J'ai résilié ma complémentaire santé en janvier dernier car étant frontalière et vivant dans un véritable désert médical j'ai décidé d'être rattachée au système de santé de mon lieu de travail.
J'ai donc envoyé un courrier de résiliation en janvier (envoi recommandé avec accusé de réception) à ma mutuelle. Ils m'ont répondu au bout de deux mois qu'il fallait que je leur renvoie un courrier car la lettre envoyée n'était pas signée à la main.
Je leur ai renvoyé un courrier qu'ils n'ont visiblement pas reçu (je n'ai pas reçu d'accusé de réception).
Je leur renvoie un troisième courrier en août signé + en annexe la même lettre mais entièrement manuscrite pour parer à toute éventualité.
Cette fois ils répondent et acceptent de résilier mais avec prise d'effet à la date de mon dernier courrier soit août 2019... Ils s'engagent également à me reverser l'éventuel trop perçu (parce qu'évidemment ils m'ont prélevé début septembre après la date du courrier...).
En ne prenant en compte que mon dernier courrier ils ont empoché 300€ et j'ai payé pour une prestation santé qui n'a pas été utilisée pendant 8 mois (n'ayant pas eu de soins sur France).
Ma question :
Ont-ils le droit de ne prendre en compte que mon dernier courrier d'aout 2019 sous prétexte que le premier courrier ne comportait pas de signature manuscrite (mon nom et prénom étaient indiqués en signature du courrier) ?
La législation juridique et financière évolue en permanence...