des craintes....Résolu

Question

Bonjour, 

Je suis en instance de divorce (phase finale, j'ai assigné il y a 20 mois) , dans une procédure contentieuse.
Mon épouse a obtenu au titre des mesures provisoires que je ne puisse voir mes enfants en présence de ma nouvelle amie , et mon avocat m'a à l'époque demandé de ne pas faire appel de ce point, pour ne pas compliquer la procédure.... ca fait déja deux ans depuis l'ONC....Bref

Mon épouse demande dans ses conclusions que cette mesure soit maintenue! autrement dit, que je ne puisse plus jamais voir ma comagne et mes enfants simultanément.
La encore , mon avocat m'a incité à ne pas dénoncer ce point, car le juge , d'après lui, ne retiendra pas cette demande.

Qu'en pensez vous? 

Je suis très stressé à l'idée que le JAF puisse donner raison à mon épouse sur ce point, je lis tellement d'injustices décidées à l'emporte pièce par des juges acquis aux femmes et au mère  en général (et je l'ai moi meme vécu depuis deux ans) que je me dis que rien n'est impossible, meme pas l'absurde.


Merci pour vos conseils 

Toto

roger83600 · Answer

je trouve bizarres les conclusions de votre avocat:il faut la cacher dans un placard?

je le demanaderai et verrai bien ce qu'en  dit le juge au final...

sophiag · Answer

Bonjour
Un peu de pédagogie Monsieur et vous verrez les choses sous un autre angle.
Le juge a accordé à Madame sa demande pendant la procédure et ceci pour le bien des enfants, de vos relations père et enfant et aussi , le temps qu'elle se calme.
Comme votre avocat, cette décision ne pourra être maintenu car impraticable

toto757575 · Answer

Bonjour Sophiag,

Je ne suis pas sur de saisir votre propos : vous pensez que le juge ne mentionnera rien dans son jugement m'interdisant de voir ma compagne en présence de mes enfants? c'est pourtant ce qu'il a statué pendant toute la durée des mesures provisoires (qui durent depuis plus de 18 mois déja) et ce que l'avocat de mon épouse demande au titre du jugement. Si cela était impraticable, pour quelle raison son avocat le demanderait elle? 

J'ai oublié de préciser initialement que c'est à la demande d'un de mes enfants mineur que le juge avait décidé ainsi ... ce qui était d'un arbitraire absolu!

M · Answer

Merci pour votre aide  Sophiag. Je donne quelques détails supplémentaires pour éclaire le contexte

C'est simple  : Juste après que l'ONC soit rendue  mon épouse a manipulé mon ainée pour qu'elle écrive au juge afin d'etre auditionnée, en expliquant qu'elle ne voulait pas voir mon amie . Le juge a alors convoqué mon ainée pour s'expliquer Lors de cette audition, mon ainée à réitérer en déclarant ne pas vouloir me voir en la présence de cette personne , et la JAF lui a donné raison. Mon avocat n'a pas souhaité faire un appel incident sur cette mesure (je précise que les mesures provisoires sont outrageusement à l'avantage de mon épouse, et que toute action de ma part visant à ralentir la procédure est tout bénéfice pour elle)

Je n'ai pas souhaité et ne souhaite pas couper les ponts avec mon ainée, mais de fait, je ne vois pas ma compagne un week end sur deux et pendant les vacances  sans exception depuis 18 mois.
Une fois divorcé, pas question que je tolère cette situation grotesque . Mais le JAF peut il m'imposer une telle chose? je précise que ma compagne n'a aucun antécédent judiciaire, et qu'aucun grief ne peut lui etre imputé .... hormis le fait d'etre ma compagne!

M · Answer

L'apaisement a été tout relatif, je peux vous assurer !  . Je vais espérer que votre votre intuition soit bonne et prier . Vous dites que le JAF n'a pas été dupe, mais malgré tout, il a donné entièrement raison à mon épouse (je ne dis pas encore ex epouse par superstition) et pire à ma fille ainée  sur la base de  témoignages écrit et oral bidonnés et totalement subjectif , peu de temps après une séparation qui s'est très mal passé ; inutile de vous dire que ça ne m'a pas facilité ma tache de père pour faire montre d'un minimum d'autorité pendant la période, ma fille me laissant entendre que mon comportement avait été condamné par le JAF et que donc, je n'avais rien à lui imposer en quoique ce soit. Les juges ont peu de temps pour apprécier la réalité d'une situation, et c'est toujours le prétendu intérêt des enfants qui prime, au détriment du reste, y compris des parents.  Voila pourquoi j'appréhende la décision dans le cadre du prononcé du divorce. Je suis moins inquiet sur les conséquences financières, il y a des règles , et l'arbitraire y a moins de place.

M · Answer

Plusieurs choses : 

d'etre beaucoup plus jeune que moi, d'avoir essayé de communiquer avec elle pour aplanir les angles (parce que je m'énervais trop moi meme devant la hargne de ma fille lorsque j'ai voulu lui présenter ma compagne) , et d'avoir été la cause de ma séparation avec sa mère

M · Answer

Bonjour, 

Je vous tiendrai au courant. Votre éclairage semble avisé et basé sur une pratique de la profession , donc mes craintes sont partiellement dissipées, à ce stade.

Merci

M · Answer

Rebonjour Sophiag,

Tant que j'y suis, je sollicite votre sagacité sur un autre point. Les relations entre mon épouse et moi meme ne se sont aucunement améliorées en deux ans, je dirais même que cela a largement empiré . Mon point de vue est qu'elle est en est à 200% responsable, mais je ne suis sans doute pas objectif, vu d'une tierce personne.
Le juge peut il nous  imposer à tous deux  une médiation familiale dans son jugement de divorce ? (je vous demande cela car je n'ai absolument pas les moyens de financer une telle mesure, malgré mes revenus, pour des raisons trop complexes à détailler et liées à la mésentente avec mon épouse ; et comme vous le savez, on paye une médiation en fonction de ses revenus, et non de ses ressources  résiduelles) Et que se passera t il s 'y je refuse de me plier à son injonction , meme pour motif économique? 

Cordialement,

M · Answer

Je parlais bien de notre futur ex couple , pas vis à vis des enfants.

Le juge a un certain nombre de pièces en sa possession (il a fallu que je communique sur le sujet car mon épouse a essayé de remettre en cause pour partie mon droit de visite, et je me suis défendu)  qui vont l'amener à conclure que la mésentente entre moi et mon épouse est telle que cela peut nuire à l'intéret des enfants (en ce qui me concerne, j'en suis conscient, mais je n'arrive pas à convertir cette prise de conscience en acte d'apaisement, tant mon épouse me pousse dans mes retranchements et y met de la mauvaise volonté).

M · Answer

Je vais essayer d'appliquer vos recommandations . Cela étant En deux ans, j'ai essayé de calmer le jeu en ravalant ma frustration, ce qui a consisté souvent à m'assoir sur mes droits de père , ce que mon épouse  a pris pour de la faiblesse et a systématiquement exploité à son profit.

Vous dites l'intelligent est celui qui calme le jeu . Cela est possible si l'autre n'est pas totalement stupide, ou n'a pas de mauvaises intentions sur le fond.

Par ailleurs, dans une procédure contentieux, on se balance des choses par voie d'avocat qui n'apaisent rien , au contraire.

M · Answer

Bonjour Sophiag,

J'ai proposé initialement à mon épouse au titre de la prestation compensatoire de conserver la jouissance de l'appartement familiale pendant 5 ans moyennant une indemnité d'occupation  tout en payant moi  meme le crédit  (nota : il reste 15 ans à payer) , ce que je fais déja au titre des mesures provisoires .  Elle a refusé l'idée meme d'en discuter  et en retour, m'a proposé de payer le reste du crédit et de lui céder immédiatement  ma part du logement . Pour faire simple, cela équivaudrait à lui donner  7 ans de mon salaire....

J'ai refusé et cessé de discuter, voyant que je perdais mon temps.
Tout ceci s'est fait par l'entremise de nos avocats.

Quand je regarde les différentes sortes de baremes qui trainent sur internet pour évaluer la prestation compensatoire, ma proposition initiale était loin d'être stupide, et préservait au mieux l'intéret de mes enfants. Je n'exclus pas que le juge décide d'une mesure de ce type, d'ailleurs.

Des craintes....

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