Notre fils a un TSA et un TDAH et est suivi en SESSAD pour cela.
Les deux premières années ça se passait bien, son éducateur référent était top, bonne communication avec lui, notre fils progressait... Nous avions confiance.
Puis ce monsieur a démissionné, et le courant n'est pas du tout passé avec sa remplaçante : elle nous appelait pendant des heures pour tout et rien, se permettait de critiquer nos choix éducatifs devant notre fils, ne nous faisait aucun retour sur son travail avec notre garçon,... Jusqu'à nous imposer notre présence pour compléter une évaluation "qui doit faire l'objet d'un entretien" (soit) pour... La remplir d'elle-même devant nous sans même nous consulter. Nous avons bien sûr exprimé notre désaccord, et avons contacté son supérieur pour lui exposer notre problème de communication avec elle. Il nous a dit qu'il essaierait de rétablir la communication. C'était il y a un an.
Depuis nous l'avons revue en entretien une fois, pendant lequel elle nous a dit que notre enfant stagnait. Du point de vue de ce dernier, il ne comprend pas toujours la finalité de ce qu'elle lui demande, et n'a pas l'impression que cela lui soit utile. Nous avons remonté ces propos au SESSAD, qui nous a dit que l'éducatrice expliquerait plus clairement le but de ses interventions à notre fils. Nous ignorons si cela a été fait.
Notre fils s'est montré de plus en plus dans l'opposition vis à vis de nous. Étant donné qu'il approche de l'adolescence, cela ne nous a pas surpris outre mesure. D'autant plus que notre garçon a toujours eu une forte propension à discuter les ordres, et une faible tolérance à la frustration.
Puis le SESSAD a voulu nous voir en avril. Et la nouvelle pédopsychiatre nous a signalé qu'ils s'apprêtaient à faire une information préoccupante, car notre fils avait rapporté des faits de maltraitance, notamment de la part de son père. Nous sommes tombés des nues. Les faits communiqués dans l'IP (du moins ceux dont nous avons eu connaissance) avaient déjà été discutés avec des professionnels du SESSAD, et nous leur avions démontré qu'il s'agissait d'erreurs d'interprétation de la part de notre fils. Mais l'écrit ne contenait que la version initiale, quand elle n'était pas déformée en notre défaveur.
En discutant avec notre fils, nous avons appris que son éducatrice denigrait régulièrement mon compagnon devant lui ("de toute façon ton père, il ne sera jamais content",...), et lui avait demandé plusieurs fois s'il était battu, jusqu'à ce qu'il réponde "oui", parce que mon compagnon l'avait plaqué contre le mur suite à un doigt d'honneur de notre fils. Puis s'était tout de suite excusé. Il arrive souvent que notre fils réponde au hasard lorsque l'on lui pose une question qu'il ne comprend pas...
Bref, nous nous retrouvons avec des travailleurs sociaux sur le dos, menant une évaluation à charge contre nous, avec un enfant suivi en SESSAD mais qui ne fait plus de progrès, et dont il s'avère que certains membres de l'équipe ont même une influence néfaste sur notre enfant...