1 réponse
LeChatDeGastonLagaffe
Messages postés
857
Date d'inscription
samedi 21 avril 2012
Statut
Membre
Dernière intervention
12 juin 2021
535
7 oct. 2016 à 18:23
7 oct. 2016 à 18:23
Bonjour,
Vous demandez Qui a tord, qui a raison et pourquoi.
Je ne sais pas QUI mais je sais vous expliquer POURQUOI.
Il faut que vous compreniez la raison pour laquelle il y a des taux différents dans le système du forfait micro ou auto entrepreneur. Le fond du problème n'est pas ce que l'on vend (service ou produit) mais bien ce qui constitue le rapport entre le CA et le bénéfice, la différence entre les deux étant les frais.
Quand un épicier (commerçant) vous vend une boîte de petit pois, il doit acheter cette boîte à un grossiste. Le prix qu’il vous demande est majoritairement composé du prix d’achat de la boîte et un petit peu pour son travail, sa main d’œuvre.
Quand un peintre (artisan) repeint votre façade, certes il a des frais mais le gros de son addition sera son temps de travail, sa main d’œuvre. Et cette main d’œuvre il ne l’achète pas. (dans le cas d’un micro entrepreneur qui travaille seul).
A chiffres d’affaires égaux, les artisans ou les libéraux feront donc un bénéfice (CA moins les frais) supérieur à celui des commerçants puisqu'ils ont moins de frais. C’est la raison pour laquelle le commerçant a un taux de charges sociales plus faibles dans le cadre du forfait micro entrepreneur qui est calculé sur le CA. C'est également pour cette raison que le commerçant peut avoir un CA supérieur à celui des autres.
Donc dans votre cas, la question est "D’où viennent les livres que vous vendez ?". S’il s’agit par exemple d’E-book que vous écrivez vous-mêmes, il s’agit clairement d’une activité libérale car votre main d’œuvre ne vous coute rien. S’il s’agit de livres papier que vous achetez "tout fait" à un éditeur (métier de libraire), il s’agit de commerce.
Sachez que la fraude n°2 dans l'ordre d'importance pour les auto entrepreneurs est justement de déclarer les choses comme un commerçant alors que l'on est artisan ou libéral. Raison pour laquelle les autorités remettent souvent les pendules à l'heure.
Vous demandez Qui a tord, qui a raison et pourquoi.
Je ne sais pas QUI mais je sais vous expliquer POURQUOI.
Il faut que vous compreniez la raison pour laquelle il y a des taux différents dans le système du forfait micro ou auto entrepreneur. Le fond du problème n'est pas ce que l'on vend (service ou produit) mais bien ce qui constitue le rapport entre le CA et le bénéfice, la différence entre les deux étant les frais.
Quand un épicier (commerçant) vous vend une boîte de petit pois, il doit acheter cette boîte à un grossiste. Le prix qu’il vous demande est majoritairement composé du prix d’achat de la boîte et un petit peu pour son travail, sa main d’œuvre.
Quand un peintre (artisan) repeint votre façade, certes il a des frais mais le gros de son addition sera son temps de travail, sa main d’œuvre. Et cette main d’œuvre il ne l’achète pas. (dans le cas d’un micro entrepreneur qui travaille seul).
A chiffres d’affaires égaux, les artisans ou les libéraux feront donc un bénéfice (CA moins les frais) supérieur à celui des commerçants puisqu'ils ont moins de frais. C’est la raison pour laquelle le commerçant a un taux de charges sociales plus faibles dans le cadre du forfait micro entrepreneur qui est calculé sur le CA. C'est également pour cette raison que le commerçant peut avoir un CA supérieur à celui des autres.
Donc dans votre cas, la question est "D’où viennent les livres que vous vendez ?". S’il s’agit par exemple d’E-book que vous écrivez vous-mêmes, il s’agit clairement d’une activité libérale car votre main d’œuvre ne vous coute rien. S’il s’agit de livres papier que vous achetez "tout fait" à un éditeur (métier de libraire), il s’agit de commerce.
Sachez que la fraude n°2 dans l'ordre d'importance pour les auto entrepreneurs est justement de déclarer les choses comme un commerçant alors que l'on est artisan ou libéral. Raison pour laquelle les autorités remettent souvent les pendules à l'heure.
25 déc. 2016 à 23:31
Le livre numérique, même s'il ne coûte "rien" en terme d'achat, ne coûtera rien non plus en terme de temps de travail à partir du moment ou il sera rédigé et que la "prestation", si ça en était une, serait conclue directement des l'achat. Le client en devient pleinement propriétaire.
Ce n'est pas tout, le produit une fois fourni au client peut être retransmis, imprimé, transporté...etc, même revendu, certes sous son format numérique, mais de façon très similaire à un livre physique. Ce n'est pas le cas de votre peintre qui repeins une façade, et qui fait en plus une prestation "personnalisée pour le client" (comme beaucoup de prestations de services), comparé au livre numérique.
Et enfin, sa définition de "produit immatériel" est conforme à la position du gouvernement français, par exemple en matière de TVA ou le taux réduit est identique à celui du livre papier. Source : http://www.bookelis.com/content/40-statut-auto-editeur-comment-publier-un-livre
En somme, le livre numérique n'entre pleinement dans aucune des définitions, d’où les débats interminables, et peut donc être déclaré comme étant une prestation ou une vente de produit, c'est à vous de choisir tant qu'il n'y aura pas de décision officielle a ce sujet.