Retraite et arrêt maladie
Résolumyosotis1433 Messages postés 158 Date d'inscription samedi 27 avril 2019 Statut Membre Dernière intervention 2 mai 2024 - 8 févr. 2023 à 21:07
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4 réponses
Si c'est pour faire augmenter sa retraite, mi-temps thérapeutique , arrêts maladie et chômage sont inutiles. Car ce n'est pas du salaire... Elle empêcherait sa retraite d'augmenter. Travailler à temps plein pour le meilleur salaire possible : pas d'autres solutions pour le but qu'elle s'est fixé.
8 févr. 2023 à 18:58
Bonjour,
Une solution pourrait être la retraite progressive. On travaille à temps partiel (entre 40 et 80%) et on touche le complément en % de la future retraite (entre 60 et 20%). Il faut avoir au moins 150 trimestres d'assurance retraite. Il faut que l'employeur accepte un passage à temps partiel (avec la nouvelle réforme, il faudra qu'il justifie que le temps partiel n'est pas possible). Avec l'accord de l'employeur, on peut cotiser sur un salaire temps plein, ce qui permet de conserver cette période dans les 25 meilleures années.
8 févr. 2023 à 19:07
Bonjour
L'ensemble de ses solutions impactera, bien évidemment l'assiette de retenue .
La moins pire sera celle qui lui permettra de travailler le plus possible le plus longtemps possible : et cela dépendra surtout de son état de santé ( qu'on ne maîtrise pas, surtout sur une période de deux ans)
Une mise à temps partiel est définitif et au final, n’empêchera pas d'être en arret de travail : je n'y vois aucun intérêt .
Quant aux arrêts courts, hors ALD, c'est quand même 3 jours de carence donc il faut voir ce que " court" est : de plus un employeur peut toujours licencier pour désorganisation de service
J'attire votre attention qu'il faut vivre aussi jusqu'à la retraite et que le nombre ou la durée des IJSS est limité .
Pareil pour un éventuel complément employeur dont les droits ne se reconstituent, généralement, qu'après 12 mois sans arret ( donc bien potasser la convention collective).
Elle est salariée, elle a les mêmes droits que les autres salariés, dont celui de faire valoir un handicap par la MDPH en étant reconnu travailleur handicapé : ce qui permet aussi de réfléchir à un aménagement de poste pour se maintenir le plus longtemps possible en poste .
8 févr. 2023 à 19:28
Bonsoir,
Merci pour vos réponses pertinentes qui nous obligent à réfléchir un peu plus.
Cependant, j'aurais une autre question qui concerne la fin de la période de sa carrière, soit de janvier à mai 2025. Est ce que des arrêts maladie sur cette période impacte le calcul de la future retraite car il me semble avoir compris que les derniers mois d'une année incomplète ne sont pas retenus pour le calcul du montant ?
Merci à vous
8 févr. 2023 à 19:31
L'année de départ n'est pas retenue dans les 25 meilleures années.
8 févr. 2023 à 20:10
il faut retenir tout de même qu'avec un salaire moindre, moins de points de complémentaire. Puis il faut veiller si on a besoin de valider des trimestres, qu'un trimestre c'est un salaire soumis à cotisation. En 2023 il faut 1690,50 € pour valider un trimestre.
Une remarque sur votre texte initial : "qui aura le taux plein en février 2025", attention un trimestre c'est un montant, mais la dernière année, c'est aussi du temps, on ne valide un trimestre que s'il est écoulé. En février, même si on a travaillé pour un montant correspondant à un trimestre, on ne valide pas un trimestre en partant le 1er mars, il faut que le trimestre soit passé, donc au 1er avril.
8 févr. 2023 à 20:39
Merci pour ces précisions. Son salaire net est d'environ 1900 euros mensuel. Vous avez raison de rappeler que le trimestre doit être complet.
Je pense que c'est la solution la moins pire, de pouvoir lever le pied de janvier à fin mars 2025, si elle peut y arriver !
Un grand merci à vous pour ces explications aussi claires !
8 févr. 2023 à 20:49
L'année du départ dans votre exemple étant 2025, cela risque d'avoir un impact mais uniquement sur la complémentaire et pas obligatoirement pour un montant significatif (2023 & 2024 il faut faire des efforts par contre).
Son temps de travail est sans impact sur le montant de sa retraite, pareil pour son salaire.
Retraite de base et complémentaire ont comme assise leur base de cotisation respectives qui n'est pas obligatoirement basé sur son salaire brut.
Il est possible de négocier un temps partiel avec le salaire correspondant MAIS de payer les cotisations à plein tarif et c'est la seule chose qui compte pour calculer la retraite.
Évidemment il faut un employeur conciliant ou une convention collective qui le prévoit.
La retraite progressive est une bonne manière de maintenir ses ressources malgré la baisse de salaire et cela peut être un motif d'accord à la possibilité de cotiser sur la base d'un temps plein.
8 févr. 2023 à 21:07
D'accord, merci à vous.
La législation juridique et financière évolue en permanence...