Vacances en août : attention à cette clause de votre contrat d'assurance qui pourrait vous coûter cher à votre retour
Si vous êtes absent en août, voici un point de votre contrat d'assurance habitation que vous devez impérativement vérifier avant votre départ.
De nombreux Français vont s'absenter de chez eux pendant ce mois d'août, laissant ainsi leur logement inoccupé pendant au moins plusieurs semaines. Une absence prolongée de l'occupant qui augmente naturellement le risque pour l'assureur. En plus des menaces de vol et de cambriolages – traditionnellement nombreux au cours du mois d'août - le montant des dégâts causés par un sinistre survenu pendant l'absence des occupants peut être décuplé faute de prise en charge rapide. On songe notamment aux conséquences d'un dégât des eaux dont l'assuré ne s'apercevrait de l'existence qu'à son retour de vacances…
Qu'est-ce que la "clause d'inoccupation du logement" ?
Pour ces raisons, les assureurs peuvent conditionner la prise en charge des sinistres à une présence minimale de l'assuré dans le logement. De nombreux contrats habitation prévoient ainsi une clause dite "d'inoccupation" ou "d'inhabitation" qui réduit voire annule la prise en charge de l'assureur si un cambriolage ou un sinistre survient au cours d'une absence prolongée. Cette clause est bien souvent méconnue des assurés multirisques habitation mais est pourtant tout à fait légale, à condition de bien figurer dans la police d'assurance.
En général, le délai d'absence prévu par le contrat oscille entre 30 et 90 jours. De courtes absences d'une à trois semaines ne posent donc pas de problème. En revanche, un vacancier absent tout le mois d'août peut être potentiellement concerné par ce type de clause. C'est notamment le cas des assurés propriétaires d'une résidence secondaire ou de ceux ayant décidé de passer une large partie de leur été à l'étranger.
Faire modifier ou supprimer sa clause d'inhabitation avant de partir
Pour éviter une grave déconvenue financière à son retour, mieux vaut donc bien connaitre les conditions posées par son contrat multirisques habitation avant son départ, au besoin en contactant son assureur. Si une telle clause existe et que l'assuré s'absente plus longtemps que le délai prévu, il a toujours possibilité de négocier une extension de garantie avec son assureur moyennant le paiement d'une surprime. Les parties pourront alors décider d'une prolongation exceptionnelle du délai d'inoccupation prévu au contrat ou d'une suppression pure et simple de la cause d'inhabitation.