Droit de visite avant jugement

Question

bonjour, 
je me tourne vers vous en esperant trouver une réponse. 
Mon fils agé de 20 ans a une petite fille de 14 mois. Les relations avec la maman (ils ne sont pas mariés) sont très conflictuelles, au point que mon fils a commencé à voir un psychiatre régulièrement. Il s'avère que durant quelques mois, il a vécu séquestrations, violences physiques et psychologiques de la part de cette fille. Il commence à peine à en parler. Il ne veut plus aucun contact avec elle , c'est à cette seule condition qu'il se remettra de tout ça mais il veut également voir sa fille. Et c'est la que le probleme survient: 
elle veut bien qu'l la voit mais seulement quelques heures et toujours en sa présence. "c'est comme ça et pas autrement dit elle" 
J'ai pris rendez vous chez un avocat pour bientot mais je crains que ce ne soit tres long avant un jugement concernant les droits de visite. Est elle réellement dans son droit? Ne peut il voir sa fille qu'en présence de ce monstre? Y a t il un moyen de faire autrement?
Merci de vos reponses

Ysabe_l · Answer

Bonjour,

Le problème c'est qu'avant le jugement, les parents ont les mêmes droits sans cadre fixé.

Donc elle est dans son droit de refuser, comme il est dans son droit d'exiger. D'ailleurs s'il allait chercher l'enfant à la crèche et le gardait il serait aussi dans son droit, ce n'est pas parce qu'elle est la mère qu'elle a plus le droit d'avoir la garde du leur enfant.

Votre fils doit apporter au JAF toutes les preuves de ce qu'il a vécu avec cette femme et demander la garde de sa fille pour la protéger.

sophiag · Answer

Bonjour
Sage décision que de prendre un avocat.
Quand au fait de violence, pourquoi ne pas avoir porter plainte ?
Car c'est la plainte et le jugement pénal qui permettra d'acter et prouver les faits de l'instabilités de Madame, car auquel cas, vous n'avez pas vraiment d'élément.
Et meme si cela vous en aviez, ce n'est pas contre l'enfant, donc, la seule chose que votre fils peut obtenir, c'est de faire chercher et prendre l'enfant par un tiers de confiance pour éviter tout contact avec la maman

clea34 · Answer

Bonjour sophiag, porter plainte, on y pense mais son psychiatre qui commence à peine à travailler avec lui, veut avant tout apaiser ses pensées suicidaires et ne le juge pas assez solide pour affronter ce stress supplémentaire dans l'immédiat. il prend un traitement medicamenteux mais il travaille également donc il ne peut pas être abruti par trop de médicaments. J'attends de savoir si l'avocat peut s'en charger sans que mon fils soit trop impliqué (émotionnellement) pour l'instant. 
Effectivement, elle n'a rien fait contre l'enfant mais il y a quand même quelques petites choses qui me paraissent aberrantes en tant que mère. Par exemple, cette petite à 14 mois se lève tous les jours à midi pour que sa mère puisse en faire de même...Allocataire du RSA, elle etait censée être suivie par une assistante sociale, n'est il pas possible de demander une surveillance plus étroite pour le bien du bébé?

clea34 · Answer

juste une précision. Elle vit (et donc la petite aussi) avec sa mère, alcoolique  et sa soeur toxicomane avérée. C'est un danger pour l'enfant ça, non?  De plus, elles ont toutes les deux été témoins de ce qu'elle a fait subir à mon fils mais elles n'accepteront jamais de témoigner contre elle. D'autant qu'elle mène tout ce petit monde à la baguette et manipule à tout va....
C'est malheureusement digne d'un Zola....

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