Plainte pour harcèlement par une "amie"

Bonjour,
je vis un cas très con mais au final très complexe et qui me ronge par l'injustice que je vis.

Une "amie" souffrant d'addictions et de problèmes psychologiques a porté plainte contre moi pour harcèlement.

Elle a "crié au harcèlement" la première fois un dimanche de Février où nous devions nous voir pour un RDV piscine qu'elle avait elle-même fixé et qu'elle avait déplacé au dernier moment la veille (tout en m'envoyant des blagues par messagerie donc le climat était toujours amical) pour au final me planter le dimanche sans nouvelle. Ayant dans une bonne intention prévu une rose blanche (symbole de paix/soutien), j'ai alors été la déposer à l'entrée de sa propriété en lui envoyant une capture d'écran de l'emplacement.

Cela a provoqué chez elle une colère inarrêtable, "c'est du harcèlement", "ce n'est pas sain", "tu me fais peur" qui l'a fait me bloquer avant de me débloquer pour m'imposer agressivement de ramener une affaire qu'elle m'avait échangée. Discussions au fil de la semaine qui suit mais pas moyen de raisonner la personne, jusqu'à ce qu'elle me fasse une tirade moralisatrice et malveillante sur "ton problème c'est que..." ,"bouge toi le cul","achète toi de la fierté" avant de me traiter de voleur et de me bloquer définitivement.

Je lui envoie alors un mail d'explication calme évoquant aussi un possible échange d'affaires dans des conditions honnêtes et sûres pour chacun. Pas de réponse.
J'envoie trois jours plus tard un second mail mettant encore plus en valeur cette proposition d'échange et reprenant le premier qui ne me semble pas avoir été reçu.

La mère de cette amie me contacte alors comme une furie en m'accusant de harcèlement et de "repérages" chez cette amie. Face à l'hallucinement et aux menaces, je me retrouve à devoir expliquer à cette mère les "soucis" de sa fille.

Je recevrai ma convocation à la police quelques semaines après, avec une sympathique séance de prises d'empreintes et de photos face/profil/3quarts avec un panneau de délinquant. Le policier se fiche un peu du dossier pour lequel il comprend bien qu'il n'y a pas de fond et cela le saoule tellement qu'il me dira agressivement qu'il n'est pas "assistante sociale".

Le procureur décidera d'un rappel à la loi.

Je n'ai pas signé ce rappel à la loi parce que je ne peux pas reconnaître ce qui m'est reproché ("envoi de messages malveillants" puisque cela a déjà été requalifié depuis le non "harcèlement") mais j'ai fait une longue lettre (plus longue qu'ici) expliquant la réalité des choses, le contexte, etc.

Cela date de 3 semaines (13 Juin) et le service AJAR (Association pour la Justice, l'Accueil et la Réinsertion) m'a dit d'attendre encore une ou deux semaines pour les rappeler.

Quelqu'un ici a-t-il vécu ce genre de situation ? ou quelqu'un a-t-il travaillé sur ce genre de dossier ?
A quoi dois-je m'attendre ? Quel genre de calendrier ?

Il est question pour moi de défendre la vérité, mon intégrité et mon honneur, mais c'est évidemment un poids psychologique lourd avec lequel vivre sur la longueur.

Merci d'avance pour votre aide