Licenciement et prime sur objectifs

enac233 - 5 mai 2018 à 19:16
 enac233 - 6 mai 2018 à 01:27
Bonjour,

J'ai une question importante à vous poser, j'ai été licencié au mois de mars (2018) par mon employeur suite à un abandon de poste, je ne conteste absolument pas le licenciement qui est justifié et a été fait dans les règles.

Par contre, mon entreprise me m'a pas versée ma prime sur objectif pour l'année 2017, je précise que je ne pas été absent un seul jour sur cette année et que mes objectifs ont été largement atteints (mais peu importe ce n'est pas le sujet).

Voici ce qui est mentionné dans mon contrat de travail : "Une prime sur objectif s'ajoutera à votre rémunération annuelle après fixation sous forme de tableau d'objectifs écrits par votre hiérarchie et atteinte des objectifs. Celle-ci sera versée au prorata de votre temps de présence"

Je précise bien qu'il s'agit bien d'objectifs qui ont été fixés par mon management en début d'année et non d'une prime exceptionnelle.

Est ce que mon employeur a le droit de me supprimer cette prime pour l'année 2017 qui fait partie intégrante de ma rémunération et qui est mentionnée dans mon contrat de travail de manière unilatérale, sans notification ou explications ?

Merci d'avance,

Cordialement
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1 réponse

hoquei44 Messages postés 16358 Date d'inscription dimanche 19 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2024 8 810
5 mai 2018 à 21:32
Bonjour,

Non, l'employeur n'a pas le droit de vous supprimer la prime. Mais d'un autre côté, vous n'aviez pas le droit d'abandonner votre poste.
Donc, vous êtes coincé. Aucun moyen d'agir en justice s'en que cela se retourne contre vous.

CB
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Merci pour votre réponse.
Ce n'est pas parce que je n'ai pas le droit d'abandonner mon poste (en 2018) que ma prime sur objectif pour l'année 2017 doit être supprimée...
D'ailleurs j'ai payé cher mon abandon de poste : licenciement, perte de salaire et j'en passe.

Comment est ce que cela pourrait se retourner contre moi ? Désolé mais je ne comprends pas.

Merci.
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hoquei44 Messages postés 16358 Date d'inscription dimanche 19 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2024 8 810
Modifié le 5 mai 2018 à 21:43
L'employeur a le droit de demander à ce que vous lui payez l'équivalent de votre salaire (brut) durant toute la période du préavis que vous auriez dû faire et que vous n'avez pas fait.
Ex : si vous aviez 2 mois de préavis à 1800€ brut/mois, vous devrez payer 3600€ à l'employeur et lui rembourser ses frais de justice.

CB
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Merci pour ces précisions mais c'est cas sont très rares ! J'ai déjà perdu toutes mes indemnités de préavis ce qui représentent déjà une somme conséquente qui ne m'a pas été versée. Je ne vois pas comment l'employeur peut me réclamer en plus de l'argent ou alors c'est de l'extorsion !
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hoquei44 Messages postés 16358 Date d'inscription dimanche 19 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2024 8 810
5 mai 2018 à 22:27
Ces indemnités sont quasi automatiquement accordées sur simple demande de l'employeur.
C'est l'inconvénient d'abandonner son poste, c'est un gouffre financier si l'employeur le souhaite. Démissionner dans les règles de l'art aurait été plus rentable.

Bien que vous n'ayez pas d'indemnisation chômage pendant 4 mois en cas de démission, vous n'encourez aucun risque de reverser de l'argent à votre employeur et vous percevez des indemnités chômages d'un montant plus élevé qu'en abandon de poste (et oui Pôle-Emploi tient compte de l'abandon de poste et le pénalise : -25% pour trois mois d'abandon par exemple).

Si c'est pour exercer une activité dans une autre entreprise sans attendre, votre employeur aurait même pu exiger de votre employeur actuel votre licenciement sur le champs, sans la moindre indemnisation.

L'abandon de poste est l'une des plus grosses erreurs que peut commettre un salarié, car rare sont ceux qui en mesure véritablement les risques encourus.

CB
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Pour une démission il n'y a aucune indemnité chômage...

Et à part supprimer l'indemnité du préavis l'employeur ne peut pas demander grand chose en plus sauf s'il arrive à prouver que le départ brutale du salarié a causé un grand préjudice à l'entreprise et c'est très rarement en cas de faute grave.

Je ne sais pas qui vous êtes mais il faut s'arrêter de faire peur et dire n'importe quoi.
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