Abandon d'un BP

Question

Bonjour,  
Je me tourne vers vous en espérant que vous pourrez maider.  
Jesuis actuellement en deuxième année de BP coiffure. J'ai obtenu mon CAP. Avant cela j'ai obtenu mon bac car j'ai décidé de me diriger vers la coiffure à 21ans. 
Je souffre depuis le collège d'une phobie scolaire qui se développe à certains moments de l'année. Je suis en période de crise depuis le mois de décembre. 
Je n'arrive plus à aller en cours ( l'école est au couant mais ils pensent que c'est de la flemme...) . Le salon me comprenait au début mais à présent, ils me demandent de me forcer à aller en cours. Je les comprends mais le problème c'est que je ne PEUX PAS. Ceux qui connaissent ce genre de phobie comprendront... 
Voilà ma question: je souhaite abandonner mon BP car je suis à bout de force. Je voudrais faire une "pause" et me soigner une bonne fois pour toutes et reprendre lorsque je serai plus sereine. Je sais que je ne peux pas démissionner, je me sens totalement bloquée. 
Y a t'il un moyen d'abandonner son bp, purement et simplement? Est ce que je peux quitter l'école et le salon?  
Il me semble que le salon va avoir des frais à payer... Ce que je ne veux pas car je les respecte. Je veux juste arrêter tout ça... Car je n'en peux plus. Je pense que d'autres l'ont fait avant moi... Je ne dois pas être la seule à vouloir arrêter une formation... 
J'attends votre aide, merci d'avance.  
Agathe.

jfqld · Answer

vous pouvez pas faire des cours par correspondance ??

*guss* · Answer

Bonjour,
Voici des explications: 
La démission, c'est-à-dire la rupture anticipée du contrat à durée déterminée à l'initiative du salarié, n'est pas autorisée. Celui-ci peut être condamné à verser à l'employeur des dommages et intérêts en réparation du préjudice subi. Leur montant est apprécié souverainement par les juges. En outre, le salarié perd son droit à l'indemnité de fin de contrat. Il conserve uniquement l'indemnité compensatrice de congés payés.
 
Toutefois, depuis la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, le salarié peut légitimement rompre un contrat à durée déterminée avant l'échéance du terme prévu lorsqu'il "est justifié d'une embauche pour une durée indéterminée" (article L. 122-3-8 modifié du Code du travail).
 
Sauf accord des parties, le salarié ayant conclu un contrat à durée indéterminée est alors tenu de respecter une période préavis dont la durée est :
 d'un jour par semaine compte tenu de la durée totale du contrat, renouvellement inclus, en cas de contrat à terme précis ;
 Ou d'un jour par semaine compte tenu de la durée effectuée en cas de contrat sans terme précis ;
 Et, dans les deux cas, dans une limite maximale de deux semaines. 

Soignez vous et demander un arret de travail.

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