Loi Financement Sécurité Sociale 2009 Adoptée

Fermé
chabert - 27 nov. 2008 à 19:22
 jurihand - 12 janv. 2010 à 10:26
Bonjour,

J'ai entendu tout-à-l'heure sur France-Info que la Loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 venait d'être définitivement adoptée.
Je ne trouve aucune trace de cette information qui m'intéresse au plus haut point car je suis concerné par le fait de pouvoir ou non demander ma petite retraite pour janvier et continuer à travailler chez le même employeur sans attendre le délai de 6 mois qui figurait dans les lois antérieures et qui devait être supprimé dans la loi pour 2009. Atteignant mes 60 ans le 15 janvier, je suis impatient de savoir ce qu'il va advenir de ma petite personne...

Quelqu'un peut-il me donner quelques infos sur l'adoption de cette loi? Merci beaucoup pour vos réponses.
A voir également:

20 réponses

dans le texte que je viens de lire l'article 59 autorise le cumul emploi retraite mais ne dit rien sur la suppression de la règle de 6 mois de carence avant de contracter avec l'ancien employeur.
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Bonjour Jojo,

Oui mais le nouvel article 59 (sur le projet) ne parle plus du délai de carance de 6 mois.

Je vous fais un copier-coller de ce que j'ai trouvé sur le net hier soir:

3 nov. 2008
PARIS (AFP) — Possibilité de travailler jusqu'à 70 ans, cumul emploi-retraite sans plafond et surcote plus attractive: le budget 2009 de la Sécurité sociale, qui sera voté mardi par les députés, contient une batterie de mesures pour inciter les salariés à travailler plus longtemps.
Alors que la France est toujours à la traîne de ses voisins européens pour l'emploi des seniors, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) mise, pour remédier à cette situation, surtout sur l'incitation financière.
Jusqu'ici plafonné, le cumul d'un emploi et d'une pension ne le sera plus à partir du 1er janvier pour les assurés ayant une carrière complète ou plus de 65 ans. Le délai de six mois qui était nécessaire pour un salarié reprenant une activité chez un même employeur est supprimé.

Libéralisation du cumul emploi-retraite
Le cumul emploi-retraite est libéralisé. Trois conditions doivent être remplies : avoir selon les cas de 60 ans à 65 ans, avoir effectué une carrière complète (sinon le cumul est maintenu dans une limite contraignante), avoir liquidé l'ensemble de ses pensions auprès des régimes de retraites obligatoires.
Le PLFSS prévoit la suppression du délai de carence de six mois entre la sortie d'une entreprise et la réembauche. Elle prévoit aussi la suppression du plafond des ressources. En revanche, si les trois conditions en vigueur ne sont pas remplies, les règles actuelles restent valables.

http://www.seniorscopie.com/articles/le-projet-de-loi-de-financement-de-la-securite-sociale-renforce-les-politiques-en-faveur-des-seniors.html

Nous avons un nouveau rendez-vous à la cram ce matin; je vous tiendrai informés de ce qui nous a été dit;

Bonne journée à tous

Chabert
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berrychon > chabert
10 déc. 2008 à 14:12
Merci M. Chabert de vos recherches.
Je cherche à moins d'un mois de l'application de la libéralisation du cumul emploi-retraite les décrets d'application de la LFSS? en vain.
La CNAV avec laquelle je suis en relations ( service contentieux ) me dit qu'il ne faut pas que je croie au Père Noêl ( et pourtant ) car le bénéfice de cette mesure pour les retraités qui veulent bénéficier du régime de totale liberté pour le cumul emploi -retraite ne concernerait que les retraités qui prennent leur retraite à compter du 1 er janvier 2009. Ce serait une discrimination . Mais la personne au bout du fil à la CNAV était très sérieuse, et m'a dit que c'est comme cela que s'appliquaient les modifications règlementaires aux régimes de pension.
Bref, à 20 jours de la nouvelle année, je trouve cela désorientant. Il y a pour moi aussi le régime de l'auto-entrepreneur qui pourrait m'aller mais soeur Anne ne voit pas non plus des décrets venir...
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chabert > berrychon
10 déc. 2008 à 16:58
Bonjour,

je ne peux rien vous dire de plus, si ce n'est que l'an dernier, la Loi de Financcement de la SS pour 2008 a été publiée au J.O le 20 décembre. Il y a donc de grandes chances que ce soit à peu près pareil pour celle de 2009!!!

Bien à vous.

chabert
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chabert > berrychon
10 déc. 2008 à 17:38
L'article 59 du PROJET pour 2009 prévoit une modification de l'Article L161-22 du Code de la SS (ajout d'un nouvel alinéa après le 3° qui permettra le cumul emploi-retraite et le délai de six mois pour retravailler chez le même employeur serait supprimé).

Par exemple, dans le 1er alinéa de l'article L 161-22, le mot "définitif" est supprimé deux fois.

il faut aller tous les jours voir le JO sur légifrance! Je suis cela de près et, dès que j'ai une info, je la mets sur le forum.

Mais, vous êtes en retraite? si oui, depuis quand?
si non, quand allez-vous y être?

cordialement

chabert
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berrychon > chabert
10 déc. 2008 à 18:32
Merci Monsieur Chabert de votre implication. Je suis retraité depuis le 1er janvier 2008. J'ai travaillé en 2009 ( je suis consultant à mes heures) et n'ai jamais pu obtenir de la CNAV la base de la référence qui me permettrait de travailler. En fait je travaillais pour plusieurs employeurs.
Ils n 'ont répondu à aucun de mes courriers. Mon dossier est entre les mains d'une personne au service juridique depuis des mois, et elle est débordée.
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Utilisateur anonyme
9 déc. 2008 à 22:39
ecriver au deputée
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Nous avons eu notre rendez-vous à la cram, mais n'avons pu obtenir aucune autre information. Il nous a été dit de "surveiller sur le net et dans les médias" et que si le délai de carence de 6 mois est bien aboli, l'attestation de cessation d'activité deviendrait caduque.
Donc, affaire à suivre...

Bonne journée à tous.

Chabert
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je viens de découvrir ce forum et je vous remercie de toutes ces recherches.
J'espère que cette loi sera rapidement adoptée!

Pour ma part, j'ai la chance d'être retraitée depuis plusieurs années d'une compagnie aérienne pour laquelle j'ai travaillé presque 30 ans.
en 2007,ayant atteint mes 60 ans j'ai demandé la liquidation de ma retraite CRAM et d'une caisse compléméntaire qui sont venues d'ajouter à ma retraite aéronautique.
Ayant une petite activité de VDI pour une société commercialisant un robot culinaire, j'ai progressivement développé mon activité pour finalement me voir proposer un contrat de VRP et de Responsable de secteur.
Tout d'abord ma rémunération étant faible, j'ai cumulé avec ma retraite CRAM , faisant calculer tous les mois au centime près mes commissions ce qui n'a eu qu'un temps, celles-ci dépassant largement la somme autorisée pour un cumul!
j'ai eu 2 possibilités: soit tout arrêter, je n'y tenais pas , je m'éclate dans mon activité
soit suspendre ma retraite CRAM en attendant... cette fameuse loi de finance de la Sécurité Sociale.
c'est ce que j'ai fait en juillet dernier et je voudrais bien maintenant retrouver cette somme qui correspond à toute mon activité antérieure hors aéronautique le plus vite possible.
J'ai trouvé en juillet une grande écoute de la part d'une conseillère de la CRAM en Vendée et ne doute pas de la revoir pour rétablir mon dû.
C'est une assurance, non???
Maintenant il suffit d'attendre quelques jours????

Je vous encourage à continuer à travailler à votre rythme, c'est génial, j'ai cette chance, aucun "jeune" n'a voulu mon poste!!!!

bonne soirée à tous

Anne
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chabert > anne85
12 déc. 2008 à 06:04
Bonjour Anne,

vous écrivez :

"J'ai trouvé en juillet une grande écoute de la part d'une conseillère de la CRAM en Vendée et ne doute pas de la revoir pour rétablir mon dû.
C'est une assurance, non???
Maintenant il suffit d'attendre quelques jours???? """

Si ce n'est pas une assurance, votre message est tout de même porteur d'espoir!!!

Bien à vous

Chabert
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bonjour. auriez vous des infos pour les complementaires irec?merci.
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M. Chabert sur le site du Conseil Constitutionnel vous avez la décision que je vous reproduis ci-après: Décision n° 2008-571 DC du 11 décembre 2008
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Décision n° 2008-571 DC

* Communiqué de presse
* Projet de loi adopté le 27 novembre 2008 (T.A. n° 15)
* Dossier complet sur le site de l'Assemblée nationale
* Dossier complet sur le site du Sénat
* Saisine par 60 députés
* Saisine par 60 sénateurs
* Observations du gouvernement
* Dossier documentaire
* Législation consolidée avant décision
* Commentaire aux cahiers
* Version PDF de la décision
* Décision n° 2008-571 DC du 11 décembre 2008

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Loi de financement de la sécurité sociale pour 2009

Le Conseil constitutionnel a été saisi dans les conditions prévues à l'article 61, deuxième alinéa, de la Constitution, de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009, le 1er décembre 2008, par M. Jean-Marc AYRAULT, Mme Patricia ADAM, MM. Jean-Paul BACQUET, Dominique BAERT, Jean-Pierre BALLIGAND, Gérard BAPT, Claude BARTOLONE, Jacques BASCOU, Christian BATAILLE, Mme Delphine BATHO, M. Jean-Louis BIANCO, Mme Gisèle BIÉMOURET, MM. Serge BLISKO, Patrick BLOCHE, Maxime BONO, Jean-Michel BOUCHERON, Mme Marie-Odile BOUILLÉ, M. Christophe BOUILLON, Mme Monique BOULESTIN, M. Pierre BOURGUIGNON, Mme Danielle BOUSQUET, MM. François BROTTES, Alain CACHEUX, Jérôme CAHUZAC, Jean-Christophe CAMBADÉLIS, Thierry CARCENAC, Christophe CARESCHE, Mme Martine CARRILLON-COUVREUR, MM. Bernard CAZENEUVE, Jean-Paul CHANTEGUET, Alain CLAEYS, Jean-Michel CLÉMENT, Mme Marie-Françoise CLERGEAU, MM. Gilles COCQUEMPOT, Pierre COHEN, Mmes Catherine COUTELLE, Pascale CROZON, M. Frédéric CUVILLIER, Mme Claude DARCIAUX, M. Pascal DEGUILHEM, Mme Michèle DELAUNAY, MM. Guy DELCOURT, Bernard DEROSIER, Michel DESTOT, Tony DREYFUS, Jean-Pierre DUFAU, William DUMAS, Mmes Laurence DUMONT, Odette DURIEZ, MM. Philippe DURON, Olivier DUSSOPT, Christian ECKERT, Mme Corinne ERHEL, M. Albert FACON, Mme Martine FAURE, M. Hervé FÉRON, Mmes Aurélie FILIPPETTI, Geneviève FIORASO, M. Pierre FORGUES, Mme Valérie FOURNEYRON, Mme Geneviève GAILLARD, MM. Guillaume GAROT, Jean GAUBERT, Mme Catherine GÉNISSON, MM. Jean-Patrick GILLE, Jean GLAVANY, Daniel GOLDBERG, Mme Pascale GOT, MM. Marc GOUA, Jean GRELLIER, Mme Élisabeth GUIGOU, M. David HABIB, Mmes Danièle HOFFMAN-RISPAL, Sandrine HUREL, Monique IBORRA, M. Jean-Louis IDIART, Mme Françoise IMBERT, MM. Michel ISSINDOU, Serge JANQUIN, Henri JIBRAYEL, Régis JUANICO, Armand JUNG, Mme Marietta KARAMANLI, M. Jean-Pierre KUCHEIDA, Mme Conchita LACUEY, MM. Jérôme LAMBERT, François LAMY, Jean LAUNAY, Jean-Yves LE BOUILLONNEC, Gilbert LE BRIS, Jean-Yves LE DÉAUT, Jean-Marie LE GUEN, Bruno LE ROUX, Mme Marylise LEBRANCHU, MM. Patrick LEBRETON, Michel LEFAIT, Patrick LEMASLE, Mme Catherine LEMORTON, MM. Jean-Claude LEROY, Bernard LESTERLIN, Michel LIEBGOTT, Albert LIKUVALU, François LONCLE, Jean MALLOT, Mmes Jacqueline MAQUET, Marie-Lou MARCEL, MM. Jean-René MARSAC, Philippe MARTIN, Mme Frédérique MASSAT, MM. Gilbert MATHON, Didier MATHUS, Mme Sandrine MAZETIER, MM. Michel MÉNARD, Kléber MESQUIDA, Jean MICHEL, Didier MIGAUD, Pierre MOSCOVICI, Pierre-Alain MUET, Philippe NAUCHE, Henry NAYROU, Alain NÉRI, Mmes Marie-Renée OGET, Françoise OLIVIER-COUPEAU, George PAU-LANGEVIN, MM. Christian PAUL, Germinal PEIRO, Jean-Luc PÉRAT, Jean-Claude PÉREZ, Mme Marie-Françoise PÉROL-DUMONT, MM. Philippe PLISSON, Mme Catherine QUÉRÉ, MM. Jean-Jack QUEYRANNE, Dominique RAIMBOURG, Mme Marie-Line REYNAUD, MM. Alain RODET, René ROUQUET, Alain ROUSSET, Patrick ROY, Michel SAINTE-MARIE, Michel SAPIN, Mme Odile SAUGUES, MM. Christophe SIRUGUE, Pascal TERRASSE, Mme Marisol TOURAINE, MM. Jean-Louis TOURAINE, Philippe TOURTELIER, Jean-Jacques URVOAS, Daniel VAILLANT, Jacques VALAX, André VALLINI, Manuel VALLS, Michel VAUZELLE, Michel VERGNIER, André VÉZINHET, Alain VIDALIES, Jean-Michel VILLAUMÉ, Philippe VUILQUE, MM. Guy CHAMBEFORT, René DOSIÈRE, Christian HUTIN, Simon RENUCCI, Mme Chantal ROBIN-RODRIGO, M. Marcel ROGEMONT et Mme Christiane TAUBIRA, députés,

et, le 2 décembre 2008, par M. Jean-Pierre BEL, Mme Michèle ANDRÉ, MM. Serge ANDRÉONI, Bernard ANGELS, Alain ANZIANI, Bertrand AUBAN, Claude BÉRIT-DÉBAT, Mmes Marie-Christine BLANDIN, Maryvonne BLONDIN, M. Yannick BODIN, Mmes Alima BOUMEDIENE-THIERY, Bernadette BOURZAI, M. Michel BOUTANT, Mme Nicole BRICQ, MM. Jean-Pierre CAFFET, Jean-Louis CARRÈRE, Mme Françoise CARTRON, MM. Bernard CAZEAU, Yves CHASTAN, Mme Jacqueline CHEVE, MM. Pierre-Yves COLLOMBAT, Yves DAUDIGNY, Jean-Pierre DEMERLIAT, Jean DESESSARD, Claude DOMEIZEL, Mme Josette DURRIEU, MM. Alain FAUCONNIER, Jean-Luc FICHET, Jean-Claude FRÉCON, Bernard FRIMAT, Charles GAUTIER, Didier GUILLAUME, Claude HAUT, Edmond HERVÉ, Mmes Odette HERVIAUX, Annie JARRAUD-VERGNOLLE, Bariza KHIARI, MM. Yves KRATTINGER, Serge LAGAUCHE, Jacky LE MENN, Mme Raymonde LE TEXIER, M. André LEJEUNE, Mme Claudine LEPAGE, MM. Roger MADEC, Philippe MADRELLE, François MARC, Gérard MIQUEL, Jean-Jacques MIRASSOU, Jacques MULLER, Jean-Marc PASTOR, Georges PATIENT, François PATRIAT, Jean-Claude PEYRONNET, Mme Gisèle PRINTZ, MM. Daniel RAOUL, François REBSAMEN, Thierry REPENTIN, Roland RIES, Mme Patricia SCHILLINGER, MM. Michel SERGENT, Jean-Pierre SUEUR, Mme Catherine TASCA, MM. René TEULADE, André VANTOMME et Richard YUNG, sénateurs.

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,

Vu la Constitution ;

Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;

Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L.O. 111-3 à L.O. 111-10-2 ;

Vu le code du travail ;

Vu la décision du Conseil d'État n° 296578 du 16 juin 2008 ;

Vu les observations du Gouvernement, enregistrées le 5 décembre 2008 ;

Vu le mémoire présenté par M. Gaston FLOSSE, sénateur, enregistré le 9 décembre 2008 ;

Le rapporteur ayant été entendu ;

1. Considérant que les députés et sénateurs requérants défèrent au Conseil constitutionnel la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 ; qu'ils contestent la conformité à la Constitution de son article 90 ; qu'ils font également valoir que certaines dispositions n'auraient pas leur place dans la loi déférée ; que les sénateurs critiquent en outre son article 37 ;

- SUR LA RECEVABILITÉ DU MÉMOIRE ENREGISTRÉ AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL LE 9 DÉCEMBRE 2008 :

2. Considérant que, si le deuxième alinéa de l'article 61 de la Constitution prévoit que les lois peuvent être déférées au Conseil constitutionnel par les membres du Parlement, il réserve l'exercice de cette faculté à soixante députés ou à soixante sénateurs ;

3. Considérant que, par lettre en date du 8 décembre 2008, M. Gaston FLOSSE, sénateur, a fait parvenir au Conseil constitutionnel, sous sa seule signature, un mémoire par lequel il conteste les dispositions de l'article 96 de la loi déférée ; qu'il résulte des dispositions sus-rappelées du deuxième alinéa de l'article 61 de la Constitution que ce mémoire doit être déclaré irrecevable ;

- SUR L'ARTICLE 37 :

4. Considérant qu'aux termes de l'article 37 de la loi déférée : " Par dérogation aux articles L. 162-9 et L. 162-14-1 du code de la sécurité sociale, la part prise en charge par l'assurance maladie des cotisations exigibles en 2009 en application de l'article L. 722-4 du même code par les chirurgiens-dentistes exerçant dans le cadre de la convention prévue à l'article L. 162-9 du même code est déterminée par une décision du directeur général de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie prise après avis des organisations syndicales nationales représentatives de la profession " ;

5. Considérant que, selon les sénateurs requérants, cet article n'aurait pas sa place dans une loi de financement de la sécurité sociale ; qu'ils soutiennent, en outre, que la modification de l'assiette et du taux des cotisations des chirurgiens-dentistes ressortirait aux principes fondamentaux de la sécurité sociale et que, dès lors, le législateur aurait méconnu l'étendue de la compétence que lui confie l'article 34 de la Constitution ;

6. Considérant, en premier lieu, que la disposition contestée a pour objet de permettre au directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie de réduire, pour l'année 2009, la prise en charge par ces caisses d'une part des cotisations d'assurance maladie des chirurgiens-dentistes ; que, compte tenu de son effet, estimé à plus de cent millions d'euros, sur les dépenses des régimes obligatoires de base, cette disposition peut figurer dans une loi de financement de la sécurité sociale ;

7. Considérant, en deuxième lieu, qu'aux termes de l'article 34 de la Constitution : " La loi détermine les principes fondamentaux... de la sécurité sociale " ; que, si doit être comprise au nombre de ces principes fondamentaux la détermination des catégories de personnes assujetties à l'obligation de cotiser, il appartient au pouvoir réglementaire de fixer le taux de la part qui incombe à chacune de ces catégories dans le paiement de la cotisation ; que, dès lors, doit être écarté le grief tiré de ce que seule la loi pouvait modifier le montant dont les chirurgiens-dentistes devront effectivement s'acquitter au titre de l'assurance maladie pour l'année 2009 ;

8. Considérant qu'en vertu de l'article 21 de la Constitution, le Premier ministre assure l'exécution des lois et, sous réserve des dispositions de l'article 13, exerce le pouvoir réglementaire ; que ces dispositions ne font pas obstacle à ce que le législateur confie à une autorité publique autre que le Premier ministre le soin de fixer des normes permettant la mise en oeuvre des principes posés par la loi, pourvu que cette habilitation ne concerne que des mesures limitées tant par leur champ d'application que par leur contenu ;

9. Considérant que le pouvoir conféré au directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie, établissement public de l'État, par la disposition contestée ne porte que sur la fixation de la participation des caisses aux cotisations d'assurance maladie d'une seule catégorie de professionnels et pour la seule année 2009 ; que, dès lors, par son objet et son champ d'application précisément circonscrits, cette disposition ne méconnaît pas l'article 21 de la Constitution ;

10. Considérant, en troisième lieu, qu'aux termes de l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution " ;

11. Considérant en conséquence que, si le législateur peut modifier rétroactivement une règle de droit ou valider un acte administratif ou de droit privé, c'est à la condition de poursuivre un but d'intérêt général suffisant et de respecter tant les décisions de justice ayant force de chose jugée que le principe de non-rétroactivité des peines et des sanctions ; qu'en outre, l'acte modifié ou validé ne doit méconnaître aucune règle, ni aucun principe de valeur constitutionnelle, sauf à ce que le but d'intérêt général visé soit lui-même de valeur constitutionnelle ; qu'enfin, la portée de la modification ou de la validation doit être strictement définie ;

12. Considérant qu'en application de l'article L. 162-9 du code de la sécurité sociale, une convention nationale, en date du 11 mai 2006, approuvée par arrêté interministériel du 14 juin 2006, a fixé pour cinq ans les rapports entre les organismes d'assurance maladie et les chirurgiens-dentistes ; qu'en application de l'article L. 162-14-1 du même code, l'article 6.3 de cette convention a défini les modalités de participation des caisses au financement des cotisations d'assurance maladie ; que la décision du Conseil d'État du 16 juin 2008 susvisée a annulé l'arrêté du 14 juin 2006 " en tant qu'il approuve les dispositions de l'article 6.3 de la convention nationale des chirurgiens-dentistes prévoyant que l'assiette de prise en charge des cotisations maladie pour le régime des praticiens et auxiliaires médicaux s'applique aux cotisations au titre de la période du 1er mai 2006 au 30 avril 2007 " ;

13. Considérant, d'une part, qu'il résulte des travaux parlementaires que l'article 37 de la loi déférée a pour objet de permettre, par une minoration de la part des cotisations prise en charge par les caisses au titre de l'année 2009, de tenir compte des conséquences financières de l'application de la décision du Conseil d'État ; que, si la disposition contestée compense les effets de cette décision, elle n'a pas pour effet de rétablir l'acte annulé en ce qu'il méconnaissait le principe de non-rétroactivité des actes réglementaires ; qu'elle ne porte pas atteinte au dispositif de cette décision et ne méconnaît pas ses motifs ; qu'elle ne peut donc être regardée comme ayant pour objet ou pour effet de censurer une décision de justice ;

14. Considérant, d'autre part, qu'en confiant au directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie le soin de déterminer, pour la seule année 2009, la part prise en charge par l'assurance maladie des cotisations exigibles des chirurgiens-dentistes conventionnés, le législateur a entendu permettre de rétablir l'économie de la convention passée le 11 mai 2006 entre l'assurance maladie et ces professionnels de santé ; qu'en effet, l'annulation des clauses de cette convention, pour la première année d'application, était de nature à porter atteinte à l'équilibre des avantages réciproquement consentis dans cette convention ; qu'ainsi, la disposition tend à rétablir cet équilibre et à préserver l'équilibre financier de la sécurité sociale ; qu'enfin, elle n'a privé de garanties légales aucune exigence constitutionnelle ; que, dans ces conditions, la mesure adoptée, limitée dans le temps et dans sa portée et strictement proportionnée à l'objectif poursuivi, répond à un but d'intérêt général suffisant ;

15. Considérant qu'il résulte de ce qui précède que l'article 37 de la loi déférée n'est pas contraire à la Constitution ;

- SUR L'ARTICLE 90 :

16. Considérant que le I de l'article 90 de la loi déférée modifie l'article L. 1237-5 du code du travail afin de reporter de cinq années l'âge à partir duquel l'employeur peut contraindre le salarié à faire valoir ses droits à la retraite ;

17. Considérant que les requérants font grief à ces dispositions d'être étrangères au domaine des lois de financement de la sécurité sociale, de priver de garanties légales les exigences du onzième alinéa du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 relatives au droit à la santé et au droit au repos et de porter atteinte au principe d'égalité devant la loi ;

18. Considérant, en premier lieu, que la prolongation d'une activité salariée au-delà du temps nécessaire pour obtenir une pension de retraite à taux plein se traduit par un effet direct sur les dépenses comme sur les recettes des régimes obligatoires de base ; que, dès lors, les dispositions contestées peuvent figurer dans une loi de financement de la sécurité sociale ;

19. Considérant, en deuxième lieu, que les dispositions de l'article 90 de la loi déférée se bornent à permettre aux salariés de prolonger chaque année, de manière volontaire, leur activité jusqu'à cinq années supplémentaires ; que, dès lors, elles ne méconnaissent pas les exigences du onzième alinéa du Préambule de 1946 ;

20. Considérant, en troisième lieu, que le principe d'égalité ne s'oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu'il déroge à l'égalité pour des raisons d'intérêt général, pourvu que, dans l'un et l'autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l'objet de la loi qui l'établit ; qu'en l'espèce, les dispositions contestées, qui ne créent aucune différence de traitement entre les salariés, ne méconnaissent pas le principe d'égalité ;

- SUR LA PLACE DE CERTAINES DISPOSITIONS DANS LA LOI DÉFÉRÉE :

21. Considérant qu'aux termes du dix-neuvième alinéa de l'article 34 de la Constitution : " Les lois de financement de la sécurité sociale déterminent les conditions générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de recettes, fixent ses objectifs de dépenses, dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique " ;

22. Considérant que le I de l'article L.O. 111-3 du code de la sécurité sociale détermine l'objet et le contenu de chacune des quatre parties de la loi de financement de la sécurité sociale relatives, respectivement, au dernier exercice clos, à l'année en cours et, en ce qui concerne l'année à venir, aux recettes et à l'équilibre général, d'une part, et aux dépenses, d'autre part ; que les III et IV du même article complètent la liste des dispositions qui ne peuvent être approuvées que dans le cadre des lois de financement ; qu'enfin le V désigne les dispositions relatives aux recettes et à l'équilibre général pour l'année à venir, ainsi qu'aux dépenses, qui peuvent figurer dans une telle loi ;

. En ce qui concerne la partie de la loi de financement de la sécurité sociale comprenant les dispositions relatives aux recettes et à l'équilibre général pour 2009 :

23. Considérant que les 1° et 2° du I de l'article 20 de la loi déférée inscrivent les modalités de prise en charge par l'employeur des frais de transport des salariés dans la négociation annuelle obligatoire sur les salaires prévue dans la branche à l'article L. 2241-2 du code du travail et dans l'entreprise à son article L. 2242-8 ; que, dans le cadre de la même négociation, le quinzième alinéa du 3° du I du même article impose à l'employeur de proposer un plan de mobilité ; que l'article 21 de la loi déférée comporte diverses mesures relatives à la sécurité juridique des relations entre les cotisants et les organismes de recouvrement des recettes de la sécurité sociale ; que ces dispositions n'ont pas d'effet ou ont un effet trop indirect sur les recettes des régimes obligatoires de base ou des organismes concourant à leur financement ; que, par suite, elles ne trouvent pas leur place dans une loi de financement de la sécurité sociale ;

. En ce qui concerne la partie de la loi de financement de la sécurité sociale comprenant les dispositions relatives aux dépenses pour 2009 :

. Quant à la section comprenant les dispositions relatives aux dépenses d'assurance maladie :

24. Considérant que l'article 40 de la loi déférée rétablit la qualification de " médecin compétent " ; que son article 41 désigne l'autorité compétente pour fixer le montant de la contribution due par les professionnels de santé n'utilisant pas les feuilles de soins électroniques ; que son article 43 prévoit l'information des patients sur la liste des professionnels et des centres de santé ayant adhéré à des " contrats d'amélioration des pratiques " ; que son article 44 renvoie au décret les modalités de participation des patients au système de pharmacovigilance ; que les trois derniers alinéas de son article 45 ont trait aux missions et aux modalités de fonctionnement du groupement d'intérêt public chargé du développement des systèmes d'information de santé partagés ; que son article 46 met en place une expérimentation afin de remettre à certains patients un dispositif portable contenant leur dossier médical sous forme numérique ; que son article 55 accroît les pouvoirs du directeur de l'Agence régionale de l'hospitalisation sur les directeurs des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux et sur ces établissements en cas de difficulté financière ou de dysfonctionnement ; que son article 56 rend obligatoire la certification des comptes de certains établissements publics de santé ; que son article 57 modifie les modalités de financement du centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière ; que son article 58 regroupe trois organismes dans un même groupement d'intérêt public ; que le I de l'article 65 fait participer la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie au financement de la formation des aidants et des accueillants familiaux de personnes âgées ou handicapées adultes ; que son article 72 impose la mention du prix de revente des prothèses et autres dispositifs médicaux dans le devis préalable ; que ces dispositions n'ont pas d'effet ou ont un effet trop indirect sur les dépenses des régimes obligatoires de base ou des organismes concourant à leur financement ; que, par suite, elles ne trouvent pas leur place dans une loi de financement de la sécurité sociale ;

. Quant à la section comprenant les dispositions relatives aux dépenses d'assurance vieillesse :

25. Considérant que l'article 94 de la loi déférée fixe à soixante-dix ans la limite d'âge des présidents de conseil d'administration des établissements publics de l'État et à soixante-cinq ans celle des directeurs généraux et directeurs de ces établissements ; que son article 96, lequel ne présente pas un caractère permanent, réforme les conditions d'attribution de l'indemnité temporaire d'outre-mer de façon progressive jusqu'à 2028 et la supprime au-delà ; que ces dispositions n'ont pas d'effet ou ont un effet trop indirect sur les dépenses des régimes obligatoires de base ou des organismes concourant à leur financement ; que, par suite, elles ne trouvent pas leur place dans une loi de financement de la sécurité sociale ;

. Quant aux sections comprenant les dispositions relatives aux dépenses d'accidents du travail et de maladies professionnelles et à celles de la branche famille :

26. Considérant que l'article 99 de la loi déférée autorise, en cas de contestation d'une décision relative à la fixation du taux d'incapacité d'une victime, la transmission du rapport médical à un médecin placé auprès de la juridiction saisie ; que son article 109 modifie le régime du crédit d'impôt accordé aux entreprises qui créent ou participent à la création de crèches ; que ces dispositions n'ont pas d'effet ou ont un effet trop indirect sur les dépenses des régimes obligatoires de base ou des organismes concourant à leur financement ; que, par suite, elles ne trouvent pas leur place dans une loi de financement de la sécurité sociale ;

. Quant à la section comprenant les dispositions relatives à l'organisation ou à la gestion interne des régimes obligatoires de base ou des organismes concourant à leur financement :

27. Considérant que l'article 111 de la loi déférée modifie les modalités de nomination et de cessation de fonction des directeurs et des agents comptables des organismes du régime général ; qu'il n'a pas pour objet de modifier les conditions générales de l'équilibre financier de la sécurité sociale ; que, par suite, il n'a pas sa place dans une loi de financement de la sécurité sociale ;

28. Considérant qu'il n'y a lieu, pour le Conseil constitutionnel, de soulever d'office aucune autre question de conformité à la Constitution,

D É C I D E :

Article premier.- Sont déclarées contraires à la Constitution les dispositions suivantes de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 :

- les 1° et 2° du I de l'article 20 ainsi que le quinzième alinéa de son 3° (dernier alinéa de l'article L. 3261-4 du code du travail) ;
- les articles 21, 40, 41, 43 et 44 ;
- les trois derniers alinéas de l'article 45 ;
- les articles 46, 55, 56, 57 et 58 ;
- le I de l'article 65 ;
- l'article 72 ;
- les articles 94, 96, 99, 109 et 111.

Article 2.- Les articles 37 et 90 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 ne sont pas contraires à la Constitution.

Article 3.- La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.

Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 11 décembre 2008, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, MM. Guy CANIVET, Jacques CHIRAC, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Olivier DUTHEILLET de LAMOTHE et Valéry GISCARD d'ESTAING, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Pierre JOXE et Jean-Louis PEZANT, Mme Dominique SCHNAPPER et M. Pierre STEINMETZ.
0
Bonjour cher Berrychon,

Je n'ai pas le temps de tout lire maintenant, mais je vous remercie vivement de votre envoi.

L'article 59 du Projet de Loi ne semble pas être remis en cause???

Très bonnen journée


Cordialement

Chabert
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Joss75 Messages postés 1 Date d'inscription vendredi 12 décembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 12 décembre 2008 > chabert
12 déc. 2008 à 10:34
Bonjour,
Je viens de découvrir moi aussi ce forum.

Je suis à la retraite depuis le 1er avril 2008 et début janvier 2009 je vais reprendre à mi-temps chez mon ancien employeur pour un CDD d'environ 12 mois.
J'ai contacté ma caisse de retraite complémentaire qui m'a fixé un salaire brut annuel à ne pas dépasser et le salaire proposé sera supérieur à ce plafond.

J'ai signalé à mon employeur, qui n'était pas informé, cet art. 59 du projet de loi de financement SS pour 2009
et nous sommes tous les 2 dans l'attente de la promulgation de la loi pour établir mon contrat de travail.
Le service juridique de mon entreprise a été contacté et doit suivre la loi jusqu'à sa publication.

Je vous informerai des précisions qui me seront communiquées.
Cordialement.
0
chabert > Joss75 Messages postés 1 Date d'inscription vendredi 12 décembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 12 décembre 2008
12 déc. 2008 à 12:39
Bonjour,

merci de votre contribution! Cette fameuse loi pour 2009 est attendue par bon nombre de personnes!!!

Bien à vous

Chabert
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sophie29 > chabert
13 déc. 2008 à 10:46
bonjour,

je trouve que ce furum est très interessant,
voila j'ai une question dont je n'arrive pas à trouver la réponse sur internet une personne arrivant à l'âge de la retraite en 2010 et qui veut continuer à travailler (cause de petit retraite) chez son employeur, peut-elle l'obliger à la garder.
l'employeur a t il des obligations dans ce sens. (s'achant que le trail de la personne est sans reproche biensur)

Merci pour votre aide dans la recherche d'une réponse.
SOPHIE
0
chabert > sophie29
13 déc. 2008 à 11:02
Bonjour Sophie,

Tant que la Loi de Financement de la SS 2009 ne sera pas au Journal Officiel (à voir sur le site legifrance.gouv) on ne peut pas prévoir grand'chose. A titre d'info, la dernière (donc celle actuellement en vigueur jusqu'au 31 décembre, a été publiée le 20 décembre 2007).

Pour ce qui est de votre cas, je pense que vous ne pouvez pas obliger votre employeur à vous garder SI vous demandez votre retraite.

Par contre, la nouvelle Loi autorisera les gens à tarvailler jusqu'à 70 ans et là, votre employeur ne peut pas vous forcer à partir à 60 ans (qui reste cependant l'âge légal de départ en retraite pour ceux qui le souhaite).

Si vous souhaitez béénficier des nouvelles dispositions qui permettront de cumuler retraite et emploi chez le même employeur sans attendre le délai de 6 mois qui va être supprimé, là, je crois qu'il faudra vous entendre avec votre employeur. Mais, faites attention, le cumul sera permis mais dans certaines limites de rémunération.

C'est tout ce que je peux vous dire pour le moment, mais je peux me tromper: je ne suis pas juriste! je m'intéresse juste à ce problème car mon épouse en concernée et j'en profite pour essayer d'aider ceux qui sont dans notre cas.
cordialement
Chabert
0

Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?

Posez votre question
Bonjour Pat,


Effectivement, l'Ircantec a l'air de e pas faire comme les autres!!! En ce qui nous concerne personnellement, nous avons aaffaire avec l'arcoo, AG2R etc...

Mais, le délai de 6 mois, très vraisemblablement aboli par la Loi, les forcera bien à s'aligner! A moins qu'ils ne bénéficient encore d'un régie dérogatoire...

Essayez de vous renseigner auprès du C.I.C.A.S (organisme qui regroupe les différentes caisses complémentaires).

Un consiel, si je puis me le permettre!: prendre des RDV et déplacez-vous! Au tph, l'on ne tombe jamais sur les mêmes interlocuteurs et rien ne vaut un conact direct et visuel!!!

Bien à vous

Tenez-nous au courant.

Chabert
0
Bonjour Chabert,

suivant votre conseil,j'ai appelé le CICAS dont je dépends ce matin.

Voici la réponse:
1) effectivement,l'IRCANTEC impose un délai de carence de six mois,ce qui est très inhabituel pour une caisse complémentaire.
2)les caisses complémentaires ne sont nullement tenues de s'aligner sur les dispositions légales de la future loi de finances SS 2009,qui ne concerne que la CNAV;en d'autres termes,ma caisse IRCANTEC peut très bien décider de continuer à appliquer le délai de carence.Pour le savoir,il faut questionner directement la caisse complémentaire(ce que j'ai fait),et.... obtenir une réponse,que j'attends toujours!


Il convient donc de vérifier systématiquement auprès de sa complémentaire l'existence de conditions suspensives avant toute signature de contrat!

Compte tenu de ce fouillis administratif,je vais faire différer l'établissement de mon contrat au delà du délai de six mois;comme ça,la question est réglée.
Bien à vous,

Pat
0
chabert > pat
16 déc. 2008 à 09:52
Merci Pat pour cette info,

c'est du "n'importe quoi"!!! A quoi sert la Loi si tout le monde peut faire sa petite salade personnelle?

Bien à vous

Chabert
0
chabert > pat
18 déc. 2008 à 10:25
Bonjour à tous,

je vous informe que la Loi est au J.O aujourd'hui sur legifrance.

Apparemment tout est bon, il ne serait plus question du délai de 6 mois etc... (voir notamment l'article 88 de cette Loi)

Cordialement

Chabert
0
pat > chabert
24 déc. 2008 à 11:05
Mon cher Chabert,

je viens d'avoir la réponse de ma caisse IRCANTEC concernant les règles de cumul emploi-retraite pour 2009:en substance,cette caisse aligne sa position sur celle de la CNAV:pas de problème donc pour cette complémentaire,un peu"à part".
Je joins ci dessous le texte de la réponse que je viens d'obtenir.
Je gage que cet échange sera utile aux personnes dans le même cas!
bonnes fêtes de fin d'année,
Pat
copie de la réponse IRCANTEC:

Monsieur,



Vous souhaitez avoir des renseignements concernant votre reprise d’activité temporaire, à caractère scientifique, alors que vous êtes en retraite depuis le 1er octobre 2008.



L’article 14 de l’arrêté du 30 décembre modifié prévoit que la reprise d’activité est autorisée dans les conditions prévues à l’article L 161-22 du code de la sécurité sociale. Les cotisations perçues pendant une période de reprise d’activité concomitante au versement de l’allocation de retraite ne permettent pas l’acquisition de points.



Les dispositions de la nouvelle loi de financement de la sécurité sociale pour 2009, publiée au journal officiel le 18 décembre 2008, a effectivement modifiée ledit article L 161-22. Désormais, les retraités qui le souhaitent pourront cumuler sans aucune restriction, leur pension et le revenu d’une activité professionnelle, sous réserve qu’ils aient liquidé l’ensemble de leurs pensions auprès des régimes de retraite obligatoires dont ils ont relevé, à partir de 60 ans, s’ils ont cotisé la durée nécessaire, pour bénéficier d’une retraite à taux plein ou, à défaut, à partir de 65 ans.

Néanmoins, les règles de cumul actuellement en vigueur sont maintenues pour les assurés ne respectant pas ces conditions.



En tout état de cause, c’est à la CNAV d’apprécier si les conditions de cumul de revenus issus d’une pension et d’un revenu d’une activité professionnelle, sont remplies ou non.

En ce qui vous concerne, si elle décide de ne pas suspendre le paiement de votre retraite, vous pourrez continuer à percevoir simultanément votre pension Ircantec et les revenus relatifs à votre nouvelle activité.

Dans le cas où la CNAV reviendrait sur sa décision et suspendrait le paiement de la pension qu’elle vous verse, il vous appartiendrait alors de nous en informer, afin que l’Ircantec suspende à son tour votre retraite.



En espérant avoir répondu à votre attente, veuillez croire, Monsieur, en l’assurance de ma considération distinguée.






Catherine AUBRY

Direction de la Gouvernance
service Conformité et réglementation

PCAAJ 1

Ligne directe : 02 41 05 19 20
Télécopie : 02 41 05 26 72

Courriel : catherine.aubry@caissedesdepots.fr
0
chabert > pat
24 déc. 2008 à 12:26
Bonjour Pat,

Merci de nous avoir tenu informés. C'est bien de pouvoir s'entraider , même de façon virtuelle!
Bonne fêtes de fin dd'année.
Cordialement

Chabert
0
Discours du Ministre WOERTH du 29 septembre 2008 lors de la présentation de la Loi pour 2009

""""Le PLFSS amplifie notre action en faveur de l’emploi des seniors

En ce domaine, la France se situe nettement en dessous de la moyenne européenne : c’est
un gâchis humain, économique, social. Nous devons enfin mettre un terme. Nous avons
donc décidé de franchir une étape supplémentaire dans notre action.

Pour cela, nous voulons faire jouer un double levier : inciter à la fois les seniors à
poursuivre leur activité et les entreprises à développer l’emploi de salariés âgés, et ce aussi
bien dans le secteur privé que dans la fonction publique.

Le PLFSS propose d’abord de faciliter le cumul emploi-retraite.
Il n’y a aucune raison d’empêcher ceux qui le souhaitent de travailler ! Les retraités
pourront désormais reprendre librement une activité, dès leur 60 ans s’ils ont eu une
carrière complète et dans tous les cas à 65 ans, sans plafond ni délai de carence chez le
dernier employeur. Ceci s’appliquera aussi à celles et ceux qui ont déjà liquidé leur
pension de retraite. """

Bonne lecture

Chabert
0
bonjour à tous !
Mon employeur fait massivement partir ses seniors, et je ne sais pas si vous y verrez également un rapprochement par rapport à ma situation mais je me demande si je ne devrais pas me défendre..J’ai 67 ans et continue de travailler en tant qu’infirmière dans une clinique privée, malgré avoir atteint l’âge et mes anuités.
Depuis 2 semaines, je suis la 4eme employée se voyant notifier par la clinique leur intention de mettre fin à mon contrat de travail afin de me faire valoir mes droits à la retraite.
Pourtant, grâce à la nouvelle disposition de loi de financement de la Sécurité sociale, je comptais poursuivre mon activité. Pensez vous qu'il existe pour moi des possibilités de recours à cette décision ?
A qui dois-je m’adresser ?
Mon employeur veut une réponse avant le 31 décembre alors que je viens de recevoir le courrier (12 décembre) je trouve tout cela un peu précipité…
0
BICHON > Edwige
22 déc. 2008 à 14:33
quelle reponse attend i l?
ou plus exactement quel est sa question
faite en sorte ,si cela est possible que votre notification n'arrive pas avant 1er janvier; date d'application de la nouvelle loi.HUMU
0
Edwige > BICHON
22 déc. 2008 à 14:42
En gros, il veut que j' accepte cette mise en retraite d'office et veut tout boucler avant la fin de l'année.Je me demandais si je lui notifie mon désaccord est-ce que cela changera quoique ce soit ? peut-etre sera t il dans l'obligation d'en tenir compte...je sais que mon employeur est dans son droit - du moins, jusqu'à la fin de l'année, c'est pourquoi je suis un peu découragée...Tous vos conseils seront appréciés !
0
BICHON > Edwige
22 déc. 2008 à 15:30
je ne crois pas qu'il vous demende votre avis.
probablement il vous signifie votre depart.

prenez contact avec un cabinet juridique et l'inspection du travail de façon urgente.

S'il vous demende votre avis tachez de negocier une date de depart.
De preference en 2009 car en 2010 les taxes sur indemnités de depart en retraite augmentent; ceci n'est surement pas du gout de l'employeur.
0
chabert > Edwige
22 déc. 2008 à 16:52
Bonjour,

Je ne pense pas qu'il ait le droit de vous imposer votre départ sans teir compte des nouvelles dispositions qui vovnt entrer en vigueur au 1er janvier.

Lisez attentivement votre contrat de travail. De toute façon, puisque vous travaillez déjà après l'âge légal de la retraite, il s'agit peut-être d'un contrat d'un an renouvelable avec tacite reconduction. Voir les clauses qui permettent à l'une ou à l'autre des parties d'y mettre fait. Si le fait invoqué dans la lettre qu'il vous envoie n'y figure pas, il se met dans son tort. Il se peut que cela soit une mesure d'intimidation et qu'il veut "règler" votre cas avant le 31.

Voyez impérativement avec la CRAM, le CICA et l'Inspection du travail de votre lieu de résidence.

De toute façon, si vous lui adresser un courrier ( à votre employeur), faites-le IMPERATIVEMENT par lettre avec AR.

Vous pouvez aussi prendre des conseils auprès du Conseil des prud'hommes et d'un syndicat.

Bonne chance

Chabert
0
Merci pour vos bons conseils.
J’ai en effet l’impression qu’il cherche simplement à se débarrasser au plus vite des cas tendancieux.
Je suis en CDI depuis 2000, j’ai donc été embauchée alors que j ;avais 59 ans. Lorsque mes 65 ans sont arrivés, on ne m’a pas demandé de confirmer par écrit mon intention de travailler mais donné une promotion !
Croyez vous que je doive faire une lettre contestant leur intention ? De plus, le délai de prévenance de 2 mois devrait être respecté : là on me donne 2 semaines pour décider, ce n ;est pas normal !
Mais vous avez raison, je vais me renseigner entre temps auprès des organismes compétents…
0
Bonsoir;

de toute manière, vous ne risquez rien en leur adressant une lettre avec AR pour prendre date dans la contestation!
et, évidemment, vous renseigner le plus vite possible; Mais attentiion, nous sommes en période de vacances!!!!
alors, un conseil, envoyer une lettre avec AR avant d'avoir tous les renseignements car les administratuions vont vous dire que le s nouveaux textes ne leur sont pas encore parvenus et bla bla bla

Chabert
0
bonjour

je suis retraitée de l'éducation nationale depuis 1990, 16 ans d'Education nationale et 3 enfants,
j'ai repris une activité à temps partiel dans le privé. J'étais soumise au régime des cumuls, ne devant pas dépasser une certaine somme par an. En 2004, le service des pensions m'a informé que suiste à l'article l 86 1, mon employeur n'entrait plus dans le champ d'application de la législation du cumul. Je n'ai pas compris pourquoi, mais tant mieux pour moi j'ai pu me faire augmenter.
Je viens d'avoir 60 ans, mon employeur me propose de modifier mon contrat pour un plein temps, est ce que je serai à nouveau soumise au cumul avec la nouvelle loi
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Bonjour à tous et à toutes,

Nous avons contacté la CRAM ce matin: aucune information n'a pu nous être donnée (!!!) sur les nouvelles dispositions. Paraît-il que les décrets d'application de la Loi ne seraient pas sortis? Nous avons plutôt eu l'impression que les gens qui nous ont répondu ne veulent pas se casser la tête!!!
Nous ne devons tout de même pas être un cas isolé!!!
Une femme nous a même répondu: " continuez à travailler, ne vous tracassez pas!!!"

Nous ne savons plus que faire, ni auprès de qui nous renseigner puisque les personnes qui travaillent à la CRAM, dans le service des retraites, sont incapables de le faire!!!

Quelqu'un a-t-il des infos? ou des idées??? "L'affaire" est urgente car ma femme aura 60 ans dans dix jours!!! C'est incroyable dans un pays comme le nôtre de ne pouvoir être renseigné!!!

Cordialement

Chabert
0
Voici ce que je viens de trouver sur le site du Ministère du Travail (voir le lien ci-dessous).



Le régime du cumul emploi-retraite est assoupli au profit des assurés qui remplissent les deux conditions suivantes : avoir liquidé leurs pensions de vieillesse auprès de la totalité des régimes de retraite de base et complémentaires légalement obligatoires, dont il ont relevé et avoir liquidé leurs pensions de retraite, soit à partir de l’âge de 65 ans, soit à partir de l’âge de 60 ans s’ils ont justifié d’une durée d’assurance ouvrant droit au taux plein. Pour ces assurés, sont ainsi levées les deux limites actuelles au cumul emploi-retraite : le délai de latence de 6 mois avant de retourner chez son dernier employeur et le plafond de cumul de ressources.

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse/breves/loi-financement-securite-sociale-pour-2009-est-parue.html

Chabert
0
bonjour et merci pour ces explications

un dossier inetressant vient de paraitre sur coach-retraite.com qui stipule que la reforme a été votée pour la retraite pricipale mais les caisses complémentaires Arrco et Agirc n en tiennent pas compte et garde l'ancien systeme de cacul pour le cumul
Si j ai bien compris il n y a pas de limite pour la retraite secu mais pour les retraites complémentaires vous n avez pas le droit de dépasser soit
160% du smic
le montant du dernier salaire
ou la moyenne des 10 dernieres années ayant donné lieu à cotisation Arrco et Agirc
Comprenez vous la meme chose que moi
Merci encore
0
chabert > jefvil
6 janv. 2009 à 17:18
J'ai le sentiment que cet article, au demeurant très intéressant, ne fait pas l'analyse de la dernière Loi de Financement de la SS mais plutôt de la Loi Fillion de 2003, laquelle prévoyait un grand rendez-vous sur les retraites en 2008.

Mais je ne suis pas juriste et je me trompe peut-être dans l'interprétation de cet article.

Cordialement

Chabert
0
chabert > chabert
6 janv. 2009 à 17:20
Magazine N°7 Semaine du 10/11/2007

Je viens de vérifier: il s'agit d'un dosssier de 2007!

Chabert
0
bob > chabert
7 janv. 2009 à 18:31
<gras>B<gras>ravo M. Chabert vous etes dans le Favoris...</gras></gras>
0
Brtavo M. Chabert vous etes dans le Favoris...
0
Bonsoir Bob,

désolé mais je ne comprends pas le sens de votre message.

Cordialement

Chabert
0
bob > chabert
7 janv. 2009 à 22:37
Bonjour, moi ausssi je sui interesse par votre recherche, je sui d'origine italienne, je cotisé 30 ans en Italie la bas il faut cotise minimum 35 ans, en etant invalide au travaille je touche une petite retraite, mai je encore envie de travailler a l'ordinateur, comme traducteur...avant je ne pouvait pas étrè embauche par le meme patron, alors j'attend la nouvelle loi...a suivre. (excuse moi pour le faute de grammaire )
Bob
0
Bonjour Chabert,

Je viens de prendre connaissance de votre message du 27/11 dernier.

Je suis dans la même attente que vous à savoir que, VRP multicartes retraité depuis la 31/10/08, j' attends avec

impatience la parrution de ce décret au JO qui me permettrai de reprendre le travail chez deux employeurs sans

être pénalisé par cette carrence de 6 mois.

En savez vous davantage depuis le 27/11.

Merci pour votre réponse.
0
Bonjour,

voici la réponse du Député de la Moselle (M. Jacquat) concernant le délai de 6 mois. Elle est nette et précise.

Enfin un homme politique digne de ce nom!



"""Aucun décret n'est nécessaire.
J'interviens auprès de la CNAV.
Si vous bénéficiez du taux plein, il n'y a aucun délai de carence.
Je pense que votre CRAM attend des instructions de la CNAV.
Veuillez croire, Madame, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.""""

Denis JACQUAT
Député de la Moselle

Faites passer ce message à vos connaissances qui se posent la même question.

Cordialement

Chabert
0
Bonjour à tous et à toutes,

Les diverses interventions que nous avons faites auprès de M. le député Jacquat ont apparemment porté leurs fruits. Nous avons été rappelé par la CNAV suite à nos diverses demandes de renseignements qui n'avaient pas eu de réponse. La personne nous a déclaré de façon formelle que:

- les nouvelles dispositions sont bien applicables dès le 1er janvier, notamment l'article L 161-22 du Code de la Sécurité Sociale qui a bien été mis à jour en vertu de la LFSS 2009 (article 88 de ette Loi). Je me permets de vous rappeler que ce code est visible sur le site www.legifrance.gouv.fr

- les cram n'attendent pas de "décrets d'application" puisqu'il n'y en a pas besoin dans le cadre de cette loi, mais une circulaire interne qui précisera des modalités de détails;

- le cumul emploi-retraite pour les personnes de 60 ans qui ont tous leurs trimestres et qui ont liquidé leurs droits à pensions auprès de toutes les caisses est maintenant possible SANS ATTENDRE LES SIX MOIS pour retravailler chez le même employeur;

- à ce sujet, il s'agit bien de RE-travailler, ce qui veut dire que votre employeur actuel doit établir UN NOUVEAU CONTRAT DE TRAVAIL qui peut prendre effet dès le lendemain du jour de la mise à la retraite; (à noter que si, plus tard, vous êtes amenés à contacter les caisses de retraite, il ne faudra pas dire que vous continuer à travailler chez votre ancien employeur MAIS que vous RE-travailler!!! cette nuance est TRES importante).

- nul besoin de démissionner car la prise de retraite équivaut à une démission;

- la nouvelle loi s'applique AUSSI aux personnes qui sont déjà en retraite ET NON PAS UNIQUEMENT à celles qui prennent leur retraite après le 1er janvier 2009.

Ces rensiegnements sont fiables et la notre interlocutrice nous a laissé ses nom et numéro de téléphone (que je ne puis mettre sur le site car il s'agit d'une fonctionnaire locale).

Voici ce que nous avons de nouveau.

Cordialement.

Chabert
0
Bonjour,

je me pose une question.mon père vient de prendre sa retraite à 58 ans dans le cadre de l'anticipation pour carrière longue durée( il a commencé à travailler très jeune).Il voudrait retravailler chez son même employeur quelques heures. Mais la nouvelle loi dit que la carence des 6 mois est supprimé si plus de 60 ans.mais pour ceux qui ont moins mais qui ont leur retraite à taux plein ,comment cela se passe ?
Merci pour vos réponses
0
chabert > PHIPHIE
10 janv. 2009 à 08:15
Bonjour,

Dans ce cas (moins de 60 ans malgré ts le strimestres!) le délai de carence de 6 mois n'est pas supprimé. Hélas!

Bien à vous

Chabert
0
JeanJacquesGuy Messages postés 4 Date d'inscription samedi 10 janvier 2009 Statut Membre Dernière intervention 11 janvier 2009
11 janv. 2009 à 19:34
merci c'et clair il nous faut attendre une circulaire quiqu'il en soit la loi est applicable. Mais j'ai un autre souci j'exerce simultannément une activité libérale. Doije prendre ma retraite et demander à nouveau une inscription, ce qui n'était pas le cas dans les précédentes dispositions. Merci de votre aide
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chabert > JeanJacquesGuy Messages postés 4 Date d'inscription samedi 10 janvier 2009 Statut Membre Dernière intervention 11 janvier 2009
11 janv. 2009 à 19:56
Bonsoir jeanJacquesGuy,

Pour ma part, je suis désolé de ne pouvoir vous apporter le moindre éclairage sur votre cas particulier.

Cordialement

Chabert
0
Bonsoir Monsieur Chabert,
Je viens de lire avec attention les différents échanges de ce forum et je tiens tout d'abord à vous remercier de votre précieux et sérieux apport.
En ce qui me concerne, j'ai pris ma retraite fin septembre 2008 et je viens d'être contacté par mon ancien employeur qui souhaite me proposer une mission de 6 mois suite à une nouvelle affaire. Bien entendu c'est très urgent et il souhaite que je commence aussi tôt que possible. Mais, renseignements pris, il faut que je commence par en faire déclaration à ma caisse de retraite principale, c'est à dire la CNAV de St Quentin en Yvelines. Je les ai contactés (avant de lire le forum) et j'ai eu confirmation qu'ils connaissaient la loi du 17/12/2008 mais qu'ils attendaient les textes d'application associés.

Que pensez-vous que je puisse faire en attendant pour essayer de gagner du temps ? Et a-t-on une idée du délai avant que les textes soient diffusés ?

Et autre question, faut-il également contacter les caisses complémentaires (AGIRC et ARRCO pour moi) ?

Avec mes remerciements
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Ravi de découvrir cette discussion, et bravo à Chabert pour sa ténacité aussi bien pour résoudre le problème que partager ses infos.
Dans le même cas: réponse de la CNAV = on attend les instructions et en attendant on peut pas vous dire que vous avez le droit. (en clair, nous nous réservons le droit de dire "niet" et si c'est après avoir commencé les conséquences sont lourdes)
Les juristes de mon ancien employeur sont sur le coup. Pour eux il n'y a pas de problème. Sauf à être dans un cas limite qui demande interprétation de la loi (et qui sera précisé dans la circulaire) on peut y aller. Ils mènent l'enquête pour savoir pourquoi les instructions n'ont pas suivi.
0
Bonjour,

C'ets un sujet auquel je me suis intéressé car mon épouse était concernée par cette nouvelle loi, puis je l'ai pris à coeur car je me suis rendu compte que de nombreuses personnes étaient confrontées au problème de l'incurie des crams et autres organismes dont les personnels sont pourtant payés pour donner des informations fiables.

Quand vous voyez que leurs sites internet ne sont même pas à jour!!! et que l'on vous répond n'importe quoi, en allant jusqu'à inventer des décrets !!!!!!!!!

Il y a vraiment de quoi de révolter! On a le sentiment que tout le monde (ou presque) s'en fout! Fort heureusement, l'on a quelquefois affaire à des gens compétents qui prennent la notion de service public à coeur! mais ils sont excessivement rares et il faut avoir la chance de tomber dessus!!!

Et il paraît (je dis bien: il paraît!!!) que l'on a l'une des meilleures administrations au monde!!! Qu'est-ce que cela doit être chez les autres............................................

Cordialement

Chabert
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jcm33 > chabert
20 janv. 2009 à 19:31
bonsoir,
le sujet de la reprise d'un emploi même temporaire 4/5 jours pour un depannage chez mon ancien employeur m'interesse car cela pourrait se faire en mars alors que je suis à la retraite seulement depuis le 1er janvier 2009.
Un autre sujet me préoccupe : je viens de recevoir mon dernier relevé de carriere et le salaire de l'année 2008 est inferieur à celui des autres années, j'ai donc téléphoné à la MSA organisme produisant ce relevé, il m'a été répondu que le dernier trimestre travaillé n'est pas pris en compte, pourquoi ? ai-je demandé on m'a répondu c'est comme çà.
Qu'en pensez vous ? Merci d'avance de votre aide.
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chabert > jcm33
20 janv. 2009 à 19:59
Bonsoir,

Je ne peux vous renseigner, mais une chose est certaine: la réponse qui vous a été faite n'est pas normale dans la forme. Le citoyen a tout de même le droit de connaître le pourquoi du comment!!!!!!

Un conseil: écrivez à la MSA qui vous répondra par écrit (demandez des explications précises en faisant référence à votre appel téléphonque -date heure et si possible le nom de la personne, mais ça m'étonnerait qu'elle vous l'ait donné!!!).

Bon courage

Chabert
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jcm33 > chabert
20 janv. 2009 à 20:40
Merci tout de même de votre réponse, j'attends d'être lu par d'autres personnes qui auront peut-être rencontré le
cas.
De toutes façons j'ai les coordonnées de la personne qui m'a répondu et je compte bien écrire à la MSA.
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COCO > jcm33
21 janv. 2009 à 21:57
bonjour,pour notre cas. nous avons à ce jour une réponse de la CRAV

pour toutes personnes à la retraite il n'y à ni 6 mois ,ni somme (plaphon) pour la sommes que l'on peut encore travailler. Si vous travailler à l'étranger.
C'est à dire les FRANCAIS peuvent travailler à l'étranger sans limite pour la somme à gagner,et heures ilimité.
ON lui à dit vous pouvez travailler jour et nuit.
cordialement coco
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Des nouvellles AGIRC- ARRCO de ce matin !
La décision de respecter la nouvelle règle des cumuls a été acceptée. Mais l'accord reste à être signé, donc sur le plan purement formel c'est pas encore officiel...mais inéluctable.
Sur l'histoire des 6 mois de latence avec l'ancien employeur (mon soucis, car je n'est pas de problème de cumul) cela n'a jamais été une règle AGIRC-ARRCO. Donc seulement CNAV et la nouvelle loi est claire. Cela s'applique depuis le Ier Janvier, circulaire CNAV ou pas.
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lapinretraité
27 janv. 2009 à 17:10
Bonjour,

Après un parcours du combattant de plusieurs mois auprès des caisses de retraites, la Cram m'avait dit non, puis finalement m'a reconfirmé qu'un décret d'application leur était parvenu le 12/01/2009.
En final dans mon cas je peux reprendre un emploi total ou partiel sans plafond, alors que ma retraite est effective depuis le 01/12/08, donc avant le 01/01/2009.
Par conséquent il n'y aurait aucune raison pour que vous n'y ayez pas droit vous aussi ?
Mais attention pour leur part les caisses complémentaires sont toujours incapables de confirmer ou infirmer cette application, il paraît souhaitable de ne pas s'engager dans une quelconque activité complémentaire tant que leur position n'est pas claire !
Cordialement.
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je crois que mon message a été mal compris En fait je n'ai trouvé nulle part que le fait de retravailler en ayant fait liquider sa retraite, ne génère plus de points alors que les cotisations sont prélevées normalement comme pour un salaire d'actif . Ce qui revient à dire que l'on cotise à fonds perdus sauf pour les caisses de retraite Alors je réitère ma question initiale : que veut dire surcote à 3 ou 5% ? merci de votre réponse si vous savez
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françou la surcote ne s'applique qu aux personnes qui ne demandent pas leur liquidation de leur retraite donc a toutes celles qui continuent leur activite tout en ayant les conditions pour faire valoir leur droit + merci a m chabert pour pour pour toute ses info s sur ce forum
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Bonjour à tous,
J'actualise les informations reçues ce jour :
1/ de la CNAV : la libéralisation totale du cumul emploi retraite s'applique bien aux retraites à taux plein (ou avec surcote) même liquidées avantle 1er janvier 2009

2/ CICAS : accord signé le 11/12/08 pour toutes les caisses AGIRC et ARCO. Cumul accepté sans conditions autres que celles de la CNAV, MAIS, alors que seules les cotisations patronales étaient dues pour l'emploi d'un retraité, à partir du 1/07/09 les salaires seront soumis aussi aux cotisations salariales, MAIS celles-ci n'entraîneront aucune modification de calcul des retraites déjà liquidées. Si vous prenez votre retraite le 1er janvier 2009 et que vous continuez à travailler, vous serez soumis à cotisations, mais rien ne changera pour le versement de votre mensualité.
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bonsoir
C'est avec plaisir que je vais remercier le Député Mr Jacquat qui a contacté la CRAM des Pays de Loire suite à mon mail, voilà c'est génial, je récupère ma retraite (suspendue en juillet 2008 pour cause de dépassement du plafond autorisé pour une activité salariée) avec rétroactivité au 1er janvier.
J'étais à la retraite depuis février 2007 pour invalidité et j'avais repris une activité salariée.
Tout est rentré dans l'ordre, merci à Monsieur Sarkozy et monsieur Jacquat!

bonne chance à tous
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Voici ce que disait les sénateurs lors de la préparation et qui a été adopté :
L'amélioration des droits à la retraite des personnes invalides
Parmi les mesures vieillesse du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2010 figurent plusieurs dispositions destinées à améliorer les droits des personnes invalides en matière de retraite.

La plus significative est celle qui consiste à permettre le versement de la pension d'invalidité de première catégorie jusqu'à l'âge de soixante ans.

La pension d'invalidité est destinée à compenser la situation d'invalidité qui réduit d'au moins les deux tiers la capacité du travail ou de gain de l'intéressé. Les invalides dits de « première catégorie » (dont le niveau d'incapacité permet la poursuite d'une activité) peuvent toutefois, s'ils le souhaitent, exercer une activité professionnelle et donc cumuler leur pension d'invalidité avec des revenus d'activité.

A soixante ans, la pension d'invalidité est remplacée par la pension de vieillesse allouée au titre de l'inaptitude au travail. Cette pension de retraite ne peut généralement être cumulée avec une activité professionnelle, le cumul emploi-retraite n'étant possible à partir de soixante ans que pour les assurés disposant d'une carrière complète. Or il s'avère que les assurés invalides disposent rarement d'une carrière complète et qu'ils sont donc généralement contraints de cesser leur activité professionnelle à soixante ans.

Pour remédier à cette situation et encourager le maintien dans l'emploi des seniors, l'article 39 du projet de loi de financement de la sécurité sociale prévoit que la pension d'invalidité de première catégorie pourra dorénavant être versée, si l'intéressé le souhaite, jusqu'à l'âge de soixante-cinq ans.
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