Fausse declaration de perte ou vol de cheque

toutsecurity - 24 juin 2012 à 18:36
 Gérard. - 25 juin 2012 à 13:35
Bonjour,

Un client ma remis un chèque, une fois dépose le chèque il met retourné pour vol, le client ne veux pas payer. Je lui ai envoyé un recommandé avec les art 163-2 et 7 lui dissant les risques qu'il encouré.
Il veut rien savoir.
Ma question est la suivant, connaissez vous la démarche pour envoyé le dossier au tribunal de commerce de son département?

Merci d'avance.

1 réponse

Pourquoi le tribunal de commerce ?
Et pourquoi L 163-7 ?
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Toutsecurity
24 juin 2012 à 23:32
C'est l'article qui fait référence aux fausses déclaration ou de perte de chèque.
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Cet article concerne uniquement les émissions en infraction à une interdiction judiciaire d'émettre des chèques.

Article L163-7

"Est puni d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait, pour toute personne, d'émettre un ou plusieurs chèques en violation de l'interdiction prononcée en application de l'article L. 163-6.

Est puni des mêmes peines le fait, pour un mandataire, d'émettre, en connaissance de cause, un ou plusieurs chèques dont l'émission était interdite à son mandant en application de l'article L. 163-6.

Pour la recherche, la poursuite, l'instruction et le jugement des infractions mentionnées aux alinéas précédents, le tribunal du lieu où le chèque est payable est compétent, sans préjudice de l'application des articles 43, 52 et 382 du code de procédure pénale."

Il vaudrait mieux citer le L 163-6 :

"Dans tous les cas prévus aux articles L. 163-2 à L. 163-4-1 et L. 163-7, le tribunal peut prononcer l'interdiction des droits civiques, civils et de famille prévue par l'article 131-26 du code pénal ainsi que l'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'exercer une activité professionnelle ou sociale, en application des dispositions des articles 131-27 et 131-28 du code pénal.

Dans les mêmes cas, il peut interdire au condamné, pour une durée de cinq ans, d'émettre des chèques autres que ceux qui permettent exclusivement le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés. Cette interdiction peut être déclarée exécutoire par provision. Elle est assortie d'une injonction adressée au condamné d'avoir à restituer aux banquiers qui les avaient délivrées les formules en sa possession et en celle de ses mandataires. Le tribunal peut ordonner, aux frais du condamné, la publication par extraits de la décision portant interdiction dans les journaux qu'il désigne et selon les modalités qu'il fixe.

En conséquence de l'interdiction, tout banquier informé de celle-ci par la Banque de France doit s'abstenir de délivrer au condamné et à ses mandataires des formules de chèques autres que celles mentionnées à l'alinéa précédent."
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