Ouvert au nom d'un enfant, ce placement devient bien plus intéressant que le livret A. Voici pourquoi.
Lorsqu'il est ouvert au nom d'un enfant, un type de placement peut rapporter bien plus que n'importe quel livret d'épargne défiscalisé. Voici lequel et pourquoi.
Quoi de plus normal que de préparer l'avenir de ses enfants en faisant des placements à leur nom. Généralement, les parents ou les proches se contentent des produits financiers de base, comme les livrets d'épargne. Mais ce n'est pas toujours la meilleure solution. Il existe un placement idéal, très connu mais trop peu utilisé pour les enfants.
La gestion de l'épargne des mineurs doit respecter les règles fixées par le Code civil. Les parents ou plus généralement les titulaires de l'autorité parentale doivent préserver les intérêts de l'enfant. La loi distingue ainsi d'abord les actes d'administration, c'est-à-dire les actes de gestion courante sur les placements du mineur. En principe, ces actes ne mettent pas en cause la sécurité de l'épargne de l'enfant et ils peuvent donc être accomplis par l'un ou l'autre des parents.
En revanche, les actes de disposition doivent être effectué ensemble par les deux parents. L'autorisation du juge des contentieux de la protection est même nécessaire quand les deux parents ne sont pas d'accord ou pour certains actes aux fortes implications (emprunt, renonciation à succession, vente d'un immeuble, etc.).
Plusieurs types de placements peuvent être ouverts au nom d'un enfant mineur dès sa naissance : le livret A, le compte épargne logement, le plan d'épargne-logement. Le livret Jeune ne peut être ouvert qu'après les 12 ans de l'enfant. Et ce n'est qu'à partir de 16 ans qu'il pourra détenir un compte courant avec une carte bancaire et un chéquier. Les supports à plus long terme, comme par exemple le plan d'épargne en actions, ne sont accessibles qu'aux personnes majeures, tout comme le livret de développement durable.
Mais un autre produit financier peut être ouvert sans condition d'âge : le contrat d'assurance-vie au nom du mineur. Un placement plus pertinent que les livrets d'épargne classiques.
D'abord parce qu'on peut diversifier son épargne, notamment vers les marchés actions ou encore des supports liés à l'immobilier. Alors que le PEA n'est pas accessible aux mineurs ou que l'investissement dans la pierre est lourd et coûteux à gérer.
Ensuite parce que les versements ne sont pas plafonnés, contrairement aux livrets et plans d'épargne. C'est donc un support idéal quand l'enfant hérite, par exemple, d'une importante somme d'argent.
Enfin, parce que la rémunération des contrats en euros est plus importante que celle du livret A, du moins sur le long terme. D'après les derniers chiffres publiés cette année par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR, institution intégrée à la Banque de France), les performances des fonds euros sur 8 ans sont ainsi nettement supérieures à celles du livret A : 1,76 % pour l'assurance-vie, contre 1,04 % pour le livret A.
Autant de raisons qui militent en faveur de l'ouverture d'un contrat d'assurance-vie au nom d'un enfant ou d'un petit-enfant. Des avantages qui, à ce jour, restent encore peu connus des épargnants qui souhaitent préparer l'avenir de leurs descendants...