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"droit" à maison de retraite ?

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Bonjour,
Mon mari, qui aura bientôt 65 ans et est à la retraite depuis ses 60 ans pour inaptitude au travail, a une "idée fixe" (je précise qu'il a des troubles psy mais refuse tout soin) : partir dans une autre région qui le "branche" et y vivre en maison de retraite "aux frais de sa famille".
Cela me semble aberrant, car jusqu'à preuve du contraire il n'a aucun besoin de ce mode d'hébergement, il vit dans notre maison, où je le rejoins le WE (en semaine je m'occupe, ailleurs par obligation, d'un de nos enfants porteur d'un handicap), il ne manque pas du nécessaire, s'il ne veut pas préparer de repas il peut les acheter prêts ou demander le portage à domicile. C'est lui qui refuse de déménager pour me rejoindre auprès de notre enfant et reste dans notre ancien logement.
Quant aux enfants, deux sont en couple et trois encore dépendants de nous financièrement (études ou chômage).
Il prétend avoir fait les démarches nécessaires à son accueil...
Quels sont ses droits, les miens, ceux des enfants, et que nous conseillez-vous ?
D'avance merci.
Artiste

1 réponse

Réponse 1 / 1
Marie S Messages postés 7781 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   5 809
 
S'il n'est pas reconnu incapable majeur, il a le droit de choisir son lieu de résidence, il a certainement des droits à l'aide au logement s'il ne va pas dans un établissement médicalisé, par contre, si le prix d'hébergement dépasse ses possibilités financières, ça risque de poser de gros problèmes à toute la famille.

Le problème reste entier, comment l'en empêcher ?
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tarasouris Messages postés 4150 Statut Contributeur 1 080
 
Bonjour ,


Vous dit-il dans quelle " région " il aimerait aller ? Avez-vous remarqué des informations, des dépliants, de maisons de retraite, lors de vos retours ? Car il convient toujours de prendre des renseignements pour, déjà, réserver là ou là ...

Est-ce que, entre la santé, la retraite, votre absence en semaine, tout cela ne le rend pas dépressif ? Il vous appelle peut-être au secours, en menaçant de "partir" à "vos frais" ! Seul la semaine, alors que vous vous occupez,bien sûr de l'un de vos enfants handicapés, mais pas de lui ( et un homme a ce côté égoïste et de très mauvaise foi, quand il veut ! s'il est un peu souffrant de surcroît ! ), il "gamberge" forcément jusqu'à l'idée fixe !

Vous êtes toujours mariés ? Vous possédez la maison qu'il ne veut (contradictoirement !) pas quitter ? Si vraiment il se faisait admettre dans une "maison de retraite",médicalisée ou non, foyer-logement ... et si sa retraite n'y suffit pas, avant de solliciter la famille en obligation alimentaire, il sera fait état de cette propriété et vous auriez votre mot à dire !
Si vous tentiez de convaincre votre médecin de le voir, pour avoir son avis extérieur ? Si vous trouviez une solution pour être auprès de lui comme de votre enfant handicapé, ou que le médecin puisse le convaincre lui que sa place serait près de vous et de votre enfant plutôt que seul à tourner en rond ?

Si sa situation nécessitait une prise en charge médicale, ou la présence d'une aide-ménagère, ce serait aussi au médecin de faire des démarches ... Mais comme vous présentez la chose, il me semble qu'il aurait surtout besoin d'entourage, en premier lieu ? Comment vous pourriez vous organiser, malheureusement, vous ne pouvez être partout ...
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                               .... 3 zygomatiques suffisent pour sourire ....
                             §  même au plus bas, on devrait bien y arriver §
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artiste > tarasouris Messages postés 4150 Statut Contributeur
 
Merci tarasouris, voici quelques précisions : lorsque nous rentrons le WE, il dit qu'on le "fait chier", parce qu'on le sort de sa bulle... lorsque mes autres enfants, adultes, passent à la maison, il ne vient pas manger avec nous... voilà pour le supposé désir de présence, et ce n'est pas nouveau, donc rien à voir avec l'éloignement actuel ; par contre je trouve le vendredi soir la vaisselle de la semaine... De toute façon, moi je n'ai pas le choix, les structures adéquates pour le handicap sont peu nombreuses, déjà beau d'avoir quelque chose dans un département voisin, trop de km pour les faire tous les jours, lui est venu une fois en cinq mois, pourtant dit et redit qu'il était bienvenu ! (ceci dit votre analyse est quand même pertinente dans le fait qu'il voudrait une attention exclusive, mais cela, c'est impossible, il n'est plus un nourrisson et je ne suis pas sa mère....)
Ce n'est pas une dépression, mais des troubles de comportement importants, avec des épisodes de violence, un passé d'alcoolisme... pas de vie professionnelle depuis des années, et très peu de vie sociale (un service occasionnel à des personnes âgées, évitement total des "pairs")
Le médecin traitant est au courant - il a d'ailleurs rempli le dossier d'inaptitude au travail en mentionnant les problèmes psy, mais il ne peut pas soigner quelqu'un qui le refuse, s'il n'y a pas danger avéré ; et même en cas de danger, ce qui s'est déjà produit, c'est une brève balade sans suite à l'hôpital, la psychiâtrie française n'est pas à la hauteur de la tâche...
N'ayant pas de besoin particulier, capable de faire son ménage s'il le veut, je ne vois pas pourquoi il n'irait pas aussi loger dans un palace ????
Oui, j'ai besoin de savoir comment arrêter ce délire...
Cordialement
Artiste
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