat, et sur la base de la loi, ils n'étaient même pas obligé de vous rembourser les 640 euros.
Les 95 euros correspondent au fait que vous avez causé du travail supplémentaire, en réalisant cette annulation, et en nécessitant de nouvelles opérations pour louer ce logement.
Vous pouvez considérer la somme comme disproportionnée (surtout si vous ne connaissez pas le coût du travail en France), mais ça ne vous a pas dérangé quand vous avez signé le contrat en février.
Vous pouvez toujours négocier (directement, ou en passant par des associations de défense des consommateurs), mais ne pourrez jamais imposer.
Personnellement, j'appliquerai l'adage du responsable/payeur. Et ferait porter le remboursement de cette somme au véritable responsable : votre employeur.
En supposant que vos congés étaient posés et validés (parce qu'on ne réserve jamais tant que ce n'est pas le cas, surtout pour un mois complet); et annulés plus de deux mois après leur validation, j'irais voir l'employeur avec la facture, et je lui dirais que sans compensation de sa part, je prendrais ces vacances, avec ou sans son accord. Avec les conséquences que ça implique (vous avez 4 mois pour trouver un autre emploi pour commencer début septembre).
Bien sur, si les congés n'étaient pas encore posés et validé, c'est légèrement différent. Mais ça n’empêche pas de mettre un peu de pression quand même.
Et si vous n'êtes pas le seul à être impacté négativement. il reste toujours le préavis de grève pour la semaine du 1er au 11 aout.
Modifié le 14 mai 2024 à 10:39
bonjour,
la somme versée pour cette réservation est qualifiée, dans votre contrat, d'arrhes ou d'acompte (si pas de qualification, ce sont des arrhes) ?
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31187
.
Vous ne pouvez pas arguer d'un "cas de force majeure" (vacances annulées par l'employeur de votre mari) parce que rien ne vous empêcherait, vous, de prendre vos vacances et d'aller dans cette location saisonnière.... : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33790
Oui, je sais, c'est dur à entendre, mais des tas d'exemples montrent ce que ne sont pas un cas de force majeure : voiture immobilisée au dernier moment suite à la chute d'un arbre dessus... il reste le train comme autre moyen de locomotion // jambe cassée de Madame, Monsieur n'est pas impacté et peut aller dans la location saisonnière // ... etc.
.
Donc, votre remboursement ne tient, juridiquement parlant, qu'aux termes de votre contrat : arrhes ? Acompte ?
.
cdt.
14 mai 2024 à 12:08
Bonjour
La force majeure concerne la faisabilité/possibilité des obligations contractuelles. Dans le cas présent l'obligation du locataire est de payer pas de se rendre dans la location. Pas de force majeur sur ce point, ça ne change pas la réponse mais je voulais nuancer la réponse sur ce point
Modifié le 14 mai 2024 à 15:31
Exact ! Merci.
Ce que je voulais dire, c'est que notre internaute ne peut pas se prévaloir d'un cas de force majeure parce qu'une seule personne sur les deux (voire + si enfants) ne peut plus partir en vacances : qu'elle y aille seule (et avec/sans enfants) OU qu'elle ne s'y rende pas, si le mot "acompte" figure sur son contrat, elle doit payer la totalité du séjour prévu... sauf autre arrangement avec le bailleur saisonnier.... et bien sûr, sauf si le bailleur a trouvé à relouer ledit logement pour la même période....
.