370 000 retraités risquent d'être victimes d'arnaques en ligne dans les prochains jours
Les retraités, et plus généralement les personnes âgées, sont souvent la cible de tentatives d'escroquerie et d'arnaques en ligne. Plusieurs centaines d'entre eux sont particulièrement menacées dans les jours qui viennent. Voici pourquoi...
Toutes les statistiques le démontrent : le nombre d'arnaques et ligne et de tentatives d'escroqueries va croissant au fil des ans. La plupart reposent sur l'envoi de mails ou de SMS aux potentielles victimes qui semblent provenir de sites institutionnels ou para-publics (caisse d'assurance-maladie, banques, mairie, etc.).
Pensant qu'il s'agit d'un courrier officiel, la victime clique sur le lien fourni et arrive le plus souvent sur un faux site qui reprend le titre et les codes graphiques de l'expéditeur supposé. S'il ne vérifie pas soigneusement l'adresse URL et la teneur des messages, le destinataire peut ainsi communiquer des informations personnelles, qui seront ensuite utilisées pour usurper son identité. Dans certains cas extrêmes, il peut même arriver que la victime, si elle est vulnérable, finisse par communiquer, par exemple, ses codes d'accès à la banque ou aux organismes sociaux.
C'est pour cette raison que la récente attaque informatique dont a été victime la Caisse nationale d'assurance vieillesse est préoccupante. La Cnav vient en effet de révéler que les données personnelles de 370 000 retraités ont été dérobées par des pirates informatiques (numéro de sécurité sociale, adresse, revenus mensuels, etc.). Les personnes concernées seront bientôt informées par la Cnav du vol de leurs données.
Certes, aucune donnée financière ou bancaire n'a été compromise selon les informations transmises par l'Assurance retraite. Mais on peut évidemment prévoir que les données personnelles des retraités concernés vont être très rapidement utilisées pour envoyer des faux mails ou des faux SMS. Ce qui permettra aux escrocs d'aller plus loin et de récupérer des informations plus sensibles, comme des RIB ou des codes d'accès...
On ne répétera donc jamais assez les conseils et les règles de prudence élémentaire à respecter : ne jamais cliquer sur un lien contenu dans un SMS ou un mail et ne jamais communiquer d'informations sensibles sans avoir identifié l'expéditeur et vérifié attentivement l'origine et notamment l'adresse URL du site en question. Et au moindre doute, ne pas hésiter à contacter l'organisme en question : mieux vaut perdre un peu de temps avec sa banque ou avec sa caisse d'assurance maladie que de se retrouver impliqué dans une usurpation d'identité.