Inégalités dans la revalorisation des salaires

Bonjour,
Ayant fait le calcul du montant de la retraite de base qui s'appuie sur les 25 meilleures années, je m'aperçois qu'un aspect est passé sous silence et qu'il n'a pas été pris en compte par le législateur. Cet aspect concerne le fait que les salaires ne sont pas revalorisés à leur valeur actuelle (celà permet que le déficit de la CNAV ne soit pas plus important); mais ce fait appliqué à une personne au chômage en fin de carrière devient très pénalisant.
Pour illustrer ce fait, je prends le cas d'une personne qui aurait perçu le SMIC pendant toute sa carrière et pour éviter la distorsion due au passage aux 35 heures, je prendrai le SMIC horaire en Euros avec une durée mensuelle de 169 heures.
Celà donne pour le salaire annuel SA 2012 :
SA = (9,22 * 169) * 12 = 18698 revalorisé à SA * 1,021 = 19090€
Si on remonte 25 ans en arrière soit 1988 :
SA = (4,32 * 169) * 12 = 8760€ revalorisé à SA * 1,505 = 13185€
(écart de revalorisation 19090 - 13185 = 5905€)

On s'aperçoit qu'il ne s'agit pas d'une revalorisation intégrale mais seulement partielle qui est agravée si la personne à connu une période de chômage en fin de vie professionnelle; par exemple dans le cas de ce salarié au SMIC si 8 années de chômage ou de faible activité entre 45 et 60 ans, il faut aller rechercher 8 années (1980-1987) qui seront très mal revalorisées.
Pour 1980 :
SA = (2,10 * 169) * 12 = 4258€ revalorisé à SA * 2,420 = 10306€
(écart de revalorisation 19090 - 10306 = 8784€)

Donc, plus on s'éloigne de l'année présente, plus la revalorisation est faible, et comme on fait la moyenne des 25 meilleures années pour avoir le salaire de base il vaut mieux être au chômage en début qu'en fin de carrière.
Peut-on contester ce mode de revalorisation, et sur quels arguments juridiques s'appuyer?
Merci pour vos réponses.